Laboratoires pharmaceutiques. Etudes truquées...
Pouvons-nous encore avoir confiance dans les chercheurs et les laboratoires pharmaceutiques ? Dans les grands spécialistes qui conseillent l’OMS ? Dans les grandes entreprises qui s’occupent de notre santé ? Dans les revues qui publient les études ?
En surfant sur le net, je trouve quelques articles qui parlent de Scott S. Reuben, anesthésiste qui a reconnu avoir trafiqué de très nombreuses études de recherche médicale. Il a d’ailleurs été inculpé par le Tribunal de Boston au mois de janvier 2010, dans un silence médiatique en Europe toujours aussi important.
Voici quelques liens en anglais :
En effet, le seul article en français que j’ai trouvé sur ce sujet date du mois de mars 2009 et a été écrit par Pharmacritique.
Nous savons depuis plusieurs années maintenant que nous ne pouvons pas faire confiance aux études lorsqu’elles ont été diligentées par les laboratoires qui les conçoivent.
Peut-on être juge et parti ?
Les laboratoires conçoivent les médicaments, et ensuite, effectuent des études qui sont publiées dans des journaux médicaux sérieux et reconnus comme ayant un certain poids.
Pour pouvoir bénéficier de l’appui de ces journaux, comme The Lancet, il faut présenter des études draconiennes, bien menées et surtout sans faille.
Pourtant dernièrement, un article d’alter info indiquait que The Lancet roulait pour Big Pharma.
On découvre qu’au moins un chercheur a biaisé des études ( 21 études suspectes au moins) , entre autre une étude sur le célébrex, anti inflammatoire non stéroïdien.
Combien d’autres auront eu le même parcours pour toucher l’argent des laboratoires ?
Iront-ils comme Scott S. Reuben se dénoncer aux autorités et seront-ils sanctionnés ?
Cela fait quelques années que Marcia Angell avait dénoncé les manipulations de la recherche clinique et le contrôle de l’information par les firmes. Elle a d’ailleurs écrit un livre que je vous invite à lire : « les vérités sur les compagnies pharmaceutiques ».
Nous avions déjà eu droit aux manipulations des études sur le Vioxx par Merck , qui a malheureusement entrainé de nombreux décès avant d’être retiré du marché en 2004.
Nous avons droit aussi à des études publiées sous le nom de plume renommé d’un médecin , mais écrit réellement par des rédacteurs professionnels payés par un laboratoire.
Le livre de Philippe Pignarre nous en apprend beaucoup sur : « le grand secret de l’industrie pharmaceutique » ( titre de son livre).
Entre autre chose que pour survivre Big Pharma doit user de stratégies commerciales car il n’y a plus de nouvelles molécules qui permettraient d’avoir un blockbuster.
Aussi, ils falsifient les études, ou ils lancent des vaccins. Un vaccin étant le moyen de ne pas contracter une maladie, [même si on n’y est pas exposé et que notre organisme peut très bien lutter tout seul].
Ainsi, ils ont lancé le vaccin contre les papilloma virus : le Gardasil. Vaccin qui lutte contre le cancer du col de l’utérus, du moins d’après la publicité car, en fait il est sensé protéger les jeunes filles des infections à papilloma virus . Il existe plus de 100 sortes de papilloma virus , mais seulement 4 sont utilisés dans ce vaccin. Les papillomas virus sont fréquents et sont la plupart du temps éliminés spontanément par l’organisme. Cependant certaines lésions provoquées par les papilloma virus seraient susceptibles de devenir cancéreuses.
Raccourci fréquemment utilisé : le Gardasil protège du cancer du col de l’utérus. On peut d’ailleurs le remarquer sur le site même du laboratoire Merck : « GARDASIL® est un Vaccin contre le cancer du col de l’utérus, les lésions précancéreuses génitales (du col, de la vulve et du vagin) et les verrues génitales liés aux Papillomavirus 6, 11, 16 et 18. »
L’efficacité de ce vaccin ne peut pas être prouvée pour l’instant car pour qu’un cancer du col de l’utérus se développe il faut plus d’une dizaine d’années. De plus, les papilloma virus ne sont pas les seuls responsables de ce cancer : le tabac l’est aussi, entre autre comme nous l’apprend Martin Winckler dans cet article sur ce sujet. Du reste le cancer du col de l’utérus est au treizième rang des cancers, et a beaucoup reculé ces dernières années, entre autre grâce au dépistage fréquent. Cette propagande ne poserait aucun problème si les effets indésirables ne se dénombraient pas par milliers. Des jeunes filles en pleine forme sont décédées suite à cette vaccination, l’EMEA surveille et certaines ont eu des troubles neurologiques graves. 29 décès au moins outre atlantique…
Alors nous savions que les experts ne déclaraient pas forcément leurs conflits d’intérêt, maintenant on apprend que les laboratoires, avec l’aide de certains médecins biaisent les études, qu’ils développent des vaccins à l’efficacité non prouvée et dangereux
Nous avons pu avoir un bon aperçu de cette intoxication avec la gabegie du vaccin contre la grippe A, nous avons déjà vu les problèmes liés au scandale de la vaccination contre l’hépatite B, je ne reviendrai pas dessus.
Mais voilà maintenant je me pose des questions, peut on encore faire confiance aux médecins, qui nous prescrivent peut être des médicaments insuffisamment testés, fabriqués par des laboratoires pharmaceutiques, qui vendent leurs produits, qui réalisent les études sur leur efficacité et leurs effets secondaires et en assurent la promotion par des délégués médicaux ?J’aimerai savoir où se trouve le comité d’éthique dans ces cas là ? Pourquoi n’avons-nous pas droit à des recommandations qui permettraient de s’assurer que les firmes ne nous mentent pas à tout bout de champ ??
Quand le commerce passe avant l’éthique, nous assistons à la mise en danger de notre santé et ceci n’en est qu’un tout petit exemple...
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