Eric Woerth dont on connaît l’humour « taquin » a déclaré : « Si on ne fait pas de déficit, alors le prix à payer dans un certain nombre d’années sera beaucoup plus important »
Ce n’est, toutefois pas l’avis des parlementaires de l’UMP, qui, s’il font bonne figure devant les télévisions ou au micro des radios commencent à prendre conscience de l’aggravation dramatique des finances de la maison France.
La protection sociale, vantée par nos ministres et élus de la majorité présidentielle (comme étant le filet de sécurité, permettant à la France, de mieux encaisser la crise que les autres pays) est tellement mal en point que les parlementaires de l’UMP ont décidé ... de faire des économies.
C’est vrai que lorsqu’Eric Woerth reconnaît que : "140 milliards d’euros, c’est le montant que pourrait atteindre le déficit public en France cette année" on se dit qu’il va falloir beaucoup d’imagination pour limiter l’hémorragie.
Devant un tel défit, on pense immédiatement qu’une redistribution de la fiscalité, même temporaire, comme diminuer ou supprimer le bouclier fiscal ou les allègements de charges de la loi TEPA ou augmenter tout simplement les impôts de façon générale seraient des pistes normales. Mais le Chef de l’Etat et l’écho gouvernemental et parlementaire de la majorité l’ont réaffirmé : Pas touche au bouclier fiscal, ni à TEPA et pas d’augmentation des impôts !
Alors comment faire ?
A l’UMP on a des pistes et l’homme "qui a arrêté la langue de bois", à savoir : Jean-François Copé
Et Jean-François Copé sait s’y prendre pour diminuer la dette : Jean-François Copé, Le chef des députés UMP a proposé mardi au gouvernement de faire "un milliard d’euros" d’économies dès 2010, lors d’un point sur les "états-généraux de la dépense publique" suggérant par exemple, de "fiscaliser" ... les indemnités des accidents du travail. Il propose ainsi de soumettre les indemnités journalières/accident du travail (IJ/AT) au même régime que les autres IJ, pour une recette de ... 150 millions.
L’UMP veut aussi une "augmentation" de 0,5% "du taux de cotisation chômage des fonctionnaires au titre de la solidarité", pour une "recette supplémentaire d’environ ... 400 Millions d’euros, lit-on dans un document sur le chiffrage des mesures envisagées.- source Les Echos Mais à part ça, pas d’augmentation des impôts, taxes ou cotisations ...
Le gouvernement ne voulant pas être en reste propose par la voix d’Eric Woerth de : Généraliser en 2010 une expérimentation en cours qui permet de suspendre le versement des ces indemnités à un salarié en arrêt de travail, sur la base d’un avis négatif d’un médecin envoyé par l’employeur. Mesure, toutefois, qualifiée d’ "inacceptable" par le principal syndicat des médecins- Source France Soir
Hé ho ! les français : ça fait une "formidable" économie de 550 millions ... sur votre dos exclusivement !
Le problème est connu de tous : Baisse des cotisations, allègements de charges sur les heures supplémentaires et surtout chômage endémique. Eric Woerth de son côté joue au naïf et : "met la baisse des recettes sur le compte de la fatalité. "On ne peut pas combattre cette chute des recettes. Je ne sais pas comment ça se passera en 2011 et 2012", a dit M. Woerth. "On maîtrise le plus possible les dépenses dans le respect de la qualité des soins, et nous verrons comment ça se passe pour les rentrées", a-t-il ajouté avant de conclure : "Les rentrées reprendront quand le chômage cessera d’augmenter" - Source Nouvel Obs
On se demande bien ce qui ferait baisser le chômage et surtout à quelle date ? Si Monsieur Woerth a pris connaissance du rapport de l’OIT (auprès duquel son Président est allé faire un discours très "jauressien") il va falloir de 6 à 8 ans après une reprise de la croissance :
"Tenant compte de la prévision du Fonds monétaire international de contraction de l’économie mondiale de 1,3 %, l’organisation table désormais sur un record absolu de 210 à 239 millions de chômeurs sur la planète pour l’année, soit un taux de chômage compris entre 6,8 et 7,4 % ... / ...
"si des mesures audacieuses ne sont pas prises rapidement, la crise de l’emploi persistera bien après [...] que l’économie mondiale aura renoué avec la croissance", se prolongeant d’au moins 6 à 8 ans. Déjà, les "faillites d’entreprises se multiplient à un rythme effréné" dans tous les secteurs, constate l’OIT soulignant que les pays développés devraient compter plus de 35 % des sans-emploi dans le monde (pour une main d’oeuvre constituant 16 % des quelque 3,3 milliards d’actifs recensés) ... / ...
