Par Alain Vicky
Pour http://blog.mondediplo.net
[2] Voir entre autres le site Zambian Watchdog.
[3] Sophie Verney-Caillat, « Le docu “Zambie : à qui profite le cuivre ?” mouille l’Europe », Rue 89, 31 mai 2011.
[4] Antoine Guinard, « Un rapport officiel barre la route à Vedanta en Orissa », Aujourd’hui le monde, 19 août 2011.
[5] Kapembwa Sinkamba, « Vedanta : serial offending in Zambia too ? », Mines and communities, 28 décembre 2010.
[6] Lire « On achève bien les mineurs zambiens », Le Monde diplomatique, mai 2009.
[7] Arun Sudhaman, « Controversial mining giant Vedanta taps Senjam for new global comms role », Holmes Report, 6 juin 2011.
[8] Alex MacDonald, « Vedanta enters west africa with Liberia iron ore stake buy », Dow Jones Newswires, 8 août 2011.
[9] David Smith, « India starts trade talks with african countries in an effort to rival China, The Guardian, 23 mai 2011.
[10] Henry Foy, « India PM eyes trade, catch-up with China in Africa visit », Reuters, 23 mai 2011.
[11] John Vidal, « Indian agribusiness sets sights on land in east Africa », The Guardian, 24 août 2011.
[12] Lauriane Gay, « L’instrumentation politique des questions foncières en Ouganda » (PDF), Ceri, juin 2011, et Alain Vicky, « En Ouganda, les rois, l’Etat, la terre, Le Monde diplomatique, juillet 2001.
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Le gagnant de l’élection présidentielle zambienne qui se tient le 20 septembre ? Le ressentiment à l’égard des investisseurs étrangers. « La plupart des investissements ne sont pas menés par des Zambiens mais par des entreprises étrangères, ce qui explique que les profits sont aussi externalisés », explique Euziah Bwalya, chauffeur pour une société de distribution à Lusaka, dans un radio trottoir réalisé à l’occasion de ces élections par le quotidien sud africain Mail and Guardian [1].
Depuis le milieu des années 2000, la Zambie, 13,3 millions d’habitants, apparaissait surtout comme l’une des nations africaines parmi les plus « hostiles » à l’encontre des entreprises chinoises venues s’installer dans sa copperbelt — l’expression « ceinture de cuivre » désigne la province la plus riche en gisements minéraux du pays. Pratiques de management calquées sur celles menées au pays, les Chinois de Zambie — une diaspora que certains estiment compter 80 000 personnes — étaient devenus les mauvais élèves de la Chinafrique. Bon client des médias occidentaux, M. Michael Sata, opposant historique et leader du Front patriotique, qui affronte une nouvelle fois le président sortant Rupiah Banda, avait d’ailleurs fait de cette rhétorique anti-chinoise l’une de ses thématiques clefs durant les campagnes de 2006 puis de 2008. Aujourd’hui, celui-ci a sérieusement adouci ses propos. Pour son collègue de parti, M. Given Lubinda, M. Sata n’a d’ailleurs « jamais dit qu’il était contre les investissements chinois ». Ce changement de ton pragmatique ne garantit pas pour autant la victoire pour ce candidat populiste de 74 ans que l’on surnomme King Cobra. Ni d’ailleurs une baisse du taux d’abstention. En trois ans de présidence Banda, élu après avoir dû remplacer au pied levé le défunt Levy Mwanawasa, l’opinion publique zambienne, avec à sa tête une nouvelle génération d’activistes et de bloggeurs [2], a eu en effet le temps de découvrir la réalité des grandes manœuvres internationales qui se poursuivent sur ses gisements de cuivre.
L’arbre des négligences chinoises — en premier lieu dans le domaine des libertés syndicales — cache en fait une forêt d’infractions tout aussi graves commises par des transnationales de l’extraction minière issues du Vieux Monde comme des pays émergents. Malgré les 7 % de croissance prévue pour 2011, tirée en premier lieu par les investissements dans le secteur du cuivre, 64 % de la population continue à vivre sous le seuil de la pauvreté. Etonnamment, ces pratiques de pirate ont été beaucoup moins relayées par la presse internationale que les méfaits du capitalisme chinois en Zambie.
