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(France, 2011, 42mn)
ARTE
Israël
Depuis 2010, Israël fait face à déferlement d'immigrants clandestins en provenance d’Afrique. Plus particulièrement des Africains d'Erythrée, du Soudan, du Nigeria ou de Côte d'Ivoire… Rien que le nombre de réfugiés érythréens tournerait autour de 17.000 personnes.
Dans un quartier pauvre du sud de Tel Aviv, le pasteur Jeremiah Dairo, originaire du Nigéria a réussi à créer une petite paroisse dans une ancienne usine. Tous les soirs, il recueille ici 70 à 80 sans papiers, Africains pour la plupart. Sans argent, sans permis de travail, sans assurance. Et aucune chance de faire valoir un quelconque droit d’asile.
En Israël, seul un sans papier sur 100 a l’espoir d’être régularisé. Tous les autres sont considérés comme des intrus. La population est à cran : le racisme est palpable. Les réactions extrêmes aussi. Les citoyens israéliens manifestent une colère proportionnelle à l’arrivée des immigrés. Ici, on veut clairement éviter les mariages entre Africains et femmes juives.
En embuscade, derrière ces citoyens en colère, le parti du Likoud de Benyamin Netanyahou… favorable à la construction de « camps d’internement » supplémentaires. C'est là que les soldats amènent tous ceux qui pénètrent illégalement en territoire israélien. Depuis plus d’un an, plus aucune caméra n’est autorisée à témoigner du quotidien de ces réfugiés politiques dont le nombre s'est multiplié par 10. Le camp est au bord de l'asphyxie.
Sécurité nucléaire, un enjeu mondial
Derrière l’émotion suscitée par l'accident de Fukushima, l'inquiétude sur la sûreté globale des centrales nucléaires du monde entier a rapidement surgi.
Quelle est la réalité du risque nucléaire dans le monde ?
Il existe de réels sujets d’inquiétude, au cœur d’un dispositif pour autant globalement sous contrôle. Quant aux risques en tant que tels, ce ne sont pas forcément ceux brandis par certains militants plus ou moins informés – et qui pourraient être surpris de découvrir les « failles » que nous avons pu déceler. Inversement, certaines menaces évoquées restent parfois fantasmatiques.
Un écheveau que l’équipe d’ARTE Reportage a choisi de démêler, grâce à l'intervention de tous les acteurs de la filière nucléaire. Experts indépendants, militants anti-nucléaires, responsables incontournables, en première ligne en période crise. Mais surtout, des interlocuteurs méconnus, mais qui jouent un rôle central dans la sûreté, telle que l’association WANO, - World Association of Nuclear Operators-, fondée après Tchernobyl, qui mène ses propres investigations en parallèles aux autorités de sûreté nationales, dans le monde entier.
Aux Etats-Unis, depuis des années, des opérateurs américains issus du Nuclear Energy Institute-, relayés par des experts, soulèvent les risques que font encourir des centrales identiques à Fukushima. La centrale de Diablo Canyon, construite sur la côte ouest, tout près de la célèbre et menaçante faille de San Andreas, exposée au double risque sismique et tsunami, présente d’inquiétantes similitudes… Et ce n’est pas la seule.
Qu'en est-il des autres nations, et notamment des pays de l'Est, équipés de vieux réacteurs russes RMBK, les mêmes que ceux de Tchernobyl ? Et que font les nouvelles puissances, comme la Chine et l'Inde ? Enfin, la France et l'Europe sont-elles à l'abri ? Parmi les nombreuses questions posées, celle de la technologie des réacteurs, mais aussi le facteur humain et les failles dans l'organisation, notamment dans l'acheminement des générateurs de secours... Pour se rendre compte de la sûreté au quotidien, notre équipe a pu pénétrer dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au bord de la Mer du nord, et se rendre compte de la complexité de la gestion d'une telle installation au quotidien.
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(France, 2011, 42mn)
ARTE
Israël
Depuis 2010, Israël fait face à déferlement d'immigrants clandestins en provenance d’Afrique. Plus particulièrement des Africains d'Erythrée, du Soudan, du Nigeria ou de Côte d'Ivoire… Rien que le nombre de réfugiés érythréens tournerait autour de 17.000 personnes.
Dans un quartier pauvre du sud de Tel Aviv, le pasteur Jeremiah Dairo, originaire du Nigéria a réussi à créer une petite paroisse dans une ancienne usine. Tous les soirs, il recueille ici 70 à 80 sans papiers, Africains pour la plupart. Sans argent, sans permis de travail, sans assurance. Et aucune chance de faire valoir un quelconque droit d’asile.
En Israël, seul un sans papier sur 100 a l’espoir d’être régularisé. Tous les autres sont considérés comme des intrus. La population est à cran : le racisme est palpable. Les réactions extrêmes aussi. Les citoyens israéliens manifestent une colère proportionnelle à l’arrivée des immigrés. Ici, on veut clairement éviter les mariages entre Africains et femmes juives.
En embuscade, derrière ces citoyens en colère, le parti du Likoud de Benyamin Netanyahou… favorable à la construction de « camps d’internement » supplémentaires. C'est là que les soldats amènent tous ceux qui pénètrent illégalement en territoire israélien. Depuis plus d’un an, plus aucune caméra n’est autorisée à témoigner du quotidien de ces réfugiés politiques dont le nombre s'est multiplié par 10. Le camp est au bord de l'asphyxie.
Sécurité nucléaire, un enjeu mondial
Derrière l’émotion suscitée par l'accident de Fukushima, l'inquiétude sur la sûreté globale des centrales nucléaires du monde entier a rapidement surgi.
Quelle est la réalité du risque nucléaire dans le monde ?
Il existe de réels sujets d’inquiétude, au cœur d’un dispositif pour autant globalement sous contrôle. Quant aux risques en tant que tels, ce ne sont pas forcément ceux brandis par certains militants plus ou moins informés – et qui pourraient être surpris de découvrir les « failles » que nous avons pu déceler. Inversement, certaines menaces évoquées restent parfois fantasmatiques.
Un écheveau que l’équipe d’ARTE Reportage a choisi de démêler, grâce à l'intervention de tous les acteurs de la filière nucléaire. Experts indépendants, militants anti-nucléaires, responsables incontournables, en première ligne en période crise. Mais surtout, des interlocuteurs méconnus, mais qui jouent un rôle central dans la sûreté, telle que l’association WANO, - World Association of Nuclear Operators-, fondée après Tchernobyl, qui mène ses propres investigations en parallèles aux autorités de sûreté nationales, dans le monde entier.
Aux Etats-Unis, depuis des années, des opérateurs américains issus du Nuclear Energy Institute-, relayés par des experts, soulèvent les risques que font encourir des centrales identiques à Fukushima. La centrale de Diablo Canyon, construite sur la côte ouest, tout près de la célèbre et menaçante faille de San Andreas, exposée au double risque sismique et tsunami, présente d’inquiétantes similitudes… Et ce n’est pas la seule.
Qu'en est-il des autres nations, et notamment des pays de l'Est, équipés de vieux réacteurs russes RMBK, les mêmes que ceux de Tchernobyl ? Et que font les nouvelles puissances, comme la Chine et l'Inde ? Enfin, la France et l'Europe sont-elles à l'abri ? Parmi les nombreuses questions posées, celle de la technologie des réacteurs, mais aussi le facteur humain et les failles dans l'organisation, notamment dans l'acheminement des générateurs de secours... Pour se rendre compte de la sûreté au quotidien, notre équipe a pu pénétrer dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au bord de la Mer du nord, et se rendre compte de la complexité de la gestion d'une telle installation au quotidien.
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