Le tout alors que 2009 devrait "correspondre à la pire performance mondiale jamais enregistrée en terme de création d’emplois", sachant que la croissance démographique implique l’arrivée chaque année de 45 millions de personnes sur le marché du travail ... / ... " Source Le Devoir
Rien à ajouter Monsieur Woerth ?
Le sujet ne laisse personne indifférent et on peut voir fleurir, ici ou là, des propositions ou réactions
Ainsi, celle de Jean Arthuis (majorité présidentielle) qui remet en cause le bouclier fiscal pour mieux supprimer ... l’ISF.
Les arguments qu’il avance pourraient être avancés par n’importe quel élu de gauche : "Le bouclier fiscal, outre ses incohérences, devient un amplificateur de défiscalisations et autres opérations d’optimisation fiscale. Cette dérive contredit la volonté qui avait présidé à la mise en place de ce fameux bouclier. Il est évident que les conséquences sont tout à fait abusives et injustifiables. De tels effet condamnent le bouclier fiscal qui avait déjà été mis à rude épreuve, il y a trois mois, lors de la création de la taxe de 1,1% sur les revenus fonciers et mobiliers destinée à financer la généralisation du R.S.A. La démonstration avait ainsi été faite qu’il revient comme un boomerang lorsque, malheureusement, il doit être procédé à une augmentation d’un impôt sur le revenu !"
Et propose de recourir à la TVA : Ce serait selon lui la seule façon de faire financer notre protection sociale par des produits et services conçus hors territoire. Mais il semble que le produit de la TVA ne peut y suffire, il faudra donc également recourir à l’impôt sur le revenu ... / ... L’idéal serait plutôt de créer une tranche d’impôt supplémentaire autour de 100 000 euros, soit 200 000 euros pour un couple sans enfant, et 300 000 pour un couple avec deux enfants. Cela permettrait aux personnes soumises à l’ISF de ne pas se trouver dispensées d’impôt sur le revenu parce que l’on a investi aux Antilles ou réalisé des travaux sur un monument historique... On est ici aux antipodes de la justice sociale dit-il. - Source AC Franchise
Mais, on pouvait lire le 06 Janvier 2009 : "Dans une interview au quotidien économique Les Echos, le sénateur centriste Jean Arthuis s’est déclaré favorable à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). "Je préconise la suppression de l’ISF et du bouclier fiscal, lequel produit des injustices insupportables" Bien joué pour les plus gros patrimoines !!!
Du côté des syndicats, François Chérèque au sujet des dernières annonces du Chef de l’Etat déclare : "Il dit qu’on va annuler les niches sociales. Mais la pire des niches sociales aujourd’hui en France, c’est le bouclier fiscal (...) dans lequel on a une réduction de CSG, une réduction de CRDS pour les plus hauts revenus. Donc on ne peut pas remettre en cause les inégalités et laisser celle-là" - Source Nouvel Obs
Et qui va payer les dernières idées du gouvernement et de l’UMP ?
Comme l’indique François Chérèque, certainement pas les plus aisés, qui sont de toute façon exonérés de toute cotisation, taxe ou impôt nouveaux par le généreux bouclier fiscal ! Et pourtant, ils sont bien à plaindre ... Car crise financière et économique aidant, les très très riches ne sont plus que très riches. Nous avons pour preuve cette dépêche trouvée sur AFP/ Google :
La crise a fait chuter le nombre de millionnaires dans le monde en 2008 à 8,6 millions de personnes soit un million et demi de moins qu’en 2007, selon une étude publiée mercredi.
Les millionnaires, qui étaient 10,1 millions en 2007, ont vu leur fortune totale fondre : elle est désormais estimée à 32.800 milliards de dollars pour 2008, soit 7.900 milliards de moins que l’année précédente, selon l’étude annuelle de la banque d’affaires Merrill Lynch et de la société de conseil Capgemini. L’étude, qui ne prend en compte que la fortune hors résidence principale, distingue également la catégorie des "très fortunés", définis par un patrimoine plus de 30 millions de dollars.