Evasion fiscale et pluies acides : le dossier du Suisse Glencore [3], qui gère le site zambien de Mufulira, est-il jugé trop peu spectaculaire — contrairement à la mort d’une cinquantaine d’employés en 2005 dans une usine d’explosifs chinoise — pour demeurer hors des radars de la grande presse internationale ? Et quid des pratiques délictueuses des multinationales indiennes ?
Société fondée en 1976 à Bombay par Anil Agarwal, cotée à la Bourse de Londres depuis 2003, le géant Vedanta est une valeur bien établie dans la black list des transnationales de l’exploitation minière. Le combat remporté par une communauté de l’Etat de l’Orissa contre l’un de ses projets miniers eut des résonances planétaires [4]. Dans cette lutte à la Avatar, la tribu Dongria Kondh était allée jusqu’à faire appel au réalisateur de ce film, l’Américain James Cameron. Ce dernier pourrait se rendre en Zambie, vendue parallèlement comme un sanctuaire animalier alternatif au Zimbabwe encore trop défaillant. Là-bas, à Chingola, la filiale de Vedanta KCM (Konkola Copper Mine) s’est rendue responsable, en automne dernier, d’un nouvel acte de pollution de la rivière Kafue, affluent du fleuve Zambie [5]. Hasard de l’actualité, Vedanta était au même moment condamnée pour un autre acte de pollution commis en 2006, toujours dans la rivière Kafue. Des rejets dix fois supérieurs à la tolérance en cuivre, 770 fois supérieurs à celle en manganèse et cent fois à celle du cobalt y avaient été alors déversés. Pour cette atteinte à l’environnement, l’entreprise a écopé d’une amende de… 4 000 dollars [6].
Afin de « réhabiliter une réputation qui a été ternie par plusieurs allégations dans les domaines de l’environnement et des droits de l’homme », Vedanta vient de s’attacher les services de Senjam Raj Sekhar, l’un des meilleurs communicants indiens au service des entreprises indiennes [7]. Ce dernier a été arraché au premier opérateur indien en téléphonie, Bharti Airtel, qui s’est taillé ces deux dernières années de conséquentes parts de marché sur le continent africain. Vedanta vient au même moment de rallier « la ruée sur minerai qui est en cours en Afrique de l’ouest » en prenant la majorité, moyennant 91 millions de dollars versés en cash, d’une entreprise d’exploitation de minerai de fer libérienne, la Western Cluster LTD [8]. Vedanta rejoint dans cette région un autre géant indien, le groupe sidérurgique ArcelorMittal.
Le commerce Inde-Afrique représente près de 40 milliards de dollars, trois fois moins que celui que mène la Chine avec le continent. Ce qui n’est pas une raison de s’en désintéresser. Pour Alex Vines, directeur régional auprès du centre britannique en relations internationales de Chatham House, « L’Inde a jusqu’ici été l’objet de beaucoup moins d’attention rigoureuse que la Chine en ce qui concerne sa politique africaine. » A l’occasion du second sommet Chine-Afrique organisé fin mai 2011 à Addis Abeba, le premier ministre indien Manmohan Singh a répété que ce partenariat reposait sur trois piliers : la mise en valeur du potentiel africain et les transferts de compétences, le commerce et le développement des infrastructures [9]. Officiellement, l’Inde cherche en effet à « tisser des liens politiques et économiques de manière à se positionner différemment d’une Chine qui renvoie une image de nouvelle puissance impériale », note Brahma Chellaney, professeur au New Delhi Centre for Policy Research [10]. Mais dans la réalité, les entreprises indiennes font preuve de tout autant de pragmatisme sans pitié que leurs rivales chinoises, en premier lieu dans le secteur agricole. Plusieurs géants indiens de l’agro-alimentaire envisagent ainsi de participer aux « plus grands achats de terres agricoles africaines en l’espace de cinquante ans » : 2,5 milliards de livres britanniques d’investissements entre Ethiopie, Tanzanie et Ouganda [11].
