Source : http://ddc.arte.tv
english SYRIA: IMPLICATIONS FOR REGIONAL CRISIS
english SYRIA: IMPLICATIONS FOR REGIONAL CRISIS
Les acteurs régionaux et
internationaux observent avec la plus grande attention l’évolution de la
situation en Syrie. En effet, la crise syrienne a des conséquences qui
dépassent largement le cadre de son territoire : migrations,
instabilité, enjeux économiques… Le Dessous des Cartes passe en revue
les relations que la Syrie entretient avec ses voisins pour tenter de
comprendre leurs positions respectives à l’égard de la crise syrienne.
Lectures
- Moyen-Orient n° 12 - Dossier « La Syrie, le régime Al-Assad en sursis »
- 11 & 12 2011
- "La Tunisie et l’Égypte tentent de trouver la voie de la transition démocratique, la Libye découvre la liberté après quarante-deux années de règne de Mouammar Kadhafi… La Syrie vient de vivre un « été de l’autoritarisme ». Les images qui nous parviennent de villes comme Hama ou Homs montrent une répression des plus féroces du régime de Bachar Al-Assad contre son peuple. Depuis le 15 mars 2011, début des protestations, au moins 2 600 personnes ont perdu la vie, selon l’ONU. Le président syrien a bien appris la leçon : un dictateur ne doit jamais reconnaître son manque de légitimité, erreur qui avait coûté leur « trône » à Zine el-Abidine ben Ali et à Hosni Moubarak. Au mois de juillet 2011, beaucoup d’analystes pensaient que le ramadan allait signer la fin d’un régime en sursis et de plus en plus isolé. Or, fin septembre, le clan Al-Assad régnait toujours sur Damas. Le dossier de notre numéro revient notamment sur la construction du pouvoir du parti Baas afin de mieux comprendre les enjeux que poserait la fin du régime tant pour les Syriens que pour la région (...)" Extrait de l'éditorial.À commander sur le site : http://www.moyenorient-presse.com/?p=1010
- Arabie heureuse ? - Outre-Terre n° 29
- 11/2011
- Les divers articles du dossier intitulé "Arabie heureuse ?" de ce numéro d'Outre-Terre se répartissent en huit chapitres :
- Arabies du Monde
- Cloisons maghrébines
- Première tunisienne
- La campagne de Libye
- Au pays des Sphinx
- Échelles du Levant
- Infortune du Golfe
- Psychanalyse et Géopolitique
À commander sur le site : http://outreterre.com/?p=566
- Le « printemps arabe » : un premier bilan
- « Révoltes ou révolutions, les soulèvements populaires apparus dans le monde arabe en 2011 ont renversé ou défient toujours les régimes autoritaires et leurs autocrates délégitimés. Mouvements d’affirmation sociale, politique et identitaire, portés par des exigences de liberté et d’égalité, de reconnaissance et de redistribution, ils ont balayé la fiction de "l’exception arabe" et rouvert le champ des possibles au Maghreb et au Moyen-Orient.Pour quelles transitions, vers quels horizons ? Déstabilisation de la région, crispation des acteurs, démocratisation des structures, récupération des aspirations, radicalisation des options, explosion des conflits, émancipation des peuples... ?Au-delà des traits communs aux sociétés arabes contemporaines, les scénarios varient d’un pays à l’autre. Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, Syrie, Jordanie, Yémen, Bahreïn, Arabie saoudite, etc., ils sont tous concernés, directement ou indirectement, par des épisodes plus ou moins répressifs, plus ou moins sanglants. Quels premiers grands bilans tirer de ces soulèvements ? Quelles promesses contiennent-ils et quels risques pèsent sur leurs aboutissements ? La mise à plat de la genèse du « printemps arabe », de ses acteurs sociopolitiques locaux, nationaux et internationaux, de ses facteurs culturels, démographiques et économiques, mais aussi des rôles joués par l’Europe et les États-Unis, aide à lire un réel particulièrement complexe et, plus loin, à évaluer le potentiel libérateur d’une dynamique de changement social et d’autodétermination ». Éditorial par Bichara Khader.À commander sur le site : www.cetri.be/spip.php?rubrique138
Ailleurs sur le web
- Un œil sur la Syrie
- syrie.blog.lemonde.fr/
- Ignace Leverrier, ancien diplomate en poste dans plusieurs pays arabes du Maghreb et du Machreq, chercheur arabisant et auteur de nombreux ouvrages et articles s'est vu confié par le journal Le Monde un blog : « Un œil sur la Syrie ». L'auteur y livre ses études et commentaires sur l'actualité syrienne et y accueille des invités : syrie.blog.lemonde.fr
- Populations déplacées
- www.unhcr.org/pages/49e486a76.html#
- Selon le site du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ce sont près d'un million de réfugiés, majoritairement irakiens, qui sont accueillis sur le territoire de la République arabe syrienne.Le HCR en assiste moins de 10 %. En ce début septembre 2012, Le Haut commissaire aux réfugiés, António Guterres, et l'envoyée spéciale du HCR, Angelina Jolie, débutaient un périple régional et rencontraient des réfugiés syriens lors d'une visite, notamment au camp Za'atri en Jordanie (www.unhcr.org/504eff8a9.html).Adrian Edwards, porte-parole du HCR à Genève, déclarait pendant ce temps que le nombre total de Syriens inscrits en tant que réfugiés ou en attente d'enregistrement s'élevait à plus de 250 000 personnes. Plus de la moitié recherchent la sécurité en Turquie et en Jordanie.Le HCR espère plus de 40 millions de dollars pour financer ses opérations d'assistance. www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=42823&Cr=Syria&Cr1=#.UE8di67gCCA
- Non alignés
- www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12593
- "Tout indique que le retour de l’Égypte au premier plan du mouvement des non alignés sera la grande nouvelle qui sortira de la réunion au sommet cette semaine à Téhéran. Le sommet devrait se concentrer sur trois principales questions pour l’Asie de l’Ouest : la crise syrienne, le nucléaire iranien et l’épanouissement des relations Égypte-Iran."C'est en commençant ainsi son article que M. K. Bhadrakumar, diplomate des services indiens des Affaires étrangères, rend compte des enjeux du sommet des non alignés, qui s'est déroulé jusqu'au 31 août 2012, à Téhéran.Alors que le président égyptien Mohammed Morsi déclarait que l'organisation avait "un devoir éthique de soutenir la révolution en Syrie", la délégation syrienne quittait la salle :
- Nouvelles routes de la soie et colliers de perles
- www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/the-new-silk-road-chinas-energy-strategy-in-the-greater-middle-east
- Le Washington Institute se détermine comme ayant vocation à promouvoir une compréhension équilibrée et réaliste des intérêts américains au Moyen-Orient et des politiques qui les préservent.