"Ce déclin sans précédent efface les deux ans de croissance soutenue de 2006 et 2007, ramenant à la fois le nombre de millionnaires et leur patrimoine à un niveau inférieur à celui enregistré en 2005", note Gilles Dard, président de l’activité gestion privée France et Europe continentale de Merrill Lynch.
Non, c’est trop horrible !!!! Mais attendez ...
Néanmoins, Les auteurs de l’étude prévoient que le patrimoine des riches va recommencer à croître, en moyenne de 8% par an d’ici à 2013 pour atteindre 48.500 milliards de dollars, surtout en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique ... / ...
Ouf ! on a eu peur !!!
Les Etats-Unis restent cependant le pays comptant le plus grand nombre de riches (2,46 millions) devant le Japon (1,366 million) et l’Allemagne (810.000). La Chine ravit la quatrième place à la Grande-Bretagne (364.000 contre 362.000)
Et la pauvre petite France direz- vous ?
Et bien la France se classe, comme en 2007 ... sixième (346.000)
Ce cataclysme qui frappe nos amis les très riches (A t-on prévu une cellule de soutien psychologique au Ministère des Finances ?) est en train de mettre à mal une des ides phares du gouvernement : Grâce à la loi TEPA, les personnes soumises à l’ISF peuvent investir dans des PME et faire reculer les fermetures d’entreprises et par extension le chômage
La réalité est plus prosaïque : Les PME, auxquelles était promis 1,1 milliard d’euros de la part des assujettis à l’ISF l’an dernier, n’en ont perçu aujourd’hui que 800 millions. En six mois, les fonds d’investissement reconnaissent n’avoir placé que 16 % des capitaux collectés. Un an après cette première collecte, achevée le 15 juin 2008, le quart des fonds n’est toujours pas parvenu aux entreprises : seuls 800 millions d’euros ont été investis, estime Bercy, qui s’apprête à durcir la loi pour qu’une telle déconvenue ne se reproduise pas l’an prochain.
Cette donnée n’est d’ailleurs qu’approximative, car le gouvernement n’a pas les moyens de suivre l’état d’avancement de chaque souscription au capital de PME, lorsqu’elles transitent par des véhicules de placement collectif (holdings, FCPI, FIP, etc.). - Source Les Echos
Devant une telle situation, il était clair qu’il fallait "arrêter la langue de bois", mettre fin à ce scandale et fiscaliser d’urgence ... les indemnités des accidents du travail.
CQFD UMP !!!
par (son site) jeudi 25 juin 2009
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La protection sociale, vantée par nos ministres et élus de la majorité présidentielle (comme étant le filet de sécurité, permettant à la France, de mieux encaisser la crise que les autres pays) est tellement mal en point que les parlementaires de l’UMP ont décidé ... de faire des économies.
C’est vrai que lorsqu’Eric Woerth reconnaît que : "140 milliards d’euros, c’est le montant que pourrait atteindre le déficit public en France cette année" on se dit qu’il va falloir beaucoup d’imagination pour limiter l’hémorragie.
Devant un tel défit, on pense immédiatement qu’une redistribution de la fiscalité, même temporaire, comme diminuer ou supprimer le bouclier fiscal ou les allègements de charges de la loi TEPA ou augmenter tout simplement les impôts de façon générale seraient des pistes normales. Mais le Chef de l’Etat et l’écho gouvernemental et parlementaire de la majorité l’ont réaffirmé : Pas touche au bouclier fiscal, ni à TEPA et pas d’augmentation des impôts !
Alors comment faire ?
A l’UMP on a des pistes et l’homme "qui a arrêté la langue de bois", à savoir : Jean-François Copé
Et Jean-François Copé sait s’y prendre pour diminuer la dette : Jean-François Copé, Le chef des députés UMP a proposé mardi au gouvernement de faire "un milliard d’euros" d’économies dès 2010, lors d’un point sur les "états-généraux de la dépense publique" suggérant par exemple, de "fiscaliser" ... les indemnités des accidents du travail. Il propose ainsi de soumettre les indemnités journalières/accident du travail (IJ/AT) au même régime que les autres IJ, pour une recette de ... 150 millions.
L’UMP veut aussi une "augmentation" de 0,5% "du taux de cotisation chômage des fonctionnaires au titre de la solidarité", pour une "recette supplémentaire d’environ ... 400 Millions d’euros, lit-on dans un document sur le chiffrage des mesures envisagées.- source Les Echos Mais à part ça, pas d’augmentation des impôts, taxes ou cotisations ...
