par La rédaction
pour http://www.zdnet.fr
Malgré son adoption en 2009 par le Parlement, l’Allemagne a finalement décidé d’enterrer le filtrage des sites Internet dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie, la suppression à la source étant considérée comme plus efficace et sans risque de censure ou de surblocage.
Selon la presse allemande, le gouvernement d'Angela Merkel a finalement renoncé à appliquer une loi votée en 2009 et prévoyant des mesures de filtrage des sites Internet dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie.
Pendant plus d'un an, suppression à la source et filtrage ont été expérimentés. La coalition au pouvoir considère la suppression des contenus à la source comme plus efficace. Selon le site Deutsche Welle, le gouvernement a également tenu compte des risques de censure.
L'Allemagne rejoint les Pays-Bas
Comme le rappelle Numérama, l'Allemagne a été précédée par les Pays-Bas, autre pays à avoir abandonné le filtrage. Ce nouveau revirement pourrait peser sur les discussions à l'échelon européen où un projet de directive instaurant un blocage des sites doit être examiné en 2011.
En novembre 2010, le comité Libertés civiles de l'Europe émettait déjà des doutes quant à l'efficacité d'une telle mesure, purement cosmétique selon le membre et eurodéputé britannique Andrew Brons.
Aucun audit n'est prévu en France pour évaluer l'efficacité du filtrage
Plusieurs associations et acteurs de l'Internet, parmi lesquels les FAI, ont mis en garde les gouvernements sur les risques et les effets du filtrage, défendant les actions à la source. Un message qui n'a pas été entendu en France où la Loppsi 2 a été adoptée et promulguée le 15 mars.
Contrairement à l'Allemagne, le législateur et le gouvernement n'ont pas prévu de bilan d'étape du filtrage. Alors ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux s'était opposé durant les débats à l'Assemblée à ce que soit prévu par la loi un audit à deux échéances (un an et deux ans).
Il avait également bloqué la « mise en place d'un droit d'accès indirect de la CNIL afin de permettre aux responsables de sites placés sur la liste noire de disposer d'une voie de recours. » Quant à la liste noire des sites filtrés par décision administrative, elle sera tenue secrète.
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Malgré son adoption en 2009 par le Parlement, l’Allemagne a finalement décidé d’enterrer le filtrage des sites Internet dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie, la suppression à la source étant considérée comme plus efficace et sans risque de censure ou de surblocage.
Selon la presse allemande, le gouvernement d'Angela Merkel a finalement renoncé à appliquer une loi votée en 2009 et prévoyant des mesures de filtrage des sites Internet dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie.
Pendant plus d'un an, suppression à la source et filtrage ont été expérimentés. La coalition au pouvoir considère la suppression des contenus à la source comme plus efficace. Selon le site Deutsche Welle, le gouvernement a également tenu compte des risques de censure.
L'Allemagne rejoint les Pays-Bas
Comme le rappelle Numérama, l'Allemagne a été précédée par les Pays-Bas, autre pays à avoir abandonné le filtrage. Ce nouveau revirement pourrait peser sur les discussions à l'échelon européen où un projet de directive instaurant un blocage des sites doit être examiné en 2011.
En novembre 2010, le comité Libertés civiles de l'Europe émettait déjà des doutes quant à l'efficacité d'une telle mesure, purement cosmétique selon le membre et eurodéputé britannique Andrew Brons.
Aucun audit n'est prévu en France pour évaluer l'efficacité du filtrage
Plusieurs associations et acteurs de l'Internet, parmi lesquels les FAI, ont mis en garde les gouvernements sur les risques et les effets du filtrage, défendant les actions à la source. Un message qui n'a pas été entendu en France où la Loppsi 2 a été adoptée et promulguée le 15 mars.
Contrairement à l'Allemagne, le législateur et le gouvernement n'ont pas prévu de bilan d'étape du filtrage. Alors ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux s'était opposé durant les débats à l'Assemblée à ce que soit prévu par la loi un audit à deux échéances (un an et deux ans).
Il avait également bloqué la « mise en place d'un droit d'accès indirect de la CNIL afin de permettre aux responsables de sites placés sur la liste noire de disposer d'une voie de recours. » Quant à la liste noire des sites filtrés par décision administrative, elle sera tenue secrète.
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