Le docteur Christina Lin était invitée, en avril 2011, par l'Institut à analyser la présence chinoise au "Grand Moyen-Orient" et plus particulièrement dans la "région des quatre mers", là où se situe la Syrie. Elle examine dans son rapport la manière dont l'empreinte croissante de Pékin porte atteinte aux intérêts américains et à ceux de ses alliés.
Une carte de son étude superpose les routes anciennes, celles dites de la soie, et les nouvelles, notamment celles des ressources énergétiques.
- Al-Qaida en Syrie
- www.cfr.org/syria/al-qaedas-specter-syria/p28782
- La reconnaissance la plus
franche de l'importance du rôle d'Al-Qaida est venue début août 2012
d’un article publié par Ed Husain sur le site internet du CFR (Council
on Foreign Relations).
Ed Husain est directeur de recherche sur le Moyen-Orient et l'un des principaux analystes du CFR sur les mouvements islamistes politiques au Moyen-Orient. Deux anciens secrétaires d'État siègent au conseil d'administration du CFR : Colin Powell et Madeleine Albright.
L'auteur rend compte de l'importance du rôle d'Al-Qaida dans la guerre civile en Syrie et son rôle auprès des bataillons de l'armée syrienne libre.
L'américain Bill Van Auken, politicien du Socialist Equality Party, en offre une réflexion critique et inquiète : wsws.org/articles/2012/aug2012
- Syrie - Israël : l'eau du Golan
- icsr.info/publications/papers/1303987888ICSR_AtkinPaperSeries_MunaDajani.pdf
- L'International Centre for
the study of the radicalisation and political violence (ICSR) est un
partenariat qui regroupe cinq grandes institutions académiques : le King
's College London, l'université de Pennsylvanie, le centre
interdisciplinaire de Herzliya (Israël), l'Institut jordanien de
diplomatie et l'université de Georgetown.
Y sont également affiliés le Centre for Policy Research de New Delhi et le Pakistan Institute of Peace Studies à Islamabad.
ICSR est donc la première initiative du genre qui permet à des institutions académiques arabes et israéliennes de travailler ensemble.
La fondation Atkin permet à l'ICSR d'offrir à de jeunes chercheurs une résidence à Londres durant quatre mois et d'y produire une synthèse de leurs recherches.
Ici, Muna Dajani, palestinienne qui allie des connaissances sur le développement des infrastructures de l'eau, les conflits environnementaux et la justice de l'eau, propose une étude de mars 2011 intitulée : "Dry Peace : Syria – Israel and the Water of the Golan".
Agenda
- Louvre : le nouveau département des Arts de l’Islam
- Le département des Arts de l’Islam est le dernier-né des départements du musée du Louvre.Créé en 2003, en chantier depuis 2008, il ouvre ses portes le 22 septembre 2012 dans des espaces entièrement nouveaux et repensés, donnant ainsi à ses collections la place qu’elles méritent au sein du musée.Vingt ans après le grand chantier de la pyramide, la création du nouveau département des Arts de l’Islam au sein du musée du Louvre représente une étape décisive dans l’histoire du palais et du musée.À la fois architectural, culturel, artistique et civilisationnel, ce nouveau département, sous la direction de Sophie Makariou, convie le visiteur à un véritable voyage sensible au cœur de sa collection islamique. Carrefour de dialogue entre les cultures, il présente la face lumineuse d’une civilisation qui engloba en son sein une humanité infiniment variée et riche.Ce sont les architectes Mario Bellini et Rudy Ricciotti qui ont relevé le défi de couvrir la cour Visconti d’une verrière ondulante qui crée une surface de 2 800 m2 d’exposition tout en préservant les façades historiques.Le département des Arts de l’Islam expose près de 3 000 œuvres originaires de l’Espagne à l’Inde, datant du VIIIe au XIXe siècle.Et il conserve 18 000 œuvres issues des collections du Louvre et d’un dépôt important consenti par le musée des Arts Décoratifs en 2005.
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