Le gouvernement ne voulant pas être en reste propose par la voix d’Eric Woerth de : Généraliser en 2010 une expérimentation en cours qui permet de suspendre le versement des ces indemnités à un salarié en arrêt de travail, sur la base d’un avis négatif d’un médecin envoyé par l’employeur. Mesure, toutefois, qualifiée d’ "inacceptable" par le principal syndicat des médecins- Source France Soir
Hé ho ! les français : ça fait une "formidable" économie de 550 millions ... sur votre dos exclusivement !
Le problème est connu de tous : Baisse des cotisations, allègements de charges sur les heures supplémentaires et surtout chômage endémique. Eric Woerth de son côté joue au naïf et : "met la baisse des recettes sur le compte de la fatalité. "On ne peut pas combattre cette chute des recettes. Je ne sais pas comment ça se passera en 2011 et 2012", a dit M. Woerth. "On maîtrise le plus possible les dépenses dans le respect de la qualité des soins, et nous verrons comment ça se passe pour les rentrées", a-t-il ajouté avant de conclure : "Les rentrées reprendront quand le chômage cessera d’augmenter" - Source Nouvel Obs
On se demande bien ce qui ferait baisser le chômage et surtout à quelle date ? Si Monsieur Woerth a pris connaissance du rapport de l’OIT (auprès duquel son Président est allé faire un discours très "jauressien") il va falloir de 6 à 8 ans après une reprise de la croissance :
"Tenant compte de la prévision du Fonds monétaire international de contraction de l’économie mondiale de 1,3 %, l’organisation table désormais sur un record absolu de 210 à 239 millions de chômeurs sur la planète pour l’année, soit un taux de chômage compris entre 6,8 et 7,4 % ... / ...
"si des mesures audacieuses ne sont pas prises rapidement, la crise de l’emploi persistera bien après [...] que l’économie mondiale aura renoué avec la croissance", se prolongeant d’au moins 6 à 8 ans. Déjà, les "faillites d’entreprises se multiplient à un rythme effréné" dans tous les secteurs, constate l’OIT soulignant que les pays développés devraient compter plus de 35 % des sans-emploi dans le monde (pour une main d’oeuvre constituant 16 % des quelque 3,3 milliards d’actifs recensés) ... / ...
Le tout alors que 2009 devrait "correspondre à la pire performance mondiale jamais enregistrée en terme de création d’emplois", sachant que la croissance démographique implique l’arrivée chaque année de 45 millions de personnes sur le marché du travail ... / ... " Source Le Devoir
Rien à ajouter Monsieur Woerth ?
Le sujet ne laisse personne indifférent et on peut voir fleurir, ici ou là, des propositions ou réactions
Ainsi, celle de Jean Arthuis (majorité présidentielle) qui remet en cause le bouclier fiscal pour mieux supprimer ... l’ISF.
Les arguments qu’il avance pourraient être avancés par n’importe quel élu de gauche : "Le bouclier fiscal, outre ses incohérences, devient un amplificateur de défiscalisations et autres opérations d’optimisation fiscale. Cette dérive contredit la volonté qui avait présidé à la mise en place de ce fameux bouclier. Il est évident que les conséquences sont tout à fait abusives et injustifiables. De tels effet condamnent le bouclier fiscal qui avait déjà été mis à rude épreuve, il y a trois mois, lors de la création de la taxe de 1,1% sur les revenus fonciers et mobiliers destinée à financer la généralisation du R.S.A. La démonstration avait ainsi été faite qu’il revient comme un boomerang lorsque, malheureusement, il doit être procédé à une augmentation d’un impôt sur le revenu !"
Et propose de recourir à la TVA : Ce serait selon lui la seule façon de faire financer notre protection sociale par des produits et services conçus hors territoire. Mais il semble que le produit de la TVA ne peut y suffire, il faudra donc également recourir à l’impôt sur le revenu ... / ... L’idéal serait plutôt de créer une tranche d’impôt supplémentaire autour de 100 000 euros, soit 200 000 euros pour un couple sans enfant, et 300 000 pour un couple avec deux enfants. Cela permettrait aux personnes soumises à l’ISF de ne pas se trouver dispensées d’impôt sur le revenu parce que l’on a investi aux Antilles ou réalisé des travaux sur un monument historique... On est ici aux antipodes de la justice sociale dit-il. - Source AC Franchise
Mais, on pouvait lire le 06 Janvier 2009 : "Dans une interview au quotidien économique Les Echos, le sénateur centriste Jean Arthuis s’est déclaré favorable à la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). "Je préconise la suppression de l’ISF et du bouclier fiscal, lequel produit des injustices insupportables" Bien joué pour les plus gros patrimoines !!!
