
C’est une proposition concrète qui doit rassembler derrière elle les millions de citoyens dont l’impuissance politique est programmée dans la constitution.
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir
“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
En lisant les 6 chapitres de ce site, vous comprendrez pourquoi si vous voulez changer quoi que ce soit dans le fonctionnement actuel de notre société, vous devez faire de ce message votre seule revendication : de son application découlera tout le reste. Afin de comprendre concrètement la force de ce message prenez maintenant quelques minutes pour lire les six chapitres du site, ils sont très courts.“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
Les chapitres vont à l’essentiel et vous trouverez en bas de chaque page des sons, vidéos, documents et liens, pour approfondir le sujet.
Découvrez maintenant ce qu’est vraiment une démocratie.
- Chapitre 1 : Le constat d’impuissance du peuple
- Chapitre 2 : La France est-elle une démocratie
- Chapitre 3 : L’élection n’est pas la démocratie
- Chapitre 4 : Au cœur du problème notre constitution
- Chapitre 5 : Ecrire une meilleure constitution
- Chapitre 6 : Conclusion
- Le pouvoir politique sert les intérêts d’une minorité d’ultra-riches contre l’intérêt général
(cf. ci dessous problème central de la création monétaire abandonnée aux banques privées) - Se servir du pouvoir confié par le peuple contre l’intérêt général est un abus de pouvoir
- Un régime démocratique devrait avant toute chose protéger le peuple des abus de pouvoirs
- La constitution n’organise aucun contre-pouvoir, le peuple n’est pas protégé et la situation ne peut qu’empirer
A écouter – Les abus de pouvoir
Voici 2 exemple d’abus de pouvoir de nos représentants aux conséquences dramatiques.
1. Comment la création monétaire nationale a été offerte aux banques privées.
Télécharger le mp3 – (extrait de la conférence d’Etienne Chouard)
A lui seul ce premier exemple explique la quasi-totalité des problèmes économiques actuels et leurs conséquences dramatiques sur les peuples.
Pour en savoir plus sur ce sujet lisez cette page : Reprendre le contrôle de la monnaie
2. Comment le chômage est institutionnalisé dans les textes Européens !
Télécharger le mp3 – (extrait de la conférence d’Etienne Chouard)
1. Comment la création monétaire nationale a été offerte aux banques privées.
Télécharger le mp3 – (extrait de la conférence d’Etienne Chouard)
A lui seul ce premier exemple explique la quasi-totalité des problèmes économiques actuels et leurs conséquences dramatiques sur les peuples.
Pour en savoir plus sur ce sujet lisez cette page : Reprendre le contrôle de la monnaie
2. Comment le chômage est institutionnalisé dans les textes Européens !
Télécharger le mp3 – (extrait de la conférence d’Etienne Chouard)
Notre régime est en théorie le plus protecteur des peuples et pourtant le peuple n’est plus protégé. Comment une telle situation est-elle possible en démocratie ?
- Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
- La constitution de la Ve République transfère le pouvoir du peuple à des représentants
- L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants (voir chapitre suiv.)
- La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
- On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.
Démocratie ?
Les mots ont un sens : le mot démocratie n’est pas adapté pour décrire le régime actuellement pratiqué en France, ce sont deux choses différentes et même opposées.
La démocratie ce sont des institutions précises (utilisées pendant 200 ans à Athènes) qui garantissent au peuple (« demos« ) qu’il conserve le pouvoir, on dit qu’il est souverain. La démocratie est selon la formule d’Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Un tel régime garantit que les représentant du peuple sont ses serviteurs, et qu’ils utilisent le pouvoir qui leur est confié pour le bien de l’intérêt général.
Les fondateurs de nos régimes soit disant démocratiques — dont le vrai nom est en fait « gouvernement représentatif »— ne voulaient pas d’une démocratie, bien au contraire. Sieyès en France et Madison aux États-Unis, tenaient à écarter le peuple des décisions politiques, et ne s’en cachaient nullement.
