Par http://philipperevelli.com
TERRES / 1ère partie : Mali – Ruée sur les terres irrigables de l’Office du Niger
Pour en savoir plus sur la question foncière au Mali et dans la région de l’Office du Niger…
L’agrobusiness à l’assaut des terres irriguées de l’Office du Niger (Florence Brondeau / Cahiers agricoles n°20, janvier-avril 2011).Des programmes d’aménagement colossaux sont entrepris dans les systèmes irrigués de l’Office du Niger et laissent augurer des mutations sans précédent. L’État malien et ses partenaires s’engagent vers la promotion de l’agrobusiness et la privatisation du foncier. Le modèle de développement agricole fondé sur l’agriculture familiale semble donc être remis en question. Cette région est à l’aube de recompositions socio-spatiales et de désajustements tant socio-économiques qu’environnementaux que l’on commence tout juste à pressentir. Dans ce contexte, de nombreuses questions doivent être soulevées quant aux perspectives de développement de ces systèmes irrigués alors que de sérieuses réserves sont à avancer quant à la vocation de l’agrobusiness à sécuriser l’approvisionnement alimentaire du Mali et des pays voisins…
Quand la Banque mondiale encourage la razzia sur les terres agricoles (Le Monde Diplomatique / septembre 2011). Si les images de la famine en Afrique font le tour de la planète, on sait peu que ce fléau est en partie lié à l’essor des investissements fonciers sur le continent. Ainsi, l’Ethiopie cède des milliers d’hectares à des entreprises étrangères qui substituent à l’agriculture vivrière des plantations destinées à l’exportation. Et la Banque mondiale encourage ce mouvement, comme le montre le cas du Mali…
Investisseurs libyens, paysans maliens (Le Monde Diplomatique / septembre 2011). Le Mali a besoin de développer et de moderniser son agriculture ; mais, faute de moyens financiers, il doit faire appel aux investissements étrangers. La Libye a été l’un des premiers pays à proposer ses services, avec le projet Malibya en 2008. Les engagements des deux Etats sont fixés par une convention qui précise les droits et les devoirs des parties, ainsi que les avantages accordés aux opérateurs (mais toutes les clauses du contrat n’ont pas été rendues publiques). Bamako fournit des terres (100 000 hectares) dans la zone irrigable de l’Office du Niger. Tripoli apporte les capitaux pour les aménager et les mettre en valeur…
Déclaration de la Conférence paysanne internationale de Nyéléni (Via Campesina). Nous, paysannes et paysans, pastoralistes, peuples autochtones ainsi que nos alliés, réunis pour la première fois à Nyéléni du 17 au 19 Novembre 2011, sommes venus des quatre coins du monde pour partager nos expériences et nos luttes contre l’accaparement des terres…
Comprendre les investissements fonciers en Afrique : Rapport Mali (Oakland Institute). Ce rapport recense et examine les investissements fonciers au Mali. Il présente des informations d’ordre général sur le contexte institutionnel et politique du pays notamment la situation macroéconomique actuelle, l’état de l’alimentation et de l’agriculture, et le climat actuel des investissements. En outre, il fournit des informations détaillées sur quatre accords d’investissements fonciers en cours au Mali.
Et aussi…
Farmlandgrab. Ce site Internet contient principalement des articles d’actualité sur la ruée mondiale sur les terres agricoles étrangères qui peut prendre la forme d’achat ou de bail. Ces acquisitions sont une stratégie destinée à garantir l’approvisionnement en denrées alimentaires de base ou ont tout simplement pour but de faire des bénéfices. L’objectif du site est de servir de source d’information à tous ceux qui suivent ou font des recherches sur la question, notamment les activistes sociaux, les organisations non gouvernementales et les journalistes.
TERRES / 1ère partie : Mali – Ruée sur les terres irrigables de l’Office du Niger
Cliquer sur l’image pour lancer le documentaire.
« Ruée sur les terres irrigables de l’Office du Niger » ouvre un cycle de webdocumentaires intitulé « TERRES ».
Après cette première étape malienne, le périple sur le thème de l’accaparement des terres, ses formes et ses conséquences, se poursuivra aux Philippines, en Colombie, au Brésil, au Pérou, en Inde et au Bénin.