Du côté des syndicats, François Chérèque au sujet des dernières annonces du Chef de l’Etat déclare : "Il dit qu’on va annuler les niches sociales. Mais la pire des niches sociales aujourd’hui en France, c’est le bouclier fiscal (...) dans lequel on a une réduction de CSG, une réduction de CRDS pour les plus hauts revenus. Donc on ne peut pas remettre en cause les inégalités et laisser celle-là" - Source Nouvel Obs
Et qui va payer les dernières idées du gouvernement et de l’UMP ?
Comme l’indique François Chérèque, certainement pas les plus aisés, qui sont de toute façon exonérés de toute cotisation, taxe ou impôt nouveaux par le généreux bouclier fiscal ! Et pourtant, ils sont bien à plaindre ... Car crise financière et économique aidant, les très très riches ne sont plus que très riches. Nous avons pour preuve cette dépêche trouvée sur AFP/ Google :
La crise a fait chuter le nombre de millionnaires dans le monde en 2008 à 8,6 millions de personnes soit un million et demi de moins qu’en 2007, selon une étude publiée mercredi.
Les millionnaires, qui étaient 10,1 millions en 2007, ont vu leur fortune totale fondre : elle est désormais estimée à 32.800 milliards de dollars pour 2008, soit 7.900 milliards de moins que l’année précédente, selon l’étude annuelle de la banque d’affaires Merrill Lynch et de la société de conseil Capgemini. L’étude, qui ne prend en compte que la fortune hors résidence principale, distingue également la catégorie des "très fortunés", définis par un patrimoine plus de 30 millions de dollars.
"Ce déclin sans précédent efface les deux ans de croissance soutenue de 2006 et 2007, ramenant à la fois le nombre de millionnaires et leur patrimoine à un niveau inférieur à celui enregistré en 2005", note Gilles Dard, président de l’activité gestion privée France et Europe continentale de Merrill Lynch.
Non, c’est trop horrible !!!! Mais attendez ...
Néanmoins, Les auteurs de l’étude prévoient que le patrimoine des riches va recommencer à croître, en moyenne de 8% par an d’ici à 2013 pour atteindre 48.500 milliards de dollars, surtout en Amérique du Nord et en Asie-Pacifique ... / ...
Ouf ! on a eu peur !!!
Les Etats-Unis restent cependant le pays comptant le plus grand nombre de riches (2,46 millions) devant le Japon (1,366 million) et l’Allemagne (810.000). La Chine ravit la quatrième place à la Grande-Bretagne (364.000 contre 362.000)
Et la pauvre petite France direz- vous ?
Et bien la France se classe, comme en 2007 ... sixième (346.000)
Ce cataclysme qui frappe nos amis les très riches (A t-on prévu une cellule de soutien psychologique au Ministère des Finances ?) est en train de mettre à mal une des ides phares du gouvernement : Grâce à la loi TEPA, les personnes soumises à l’ISF peuvent investir dans des PME et faire reculer les fermetures d’entreprises et par extension le chômage
La réalité est plus prosaïque : Les PME, auxquelles était promis 1,1 milliard d’euros de la part des assujettis à l’ISF l’an dernier, n’en ont perçu aujourd’hui que 800 millions. En six mois, les fonds d’investissement reconnaissent n’avoir placé que 16 % des capitaux collectés. Un an après cette première collecte, achevée le 15 juin 2008, le quart des fonds n’est toujours pas parvenu aux entreprises : seuls 800 millions d’euros ont été investis, estime Bercy, qui s’apprête à durcir la loi pour qu’une telle déconvenue ne se reproduise pas l’an prochain.
Cette donnée n’est d’ailleurs qu’approximative, car le gouvernement n’a pas les moyens de suivre l’état d’avancement de chaque souscription au capital de PME, lorsqu’elles transitent par des véhicules de placement collectif (holdings, FCPI, FIP, etc.). - Source Les Echos
Devant une telle situation, il était clair qu’il fallait "arrêter la langue de bois", mettre fin à ce scandale et fiscaliser d’urgence ... les indemnités des accidents du travail.
CQFD UMP !!!
par (son site) jeudi 25 juin 2009
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