D’autres Indiens ont des projets pour ce dernier pays. Le groupe agro-alimentaire Metha s’est associé dans une joint venture avec l’Etat ougandais : la Sugar Corporation of Uganda Limited. Le quart des 30 000 hectares de la forêt de Mabira pourrait être attribué à leur projet de culture de canne à sucre, en vue de produire du bio-ethanol. Or la forêt de Mabira est un écosystème sacré, seulement exploité par les tradipraticiens. En 2007, un premier projet initié par la même société indienne avait débouché à Kampala sur des manifestations de mécontentement, provoquant le lynchage d’un Indien. La nouvelle affaire de Mabira, rajoute non seulement de l’huile sur le feu de la question foncière [12] mais pressurise un peu plus le régime Museveni. Depuis sa réélection contestée, au printemps 2011, l’homme fort de Kampala, au pouvoir depuis 25 ans, est en effet confronté à un mouvement de résistance et de protestations pacifiques qui s’est déjà soldé par la mort de neuf manifestants.
Le ressentiment anti-asiatique qu’instrumentalisa sous son règne ubuesque le dictateur Idi Amin Dada, en expulsant d’Ouganda 40 000 Indiens, peut il ressurgir à Kampala ? Une chose est sûre, pour l’opposant Norbert Mao, président du Parti démocratique ougandais, et révélation des dernières présidentielles : « Je prévois des heurts violents lors des prochaines manifestations. »
Depuis le milieu des années 2000, la Zambie, 13,3 millions d’habitants, apparaissait surtout comme l’une des nations africaines parmi les plus « hostiles » à l’encontre des entreprises chinoises venues s’installer dans sa copperbelt — l’expression « ceinture de cuivre » désigne la province la plus riche en gisements minéraux du pays. Pratiques de management calquées sur celles menées au pays, les Chinois de Zambie — une diaspora que certains estiment compter 80 000 personnes — étaient devenus les mauvais élèves de la Chinafrique. Bon client des médias occidentaux, M. Michael Sata, opposant historique et leader du Front patriotique, qui affronte une nouvelle fois le président sortant Rupiah Banda, avait d’ailleurs fait de cette rhétorique anti-chinoise l’une de ses thématiques clefs durant les campagnes de 2006 puis de 2008. Aujourd’hui, celui-ci a sérieusement adouci ses propos. Pour son collègue de parti, M. Given Lubinda, M. Sata n’a d’ailleurs « jamais dit qu’il était contre les investissements chinois ». Ce changement de ton pragmatique ne garantit pas pour autant la victoire pour ce candidat populiste de 74 ans que l’on surnomme King Cobra. Ni d’ailleurs une baisse du taux d’abstention. En trois ans de présidence Banda, élu après avoir dû remplacer au pied levé le défunt Levy Mwanawasa, l’opinion publique zambienne, avec à sa tête une nouvelle génération d’activistes et de bloggeurs [2], a eu en effet le temps de découvrir la réalité des grandes manœuvres internationales qui se poursuivent sur ses gisements de cuivre.
L’arbre des négligences chinoises — en premier lieu dans le domaine des libertés syndicales — cache en fait une forêt d’infractions tout aussi graves commises par des transnationales de l’extraction minière issues du Vieux Monde comme des pays émergents. Malgré les 7 % de croissance prévue pour 2011, tirée en premier lieu par les investissements dans le secteur du cuivre, 64 % de la population continue à vivre sous le seuil de la pauvreté. Etonnamment, ces pratiques de pirate ont été beaucoup moins relayées par la presse internationale que les méfaits du capitalisme chinois en Zambie.
Evasion fiscale et pluies acides : le dossier du Suisse Glencore [3], qui gère le site zambien de Mufulira, est-il jugé trop peu spectaculaire — contrairement à la mort d’une cinquantaine d’employés en 2005 dans une usine d’explosifs chinoise — pour demeurer hors des radars de la grande presse internationale ? Et quid des pratiques délictueuses des multinationales indiennes ?