C’est par un curieux retournement de vocabulaire que le mot démocratie s’est mis, dès le début du XIXe siècle, à qualifier un régime qui la méprisait pourtant explicitement dès l’origine.
Aujourd’hui, le fait d’appeler démocratie son strict contraire nous emprisonne dans une glu intellectuelle qui nous empêche de formuler une alternative sérieuse : nous n’arrivons pas à désigner l’ennemi car l’ennemi a pris le nom de l’ami, LE NOM de ce qui le détruirait. Tenant cette place stratégique, l’ennemi nous empêche de l’occuper.
Je répète donc : nous ne sommes pas en démocratie, c’est un simple constat. Et seule une véritable démocratie rendrait le pouvoir au peuple.
La démocratie ce sont des institutions précises (utilisées pendant 200 ans à Athènes) qui garantissent au peuple (« demos« ) qu’il conserve le pouvoir, on dit qu’il est souverain. La démocratie est selon la formule d’Abraham Lincoln : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
Un tel régime garantit que les représentant du peuple sont ses serviteurs, et qu’ils utilisent le pouvoir qui leur est confié pour le bien de l’intérêt général.
Les fondateurs de nos régimes soit disant démocratiques — dont le vrai nom est en fait « gouvernement représentatif »— ne voulaient pas d’une démocratie, bien au contraire. Sieyès en France et Madison aux États-Unis, tenaient à écarter le peuple des décisions politiques, et ne s’en cachaient nullement.
C’est par un curieux retournement de vocabulaire que le mot démocratie s’est mis, dès le début du XIXe siècle, à qualifier un régime qui la méprisait pourtant explicitement dès l’origine.
Aujourd’hui, le fait d’appeler démocratie son strict contraire nous emprisonne dans une glu intellectuelle qui nous empêche de formuler une alternative sérieuse : nous n’arrivons pas à désigner l’ennemi car l’ennemi a pris le nom de l’ami, LE NOM de ce qui le détruirait. Tenant cette place stratégique, l’ennemi nous empêche de l’occuper.
Je répète donc : nous ne sommes pas en démocratie, c’est un simple constat. Et seule une véritable démocratie rendrait le pouvoir au peuple.
- L’élection permet essentiellement de choisir parmi des candidats déjà présélectionnés par des partis politiques
- Une campagne électorale coûte cher, se faire élire coûte très cher, le soutien de puissances d’argent est indispensable
- Obtiennent donc des pouvoirs sans contre-pouvoir les membres d’une caste politique qui forment une oligarchie et sont redevables de leur élection à des puissances d’argent
- La véritable démocratie n’utilisait pas l’élection mais le tirage au sort pour choisir ses représentants
- De plus la véritable démocratie confiait des pouvoir limités à ses représentants pour un mandat court
- Et enfin la véritable démocratie organisait des contre-pouvoirs efficaces
L’élection est utilisée en France depuis 200 ans et a toujours provoqué mécaniquement le résultat inverse : le pouvoir des riches toujours, le pouvoir des pauvres jamais. Vous en subissez chaque jour les conséquences (cf. chapitre 1).
Elle n’a jamais été un outil démocratique et pourtant nous vouons un culte quasi religieux à l’élection. Le tirage au sort est à redécouvrir.
Comprendre le tirage au sort
Vous avez probablement des objections au concept du tirage au sort, mais prenez le temps de savoir de quoi il s’agit vraiment. Vos objections ont déjà été soulevées et réglées par la constitution de la démocratie athénienne. Si le concept du tirage au sort a été « oublié » de toutes nos pseudo démocraties et effacé de notre mémoire collective, c’est qu’il est une menace pour le petit nombre qui nous gouverne. Écoutez ce qui suit et vous comprendrez qu’il ne s’agit pas de « donner le pouvoir au hasard, à n’importe qui », ce n’est pas une loterie, c’est beaucoup plus intelligent que cela. 1. Comprendre le tirage au sort en 5 minutes.
