Syrie-Liban, histoires de disparus
Depuis plus de deux mois, le régime syrien tente d’étouffer un mouvement de contestation sans précédent. Les disparitions se multiplient.
Plus de 8000 personnes auraient déjà été interpellées et jetées en prison. Une situation qui pousse les populations à venir se réfugier de l’autre côté de la frontière, au Liban.
Les témoignages sont inquiétants. Attaques à l’arme lourde, assassinats, enlèvements… Rien ne semble arrêter la répression. Or, ces pratiques sont bien connues au Liban, un pays sous contrôle militaire syrien pendant près de 30 ans.
A Beyrouth, des centaines de familles attendent toujours le retour de leurs proches, disparus sous la domination syrienne. Plus de 600 Libanais seraient ainsi détenus secrètement dans les geôles syriennes.
Installées sous une tente plantée en plein centre ville, ces familles mènent un combat pour la vérité. Elles exigent de Damas la libération d'un père, d'un mari ou d'un fils.
Géorgie : la terre promise des Boers
Tout commence en 2010, lors d’un voyage en Afrique du Sud du ministre géorgien de la Diaspora. La Géorgie peine à se nourrir et dépendrait, à plus de 80 % de denrées importées. Le gouvernement espère que les Boers contribueront à atténuer ce problème en investissant dans l’agriculture locale et en s’installant en Géorgie, riches d’un savoir-faire à transmettre.
Un projet qui paraît irréel et qui suscite beaucoup de scepticisme. Mais 90 fermiers boers ont visité les contreforts sud du Caucase ces 6 derniers mois. Les Boers, cette minorité blanche, commencent à se sentir à l’étroit en Afrique du Sud.
Le climat d’insécurité - 3.000 de ces fermiers auraient été tués depuis la fin de l’Apartheid, en 1994 - et la réforme agraire, qui a fait suite à la fin de l’Apartheid leur font craindre un scenario identique à celui du Zimbabwe voisin, où les fermiers blancs sont expropriés.
Pour François et Juanita Venter, Piet et Marty Kemp, la Géorgie est providentielle. Chacun paie son billet d’avion, coûteux, pour ce voyage entre la pointe sud de l’Afrique et Tbilissi. Une preuve de leur réel intérêt. Un grand pas qu’ils s’apprêtent à faire, un gouffre sépare ces Boers des paysans géorgiens, culturel, linguistique, technique, les climats et conditions de culture sont très différents. Mais le gouvernement géorgien leur offre des conditions très attrayantes : des conseils pour l’achat et le choix de leur future ferme, une fiscalité très faible, une terre vendue à prix cassé, à condition d’employer un certain nombre de Géorgiens sur leur exploitation…
Rwanda : le lac de l’espoir ?
Le lac Kivu, à l'ouest du Rwanda, présente une spécificité unique au monde : ses eaux profondes contiennent une énorme quantité de gaz dissout dans ses eaux profondes.
Ce phénomène de stockage des gaz a été découvert dans les années 40. Aujourd’hui, le gouvernement Rwandais a investi 20 millions de dollars dans l’exploitation de ces ressources naturelles. Grâce à l’extraction du méthane, le pays compte développer son économie en se plaçant au premier rang de producteur d’électricité de la région. L’objectif : devenir un pays émergent d'ici 2020. Si ces 300 km³ de dioxyde de carbone et ces 60 km³ de méthane comportent bien des dangers, ces ressources naturelles mais qui peuvent aussi être profitables…
Depuis plus de deux mois, le régime syrien tente d’étouffer un mouvement de contestation sans précédent. Les disparitions se multiplient.
Plus de 8000 personnes auraient déjà été interpellées et jetées en prison. Une situation qui pousse les populations à venir se réfugier de l’autre côté de la frontière, au Liban.
Les témoignages sont inquiétants. Attaques à l’arme lourde, assassinats, enlèvements… Rien ne semble arrêter la répression. Or, ces pratiques sont bien connues au Liban, un pays sous contrôle militaire syrien pendant près de 30 ans.
A Beyrouth, des centaines de familles attendent toujours le retour de leurs proches, disparus sous la domination syrienne. Plus de 600 Libanais seraient ainsi détenus secrètement dans les geôles syriennes.
Installées sous une tente plantée en plein centre ville, ces familles mènent un combat pour la vérité. Elles exigent de Damas la libération d'un père, d'un mari ou d'un fils.
Géorgie : la terre promise des Boers
Tout commence en 2010, lors d’un voyage en Afrique du Sud du ministre géorgien de la Diaspora. La Géorgie peine à se nourrir et dépendrait, à plus de 80 % de denrées importées. Le gouvernement espère que les Boers contribueront à atténuer ce problème en investissant dans l’agriculture locale et en s’installant en Géorgie, riches d’un savoir-faire à transmettre.
Un projet qui paraît irréel et qui suscite beaucoup de scepticisme. Mais 90 fermiers boers ont visité les contreforts sud du Caucase ces 6 derniers mois. Les Boers, cette minorité blanche, commencent à se sentir à l’étroit en Afrique du Sud.
Le climat d’insécurité - 3.000 de ces fermiers auraient été tués depuis la fin de l’Apartheid, en 1994 - et la réforme agraire, qui a fait suite à la fin de l’Apartheid leur font craindre un scenario identique à celui du Zimbabwe voisin, où les fermiers blancs sont expropriés.
Pour François et Juanita Venter, Piet et Marty Kemp, la Géorgie est providentielle. Chacun paie son billet d’avion, coûteux, pour ce voyage entre la pointe sud de l’Afrique et Tbilissi. Une preuve de leur réel intérêt. Un grand pas qu’ils s’apprêtent à faire, un gouffre sépare ces Boers des paysans géorgiens, culturel, linguistique, technique, les climats et conditions de culture sont très différents. Mais le gouvernement géorgien leur offre des conditions très attrayantes : des conseils pour l’achat et le choix de leur future ferme, une fiscalité très faible, une terre vendue à prix cassé, à condition d’employer un certain nombre de Géorgiens sur leur exploitation…
Rwanda : le lac de l’espoir ?
Le lac Kivu, à l'ouest du Rwanda, présente une spécificité unique au monde : ses eaux profondes contiennent une énorme quantité de gaz dissout dans ses eaux profondes.
Ce phénomène de stockage des gaz a été découvert dans les années 40. Aujourd’hui, le gouvernement Rwandais a investi 20 millions de dollars dans l’exploitation de ces ressources naturelles. Grâce à l’extraction du méthane, le pays compte développer son économie en se plaçant au premier rang de producteur d’électricité de la région. L’objectif : devenir un pays émergent d'ici 2020. Si ces 300 km³ de dioxyde de carbone et ces 60 km³ de méthane comportent bien des dangers, ces ressources naturelles mais qui peuvent aussi être profitables…
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