Documentaire de Maria-Rosa Bobbi et Michael Busse
(Italie, Allemagne, 2010, 53mn)
ZDF
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L’ascension irrésistible de Silvio Berlusconi dans la politique italienne remonte à 1994. Mais il avait adhéré dès 1978 à la loge P2, dissidente de la maçonnerie. Celle-ci a été déclarée illégale et dissoute par une loi spéciale en 1982, car elle était “un point d’ancrage en Italie des services secrets américains, dont l’intention était de tenir sous contrôle la vie politique italienne. Notamment en vue de promouvoir certaines réformes constitutionnelles, voire d’organiser un coup d’État.” La P2 était “une sentinelle attentive à ce que n’émerge pas le parti communiste et avait l’Italie en main. Nous tenions l’armée, la guardia di finanza, la police, tous dirigés par nos adhérents à la P2”, déclare ainsi son ancien “vénérable maître” Gelli.
En seize ans, Berlusconi a réussi à faire voter trente-six lois lui permettant d’obtenir soit une immunité, soit une prescription de ses délits – juges achetés, falsification de bilans, corruption, ententes illicites, etc. C’est lorsqu’il a commencé à s’en prendre à la Constitution, à la justice et à la télévision publique que d’aucuns ont vu ressurgir le spectre de la loge P2, dont les appuis dans les partis, les ministères, les services secrets, les tribunaux, les grandes banques et les médias avaient pour objectif la mise en place d’un régime autoritaire. Ce scénario doit-il être aujourd’hui écarté ?
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(Italie, Allemagne, 2010, 53mn)
ZDF
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© Popolo della Libertà / ZDF
Silvio Berlusconi à la Fête de la République (Festa della Repubblica)
Si les mises en examen et les histoires croustillantes avec des prostituées de luxe font aujourd’hui les gros titres des journaux, on oublie trop souvent le rôle de Berlusconi dans la loge P2.L’ascension irrésistible de Silvio Berlusconi dans la politique italienne remonte à 1994. Mais il avait adhéré dès 1978 à la loge P2, dissidente de la maçonnerie. Celle-ci a été déclarée illégale et dissoute par une loi spéciale en 1982, car elle était “un point d’ancrage en Italie des services secrets américains, dont l’intention était de tenir sous contrôle la vie politique italienne. Notamment en vue de promouvoir certaines réformes constitutionnelles, voire d’organiser un coup d’État.” La P2 était “une sentinelle attentive à ce que n’émerge pas le parti communiste et avait l’Italie en main. Nous tenions l’armée, la guardia di finanza, la police, tous dirigés par nos adhérents à la P2”, déclare ainsi son ancien “vénérable maître” Gelli.
En seize ans, Berlusconi a réussi à faire voter trente-six lois lui permettant d’obtenir soit une immunité, soit une prescription de ses délits – juges achetés, falsification de bilans, corruption, ententes illicites, etc. C’est lorsqu’il a commencé à s’en prendre à la Constitution, à la justice et à la télévision publique que d’aucuns ont vu ressurgir le spectre de la loge P2, dont les appuis dans les partis, les ministères, les services secrets, les tribunaux, les grandes banques et les médias avaient pour objectif la mise en place d’un régime autoritaire. Ce scénario doit-il être aujourd’hui écarté ?
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