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(France, 2011, 42mn)
ARTE
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(France, 2011, 42mn)
ARTE
Libye : coulisses d’une révolution avortée
C’était il y a moins de deux semaines… Les opposants au régime de Khadafi venaient de prendre le terminal pétrolier de Ras Lanouf. L’heure était à la joie et cette armée en devenir espérait marcher sur Tripoli.
Dans le même temps, à Benghazi, les industriels et hommes d’affaires tentaient de faire tourner l’économie, une façon à eux de participer à l’effort de guerre.
Mais les germes de la défaite étaient déjà perceptibles : des hommes mal armés, peu organisés, un conseil national débordé par la tâche à accomplir, le bruit des armes lourdes de Khadafi qui se rapprochait…
Entre la prise de Ras Lanouf le 5 mars et sa chute 6 jours plus tard, l’équipe d’ARTE Reportage a suivi ces heures où tout bascule, où l’optimisme change de camp. Tout est là, déjà. Même si personne ne parle encore de débâcle, de défaite.
Côte d’Ivoire : Abobo l’insurgée
Avec près de 2 millions d’habitants, le faubourg d’Abobo au nord d’Abidjan est, depuis quelques semaines, à l’avant garde du combat contre Laurent Gbagbo. C’est là que le jeudi 3 mars, une manifestation de femmes ivoiriennes soutenant Alassane Ouattara a été la cible de soldats qui ont ouvert le feu sur la foule depuis leurs véhicules blindés, tuant 7 manifestantes.
Le massacre ne doit rien au hasard. Depuis plusieurs semaines, cette banlieue misérable et surpeuplée, plantée le long des grandes avenues au nord d’Abidjan, est en état d’insurrection larvée. Et depuis le massacre du 3 mars, la police et l’armée fidèle à Laurent Gbagbo ne se risquent plus dans le dédale de ruelles du quartier.
A leur place, ce sont les jeunes du quartier, souvent très excités, armés de bâtons pour la plupart, qui contrôlent les entrées et sorties, échappant à toute autorité. Malheur à ceux qui sont suspectés de faire partie du camp d’en face.
Pour les habitants, la vie est comme suspendue, la plupart les magasins sont fermés, les prix des denrées de base - farine, bananes - ont doublé ou triplé, et le danger rôde partout. La nuit, de mystérieux commandos dits « invisibles », des rebelles supposés proches d’Alassane Ouattara, animent une guérilla contre les quelques loyalistes, soldats, miliciens, civils pro-Gbagbo, qui sont encore implantés dans le quartier. Face à cette situation de jour en jour plus instable, des milliers d’habitants ont décidé de fuir et errent dans Abidjan.
Malgré des conditions de tournage difficiles, plongée dans une banlieue insurgée, désormais en rébellion ouverte.
Nos sociétés face aux risques technologiques : le point de vue de Patrick Lagadec
Patrick Lagadec est directeur de recherche à l'Ecole Polytechnique (Département d'Economie, Laboratoire d'Économétrie).
Initiateur du concept de “Risque Technologique Majeur” dès les années 1970-80, il fut à l’origine de travaux spécifiquement consacrés à l’étude et au traitement des crises, que ces crises aient pour origine des problèmes de défaillance technique, de santé publique, de société.
Il analyse aujourd’hui, pour ARTE Reportage, la situation du Japon confronté à une catastrophe nucléaire.
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C’était il y a moins de deux semaines… Les opposants au régime de Khadafi venaient de prendre le terminal pétrolier de Ras Lanouf. L’heure était à la joie et cette armée en devenir espérait marcher sur Tripoli.
Dans le même temps, à Benghazi, les industriels et hommes d’affaires tentaient de faire tourner l’économie, une façon à eux de participer à l’effort de guerre.
Mais les germes de la défaite étaient déjà perceptibles : des hommes mal armés, peu organisés, un conseil national débordé par la tâche à accomplir, le bruit des armes lourdes de Khadafi qui se rapprochait…
Entre la prise de Ras Lanouf le 5 mars et sa chute 6 jours plus tard, l’équipe d’ARTE Reportage a suivi ces heures où tout bascule, où l’optimisme change de camp. Tout est là, déjà. Même si personne ne parle encore de débâcle, de défaite.
Côte d’Ivoire : Abobo l’insurgée
Avec près de 2 millions d’habitants, le faubourg d’Abobo au nord d’Abidjan est, depuis quelques semaines, à l’avant garde du combat contre Laurent Gbagbo. C’est là que le jeudi 3 mars, une manifestation de femmes ivoiriennes soutenant Alassane Ouattara a été la cible de soldats qui ont ouvert le feu sur la foule depuis leurs véhicules blindés, tuant 7 manifestantes.
Le massacre ne doit rien au hasard. Depuis plusieurs semaines, cette banlieue misérable et surpeuplée, plantée le long des grandes avenues au nord d’Abidjan, est en état d’insurrection larvée. Et depuis le massacre du 3 mars, la police et l’armée fidèle à Laurent Gbagbo ne se risquent plus dans le dédale de ruelles du quartier.
A leur place, ce sont les jeunes du quartier, souvent très excités, armés de bâtons pour la plupart, qui contrôlent les entrées et sorties, échappant à toute autorité. Malheur à ceux qui sont suspectés de faire partie du camp d’en face.
Pour les habitants, la vie est comme suspendue, la plupart les magasins sont fermés, les prix des denrées de base - farine, bananes - ont doublé ou triplé, et le danger rôde partout. La nuit, de mystérieux commandos dits « invisibles », des rebelles supposés proches d’Alassane Ouattara, animent une guérilla contre les quelques loyalistes, soldats, miliciens, civils pro-Gbagbo, qui sont encore implantés dans le quartier. Face à cette situation de jour en jour plus instable, des milliers d’habitants ont décidé de fuir et errent dans Abidjan.
Malgré des conditions de tournage difficiles, plongée dans une banlieue insurgée, désormais en rébellion ouverte.
Nos sociétés face aux risques technologiques : le point de vue de Patrick Lagadec
Patrick Lagadec est directeur de recherche à l'Ecole Polytechnique (Département d'Economie, Laboratoire d'Économétrie).
Initiateur du concept de “Risque Technologique Majeur” dès les années 1970-80, il fut à l’origine de travaux spécifiquement consacrés à l’étude et au traitement des crises, que ces crises aient pour origine des problèmes de défaillance technique, de santé publique, de société.
Il analyse aujourd’hui, pour ARTE Reportage, la situation du Japon confronté à une catastrophe nucléaire.
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