Les documentaires seront mis en ligne au fur et à mesure de leur réalisation.
Après cette première étape malienne, le périple sur le thème de l’accaparement des terres, ses formes et ses conséquences, se poursuivra aux Philippines, en Colombie, au Brésil, au Pérou, en Inde et au Bénin.
Les documentaires seront mis en ligne au fur et à mesure de leur réalisation.
Le projet TERRES est produit par le CCFD-Terre Solidaire et soutenu par Le Monde Diplomatique
Pour en savoir plus sur la question foncière au Mali et dans la région de l’Office du Niger…
L’agrobusiness à l’assaut des terres irriguées de l’Office du Niger (Florence Brondeau / Cahiers agricoles n°20, janvier-avril 2011).Des programmes d’aménagement colossaux sont entrepris dans les systèmes irrigués de l’Office du Niger et laissent augurer des mutations sans précédent. L’État malien et ses partenaires s’engagent vers la promotion de l’agrobusiness et la privatisation du foncier. Le modèle de développement agricole fondé sur l’agriculture familiale semble donc être remis en question. Cette région est à l’aube de recompositions socio-spatiales et de désajustements tant socio-économiques qu’environnementaux que l’on commence tout juste à pressentir. Dans ce contexte, de nombreuses questions doivent être soulevées quant aux perspectives de développement de ces systèmes irrigués alors que de sérieuses réserves sont à avancer quant à la vocation de l’agrobusiness à sécuriser l’approvisionnement alimentaire du Mali et des pays voisins…
Quand la Banque mondiale encourage la razzia sur les terres agricoles (Le Monde Diplomatique / septembre 2011). Si les images de la famine en Afrique font le tour de la planète, on sait peu que ce fléau est en partie lié à l’essor des investissements fonciers sur le continent. Ainsi, l’Ethiopie cède des milliers d’hectares à des entreprises étrangères qui substituent à l’agriculture vivrière des plantations destinées à l’exportation. Et la Banque mondiale encourage ce mouvement, comme le montre le cas du Mali…
Investisseurs libyens, paysans maliens (Le Monde Diplomatique / septembre 2011). Le Mali a besoin de développer et de moderniser son agriculture ; mais, faute de moyens financiers, il doit faire appel aux investissements étrangers. La Libye a été l’un des premiers pays à proposer ses services, avec le projet Malibya en 2008. Les engagements des deux Etats sont fixés par une convention qui précise les droits et les devoirs des parties, ainsi que les avantages accordés aux opérateurs (mais toutes les clauses du contrat n’ont pas été rendues publiques). Bamako fournit des terres (100 000 hectares) dans la zone irrigable de l’Office du Niger. Tripoli apporte les capitaux pour les aménager et les mettre en valeur…
Déclaration de la Conférence paysanne internationale de Nyéléni (Via Campesina). Nous, paysannes et paysans, pastoralistes, peuples autochtones ainsi que nos alliés, réunis pour la première fois à Nyéléni du 17 au 19 Novembre 2011, sommes venus des quatre coins du monde pour partager nos expériences et nos luttes contre l’accaparement des terres…
Comprendre les investissements fonciers en Afrique : Rapport Mali (Oakland Institute). Ce rapport recense et examine les investissements fonciers au Mali. Il présente des informations d’ordre général sur le contexte institutionnel et politique du pays notamment la situation macroéconomique actuelle, l’état de l’alimentation et de l’agriculture, et le climat actuel des investissements. En outre, il fournit des informations détaillées sur quatre accords d’investissements fonciers en cours au Mali.
Et aussi…
Farmlandgrab. Ce site Internet contient principalement des articles d’actualité sur la ruée mondiale sur les terres agricoles étrangères qui peut prendre la forme d’achat ou de bail. Ces acquisitions sont une stratégie destinée à garantir l’approvisionnement en denrées alimentaires de base ou ont tout simplement pour but de faire des bénéfices. L’objectif du site est de servir de source d’information à tous ceux qui suivent ou font des recherches sur la question, notamment les activistes sociaux, les organisations non gouvernementales et les journalistes.
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