Société fondée en 1976 à Bombay par Anil Agarwal, cotée à la Bourse de Londres depuis 2003, le géant Vedanta est une valeur bien établie dans la black list des transnationales de l’exploitation minière. Le combat remporté par une communauté de l’Etat de l’Orissa contre l’un de ses projets miniers eut des résonances planétaires [4]. Dans cette lutte à la Avatar, la tribu Dongria Kondh était allée jusqu’à faire appel au réalisateur de ce film, l’Américain James Cameron. Ce dernier pourrait se rendre en Zambie, vendue parallèlement comme un sanctuaire animalier alternatif au Zimbabwe encore trop défaillant. Là-bas, à Chingola, la filiale de Vedanta KCM (Konkola Copper Mine) s’est rendue responsable, en automne dernier, d’un nouvel acte de pollution de la rivière Kafue, affluent du fleuve Zambie [5]. Hasard de l’actualité, Vedanta était au même moment condamnée pour un autre acte de pollution commis en 2006, toujours dans la rivière Kafue. Des rejets dix fois supérieurs à la tolérance en cuivre, 770 fois supérieurs à celle en manganèse et cent fois à celle du cobalt y avaient été alors déversés. Pour cette atteinte à l’environnement, l’entreprise a écopé d’une amende de… 4 000 dollars [6].
Afin de « réhabiliter une réputation qui a été ternie par plusieurs allégations dans les domaines de l’environnement et des droits de l’homme », Vedanta vient de s’attacher les services de Senjam Raj Sekhar, l’un des meilleurs communicants indiens au service des entreprises indiennes [7]. Ce dernier a été arraché au premier opérateur indien en téléphonie, Bharti Airtel, qui s’est taillé ces deux dernières années de conséquentes parts de marché sur le continent africain. Vedanta vient au même moment de rallier « la ruée sur minerai qui est en cours en Afrique de l’ouest » en prenant la majorité, moyennant 91 millions de dollars versés en cash, d’une entreprise d’exploitation de minerai de fer libérienne, la Western Cluster LTD [8]. Vedanta rejoint dans cette région un autre géant indien, le groupe sidérurgique ArcelorMittal.
Le commerce Inde-Afrique représente près de 40 milliards de dollars, trois fois moins que celui que mène la Chine avec le continent. Ce qui n’est pas une raison de s’en désintéresser. Pour Alex Vines, directeur régional auprès du centre britannique en relations internationales de Chatham House, « L’Inde a jusqu’ici été l’objet de beaucoup moins d’attention rigoureuse que la Chine en ce qui concerne sa politique africaine. » A l’occasion du second sommet Chine-Afrique organisé fin mai 2011 à Addis Abeba, le premier ministre indien Manmohan Singh a répété que ce partenariat reposait sur trois piliers : la mise en valeur du potentiel africain et les transferts de compétences, le commerce et le développement des infrastructures [9]. Officiellement, l’Inde cherche en effet à « tisser des liens politiques et économiques de manière à se positionner différemment d’une Chine qui renvoie une image de nouvelle puissance impériale », note Brahma Chellaney, professeur au New Delhi Centre for Policy Research [10]. Mais dans la réalité, les entreprises indiennes font preuve de tout autant de pragmatisme sans pitié que leurs rivales chinoises, en premier lieu dans le secteur agricole. Plusieurs géants indiens de l’agro-alimentaire envisagent ainsi de participer aux « plus grands achats de terres agricoles africaines en l’espace de cinquante ans » : 2,5 milliards de livres britanniques d’investissements entre Ethiopie, Tanzanie et Ouganda [11].
