Par http://www.zdnet.fr
Publié le mardi 03 janvier 2012
Développé par Fujitsu, ce programme sera capable de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à ses auteurs.
Comme de nombreux pays, le Japon est victime depuis plusieurs années d'attaques informatiques contre ses institutions. Il y a quelques mois, les collectivités territoriales, le Parlement, des ambassades mais aussi des consulats japonais dans neuf pays ont été piratés ou infectés. Sans parler de fleurons de l'industrie comme Mitsubishi.
Une situation qui inquiète les autorités. Selon la presse locale, ces dernières planchent depuis trois ans sur un malware défensif, un virus d'Etat en somme, capable de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à ses auteurs.
Législation
Le malware en question et les équipements associés de détection seraient développés par Fujitsu et aurait déjà nécessité un investissement de 1,8 million d'euros.
Pour autant, une telle arme informatique intégrée dans les réseaux et les équipements des sites sensibles de l'Etat n'est pas autorisée par la loi nippone. La législation interdit en effet le développement de virus.
Selon le quotidien Yomiri Shibum, le gouvernement pourrait donc proposer un texte permettant son utilisation à grande échelle dans un cadre précis ayant pour objectif de contrer les cyber-attaques. A l'heure actuelle, le virus est testé dans un environnement fermé.
Les virus deviennent de plus en plus une arme de défense (voire d'attaque) pour les Etats. On se souviendra de Stuxnet, visant principalement les installations nucléaires iraniennes et qui aurait été développé par les Etats-Unis et Israël.
Publié le mardi 03 janvier 2012
Développé par Fujitsu, ce programme sera capable de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à ses auteurs.
Comme de nombreux pays, le Japon est victime depuis plusieurs années d'attaques informatiques contre ses institutions. Il y a quelques mois, les collectivités territoriales, le Parlement, des ambassades mais aussi des consulats japonais dans neuf pays ont été piratés ou infectés. Sans parler de fleurons de l'industrie comme Mitsubishi.
Une situation qui inquiète les autorités. Selon la presse locale, ces dernières planchent depuis trois ans sur un malware défensif, un virus d'Etat en somme, capable de détecter une attaque extérieure, de la neutraliser et de remonter à ses auteurs.
Législation
Le malware en question et les équipements associés de détection seraient développés par Fujitsu et aurait déjà nécessité un investissement de 1,8 million d'euros.
Pour autant, une telle arme informatique intégrée dans les réseaux et les équipements des sites sensibles de l'Etat n'est pas autorisée par la loi nippone. La législation interdit en effet le développement de virus.
Selon le quotidien Yomiri Shibum, le gouvernement pourrait donc proposer un texte permettant son utilisation à grande échelle dans un cadre précis ayant pour objectif de contrer les cyber-attaques. A l'heure actuelle, le virus est testé dans un environnement fermé.
Les virus deviennent de plus en plus une arme de défense (voire d'attaque) pour les Etats. On se souviendra de Stuxnet, visant principalement les installations nucléaires iraniennes et qui aurait été développé par les Etats-Unis et Israël.
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