Par http://videos.arte.tv
(France, 2011, 42mn)
ARTE
Enfants prêcheurs du Brésil :
Adriana, 10 ans, prêche la bonne parole devant une assemblée de fidèles suspendus à ses lèvres. Le verbe facile, le geste sûr, elle harangue l’assistance, micro en main, pendant près d’une heure. Persuadée que la présence divine qui l’anime va transformer la vie de ceux qui l’écoutent.
A l’image du pays entier, Sumaré, une ville de 230 000 habitants dans l’Etat de São Paulo, possède de nombreuses églises évangéliques. Au Brésil, la religion évangélique monte en puissance. Le fer de lance de cette progression : les enfants, dont l’image de pureté attire des nouveaux fidèles. Ils prient avec ferveur, donnent de l’espoir à des gens désespérés, guérissent leurs maladies… Pour les fidèles en transe, ces enfants sont des icônes, des stars. Pour d’autres, ils ne sont que le fruit d’une épouvantable manipulation que personne n’ose dénoncer.
Il y a trois ans, l’Amérique latine comptait près de 6 000 enfants prêcheurs. Aujourd’hui, on ne connaît pas leur nombre, mais ils représentent un business florissant qui attire toujours plus de fidèles.
Bangkok coule :
Bienvenue à Samut Prakan, ou du moins ce qu’il en reste. Il y a dix ans, c’était un village de la banlieue de Bangkok, avec ses rues, ses voitures, ses habitations. Aujourd’hui, tout a disparu. Grignoté par les eaux, le littoral thaïlandais est totalement englouti.
Bangkok, l’ancienne Venise de l’Orient, s’est développée anarchiquement pendant des années. Aujourd’hui, c’est une mégapole trépidante de dix millions d’habitants, qui continue de déplier ses tentacules… Un processus naturel encore amplifié par le poids des gratte-ciel. Le béton recouvre tout : la plus grande partie de l’agglomération se trouve au-dessous du niveau de la mer. Et la ville toute entière s’enfonce de plusieurs centimètres par an. « Bangkok est condamnée ». Tous spécialistes confondus s’accordent à dépeindre des scénarios cauchemardesques. La Banque Mondiale estime que si rien n‘est fait rapidement, un million de personnes vivront dans des zone inondables. D’ici 2050, Bangkok sera sous les eaux.
Golfe du Mexique : pétrole en profondeur :
Après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril 2010, le géant pétrolier britannique BP a fait disperser des millions de litres de Corexite, un produit chimique toxique qui a empêché la marée noire de déferler sur les plages du Golfe du Mexique.
Aujourd’hui, d'importantes nappes de pétrole ont été découvertes par 1400 mètres de fond par des scientifiques de plusieurs universités américaines. Une découverte qui laisse à penser que l'estimation de la quantité de pétrole s'échappant de la plate-forme Deepwater a été largement sous-évaluée.
Ces nappes épaisses s’incrustent en grande quantité dans les profondeurs. Un dépôt toxique autrement plus dangereux que ce qui apparaît à la surface de l’eau. Les spécialistes s’accordent à dire que la quantité de pétrole se présente sur plusieurs couches, qui s'étagent sur trois, quatre ou cinq niveaux… Et ces nappes ont provoqué une baisse de 30% de la quantité d'oxygène dans la zone, menaçant de tuer la majorité de la faune marine
(France, 2011, 42mn)
ARTE
Enfants prêcheurs du Brésil :
Adriana, 10 ans, prêche la bonne parole devant une assemblée de fidèles suspendus à ses lèvres. Le verbe facile, le geste sûr, elle harangue l’assistance, micro en main, pendant près d’une heure. Persuadée que la présence divine qui l’anime va transformer la vie de ceux qui l’écoutent.
A l’image du pays entier, Sumaré, une ville de 230 000 habitants dans l’Etat de São Paulo, possède de nombreuses églises évangéliques. Au Brésil, la religion évangélique monte en puissance. Le fer de lance de cette progression : les enfants, dont l’image de pureté attire des nouveaux fidèles. Ils prient avec ferveur, donnent de l’espoir à des gens désespérés, guérissent leurs maladies… Pour les fidèles en transe, ces enfants sont des icônes, des stars. Pour d’autres, ils ne sont que le fruit d’une épouvantable manipulation que personne n’ose dénoncer.
Il y a trois ans, l’Amérique latine comptait près de 6 000 enfants prêcheurs. Aujourd’hui, on ne connaît pas leur nombre, mais ils représentent un business florissant qui attire toujours plus de fidèles.
Bangkok coule :
Bienvenue à Samut Prakan, ou du moins ce qu’il en reste. Il y a dix ans, c’était un village de la banlieue de Bangkok, avec ses rues, ses voitures, ses habitations. Aujourd’hui, tout a disparu. Grignoté par les eaux, le littoral thaïlandais est totalement englouti.
Bangkok, l’ancienne Venise de l’Orient, s’est développée anarchiquement pendant des années. Aujourd’hui, c’est une mégapole trépidante de dix millions d’habitants, qui continue de déplier ses tentacules… Un processus naturel encore amplifié par le poids des gratte-ciel. Le béton recouvre tout : la plus grande partie de l’agglomération se trouve au-dessous du niveau de la mer. Et la ville toute entière s’enfonce de plusieurs centimètres par an. « Bangkok est condamnée ». Tous spécialistes confondus s’accordent à dépeindre des scénarios cauchemardesques. La Banque Mondiale estime que si rien n‘est fait rapidement, un million de personnes vivront dans des zone inondables. D’ici 2050, Bangkok sera sous les eaux.
Golfe du Mexique : pétrole en profondeur :
Après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril 2010, le géant pétrolier britannique BP a fait disperser des millions de litres de Corexite, un produit chimique toxique qui a empêché la marée noire de déferler sur les plages du Golfe du Mexique.
Aujourd’hui, d'importantes nappes de pétrole ont été découvertes par 1400 mètres de fond par des scientifiques de plusieurs universités américaines. Une découverte qui laisse à penser que l'estimation de la quantité de pétrole s'échappant de la plate-forme Deepwater a été largement sous-évaluée.
Ces nappes épaisses s’incrustent en grande quantité dans les profondeurs. Un dépôt toxique autrement plus dangereux que ce qui apparaît à la surface de l’eau. Les spécialistes s’accordent à dire que la quantité de pétrole se présente sur plusieurs couches, qui s'étagent sur trois, quatre ou cinq niveaux… Et ces nappes ont provoqué une baisse de 30% de la quantité d'oxygène dans la zone, menaçant de tuer la majorité de la faune marine
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