D’autres Indiens ont des projets pour ce dernier pays. Le groupe agro-alimentaire Metha s’est associé dans une joint venture avec l’Etat ougandais : la Sugar Corporation of Uganda Limited. Le quart des 30 000 hectares de la forêt de Mabira pourrait être attribué à leur projet de culture de canne à sucre, en vue de produire du bio-ethanol. Or la forêt de Mabira est un écosystème sacré, seulement exploité par les tradipraticiens. En 2007, un premier projet initié par la même société indienne avait débouché à Kampala sur des manifestations de mécontentement, provoquant le lynchage d’un Indien. La nouvelle affaire de Mabira, rajoute non seulement de l’huile sur le feu de la question foncière [12] mais pressurise un peu plus le régime Museveni. Depuis sa réélection contestée, au printemps 2011, l’homme fort de Kampala, au pouvoir depuis 25 ans, est en effet confronté à un mouvement de résistance et de protestations pacifiques qui s’est déjà soldé par la mort de neuf manifestants.
Le ressentiment anti-asiatique qu’instrumentalisa sous son règne ubuesque le dictateur Idi Amin Dada, en expulsant d’Ouganda 40 000 Indiens, peut il ressurgir à Kampala ? Une chose est sûre, pour l’opposant Norbert Mao, président du Parti démocratique ougandais, et révélation des dernières présidentielles : « Je prévois des heurts violents lors des prochaines manifestations. »
Sur le radar
Chimurenga. Basée au Cap, cette exceptionnelle publication africaine (lire Alain Vicky, « Une arme pour le futur », septembre 2011) a été fondée en 2002 par le camerounais Ntone Edjabe. Consécration : elle vient de se voir décerner le Grand Prix 2011 de la Fondation Prince Claus « pour son rôle important dans la destruction des tabous sur le continent africain ».
E-déchets. Après Nollywood, le photographe sud africain Pieter Hugo a posé ses boîtiers parmi les petites mains de la décharge ghanéenne d’Agbobloshie, considérée comme l’un des principaux points de chute des déchets électroniques exportés par containers vers le continent africain. Réunissant les portraits pris sur ce site, son livre Permanent Error est publié aux éditions Prestel.
Cacao. Publié aux éditions Zed Books, Chocolate Nations est une enquête menée par la journaliste britannique Orlan Ryan entre Ghana et Cote d’Ivoire au sein de la filière cacao. Pour découvrir les coulisses, dessous et dossiers noirs — des petits producteurs précaires aux multinationales en passant par les limites du commerce éthique et l’affaire Guy André Kieffer — d’une industrie qui vend dans le monde pour plus de 75 milliards de dollars de chocolat par an.
Notes
[1] Louise Redvers, « Zambia’s election voices », Mail and Guardian, 9 septembre 2011.
[2] Voir entre autres le site Zambian Watchdog.
[3] Sophie Verney-Caillat, « Le docu “Zambie : à qui profite le cuivre ?” mouille l’Europe », Rue 89, 31 mai 2011.
[4] Antoine Guinard, « Un rapport officiel barre la route à Vedanta en Orissa », Aujourd’hui le monde, 19 août 2011.
[5] Kapembwa Sinkamba, « Vedanta : serial offending in Zambia too ? », Mines and communities, 28 décembre 2010.
[6] Lire « On achève bien les mineurs zambiens », Le Monde diplomatique, mai 2009.
[7] Arun Sudhaman, « Controversial mining giant Vedanta taps Senjam for new global comms role », Holmes Report, 6 juin 2011.
[8] Alex MacDonald, « Vedanta enters west africa with Liberia iron ore stake buy », Dow Jones Newswires, 8 août 2011.
[9] David Smith, « India starts trade talks with african countries in an effort to rival China, The Guardian, 23 mai 2011.
[10] Henry Foy, « India PM eyes trade, catch-up with China in Africa visit », Reuters, 23 mai 2011.
[11] John Vidal, « Indian agribusiness sets sights on land in east Africa », The Guardian, 24 août 2011.
[12] Lauriane Gay, « L’instrumentation politique des questions foncières en Ouganda » (PDF), Ceri, juin 2011, et Alain Vicky, « En Ouganda, les rois, l’Etat, la terre, Le Monde diplomatique, juillet 2001.
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