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ARTE
Haïti : les oubliés des Mornes
A Petit Goave, au sud de Port au Prince, 80 % des 180.000 habitants de la commune vivent dans les Mornes, l'intérieur des terres. 27 ONG sont présentes en ville mais une seule, l'ONG française Solidarités International, intervient auprès des populations rurales des Mornes.
Il faut plusieurs heures de 4x4 ou de motos tout terrain pour accéder dans ces vallons pentus où la terre ne cesse de s'éroder suite aux multiples cyclones, aux pluies diluviennes et à une
déforestation dramatique. Et le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est venu aggraver encore la situation des habitants des Mornes.
Relancer l'agriculture en fournissant des semences et construire des points d'eau propre, telles sont les missions menées par les équipes de Solidarités International. Avec une dernière urgence, le choléra, qui maintenant gagne l'intérieur des terres.
Irak : les pétrodollars de la discorde
Du gaz, du pétrole, des phosphates, du souffre… Les sous sols de la région d’Anbar, au Sud-Ouest de Bagdad, sont les plus riches d’Irak en ressources naturelles. La région, en grande majorité sunnite et longtemps contrôlée par Al-Qaïda est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises.
Au-delà de la compétition internationale que se livrent les compagnies d’exploitation pétrolières internationales - Total a perdu le marché au profit de compagnies Sud-Coréenne et Kazakh -, la remise en exploitation de la nappe de gaz d’Akkas, pourrait mettre le feu aux poudres du conflit qui oppose le gouvernement central et le gouvernorat local.
Bagdad souhaite exporter le gaz d’Akkas vers l’Union Européenne et prévient « Le gouvernement a l’armée avec lui pour faire respecter et honorer les contrats que nous avons passés » . « Nous couperons la main de celui qui viendra voler notre bien » rétorquent les autorités de la province d’Anbar, soutenues par les chefs des tribus sunnites de la région. Pour être entendus, ils ont mobilisé les anciens combattants de la fameuse « Armée du Réveil d’Al Anbar », - levée pour chasser les militants d’Al-Qaïda de Ramadi et de Falluja en 2006 -, et affirment qu’ils ne laisseront pas Bagdad s’emparer des ressources dont ils ont besoin pour développer l’économie locale et créer des emplois.
Naître en Centrafrique
Elles ont 13, 14 ans et donnent naissance à leur premier enfant. Une situation tristement banale en République Centrafricaine. Plus d'une adolescente sur six met au monde un enfant chaque année. Un enfant sur sept meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an, soit 85 enfants pour 1000 naissances.
Quand elle ne travaille pas aux champs, Marie-Claude, exerce le métier de sage-femme. Elle met au monde environ 60 naissances par semaine. Avec les moyens du bord… Par manque de d’infrastructures, de nombreuses jeunes filles mettent leur enfant au monde sans soins, seules ou assistées d’autres femmes du village. Celles qui se présentent à l’hôpital de Bangui ont les moyens de se payer les soins, autour de 15 euros pour une naissance : le prix de deux sacs de riz…
Selon l’évaluation de l’Unicef, environ une femme sur 16 décède lors de l’accouchement en Afrique Centrale. En Europe, ce risque est évalué à 1 sur 8.000 naissances.
(France, 2010, 42mn)A Petit Goave, au sud de Port au Prince, 80 % des 180.000 habitants de la commune vivent dans les Mornes, l'intérieur des terres. 27 ONG sont présentes en ville mais une seule, l'ONG française Solidarités International, intervient auprès des populations rurales des Mornes.
Il faut plusieurs heures de 4x4 ou de motos tout terrain pour accéder dans ces vallons pentus où la terre ne cesse de s'éroder suite aux multiples cyclones, aux pluies diluviennes et à une
déforestation dramatique. Et le tremblement de terre du 12 janvier 2010 est venu aggraver encore la situation des habitants des Mornes.
Relancer l'agriculture en fournissant des semences et construire des points d'eau propre, telles sont les missions menées par les équipes de Solidarités International. Avec une dernière urgence, le choléra, qui maintenant gagne l'intérieur des terres.
Irak : les pétrodollars de la discorde
Du gaz, du pétrole, des phosphates, du souffre… Les sous sols de la région d’Anbar, au Sud-Ouest de Bagdad, sont les plus riches d’Irak en ressources naturelles. La région, en grande majorité sunnite et longtemps contrôlée par Al-Qaïda est aujourd’hui l’objet de nombreuses convoitises.
Au-delà de la compétition internationale que se livrent les compagnies d’exploitation pétrolières internationales - Total a perdu le marché au profit de compagnies Sud-Coréenne et Kazakh -, la remise en exploitation de la nappe de gaz d’Akkas, pourrait mettre le feu aux poudres du conflit qui oppose le gouvernement central et le gouvernorat local.
Bagdad souhaite exporter le gaz d’Akkas vers l’Union Européenne et prévient « Le gouvernement a l’armée avec lui pour faire respecter et honorer les contrats que nous avons passés » . « Nous couperons la main de celui qui viendra voler notre bien » rétorquent les autorités de la province d’Anbar, soutenues par les chefs des tribus sunnites de la région. Pour être entendus, ils ont mobilisé les anciens combattants de la fameuse « Armée du Réveil d’Al Anbar », - levée pour chasser les militants d’Al-Qaïda de Ramadi et de Falluja en 2006 -, et affirment qu’ils ne laisseront pas Bagdad s’emparer des ressources dont ils ont besoin pour développer l’économie locale et créer des emplois.
Naître en Centrafrique
Elles ont 13, 14 ans et donnent naissance à leur premier enfant. Une situation tristement banale en République Centrafricaine. Plus d'une adolescente sur six met au monde un enfant chaque année. Un enfant sur sept meurt avant d'avoir atteint l'âge d'un an, soit 85 enfants pour 1000 naissances.
Quand elle ne travaille pas aux champs, Marie-Claude, exerce le métier de sage-femme. Elle met au monde environ 60 naissances par semaine. Avec les moyens du bord… Par manque de d’infrastructures, de nombreuses jeunes filles mettent leur enfant au monde sans soins, seules ou assistées d’autres femmes du village. Celles qui se présentent à l’hôpital de Bangui ont les moyens de se payer les soins, autour de 15 euros pour une naissance : le prix de deux sacs de riz…
Selon l’évaluation de l’Unicef, environ une femme sur 16 décède lors de l’accouchement en Afrique Centrale. En Europe, ce risque est évalué à 1 sur 8.000 naissances.
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1 commentaire:
hi
i am new here
just wana say hi to all
DxSEO
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