Télécharger le mp3 – (Interview Reporterre.net, 11.02.2011)
2. Tableau comparatif « Élection vs. Tirage au sort » page 6 de ce document
Centralite_du_tirage_au_sort_en_democratie.pdf
Le principe de l’élection est fondamentalement aristocratique car il doit permettre de désigner les meilleurs pour gouverner (aristos). Or aujourd’hui c’est le meilleur communiquant qui est consacré par l’élection. Associer le mot démocratie et le mot élection est donc un profond contresens, une erreur aux conséquences terribles qui consiste à caractériser la démocratie par la procédure qui est sa pire ennemie, sa négation absolue. Cette inversion du sens des mots est très gênante pour résister au régime ainsi mal nommé (l’oligarchie nommée démocratie) puisqu’il devient impossible de simplement désigner l’adversaire (l’oligarchie), de même que l’objectif (la démocratie). C’est très habile. Cette façon d’utiliser un mot pour un autre est une arme anti-résistance et elle porte un nom : la novlangue (Orwell, 1984).
Nous devons impérativement à partir de maintenant refuser d’utiliser le terme démocratie pour décrire son contraire, c’est le début d’une prise de conscience.
Télécharger le mp3 – (Interview Reporterre.net, 11.02.2011)
2. Tableau comparatif « Élection vs. Tirage au sort » page 6 de ce document
Centralite_du_tirage_au_sort_en_democratie.pdf
Le principe de l’élection est fondamentalement aristocratique car il doit permettre de désigner les meilleurs pour gouverner (aristos). Or aujourd’hui c’est le meilleur communiquant qui est consacré par l’élection. Associer le mot démocratie et le mot élection est donc un profond contresens, une erreur aux conséquences terribles qui consiste à caractériser la démocratie par la procédure qui est sa pire ennemie, sa négation absolue. Cette inversion du sens des mots est très gênante pour résister au régime ainsi mal nommé (l’oligarchie nommée démocratie) puisqu’il devient impossible de simplement désigner l’adversaire (l’oligarchie), de même que l’objectif (la démocratie). C’est très habile. Cette façon d’utiliser un mot pour un autre est une arme anti-résistance et elle porte un nom : la novlangue (Orwell, 1984).
Nous devons impérativement à partir de maintenant refuser d’utiliser le terme démocratie pour décrire son contraire, c’est le début d’une prise de conscience.
Les citoyens français n’ont pas décidé un beau jour d’élire leurs représentants. Le principe de l’élection des chefs (qui devraient en fait être nos serviteurs) est inscrit dans notre constitution, la loi supérieure du pays. Savez-vous qui a écrit la constitution ?
- La constitution doit établir les limites du pouvoir protectrices de l’intérêt général
- Notre constitution a été écrite par des élus et des hommes exerçant le pouvoir
- Il y a conflit d’intérêt : celui qui a le pouvoir ne doit jamais déterminer les limites de son propre pouvoir
- Toute personne intéressée au pouvoir ne doit pas participer à la rédaction de la constitution
- La constitution doit donc être écrite par le peuple puis votée par lui.
Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les limites de leurs propres pouvoirs
Depuis la nuit des temps, ce sont les hommes au pouvoir, ou les hommes candidats au pouvoir, qui se chargent d’écrire eux-mêmes les règles du pouvoir.
Ceci est un vice majeur qui rend impossible l’honnêteté dans ce texte fondateur de la Cité. En effet, les hommes politiques professionnels, qu’ils soient actuellement au pouvoir ou même seulement candidats au pouvoir, sont juges et parties dans le processus constituant, ce qui les conduit naturellement à tricher et à mettre en place des contrôles factices ou à refuser aux citoyens les moyens de résister les plus importants, notamment entre deux élections.
- Par exemple, ils vont trouver tous les défauts au référendum d’initiative populaire pour mettre leur propre pouvoir à l’abri du contrôle direct des citoyens, au lieu de défendre l’intérêt général.
- Autres exemples importants : ils vont s’arranger pour ne prévoir ni le décompte ni les effets des votes blancs qui permettraient aux électeurs de refuser simplement tous les candidats en présence, et encore moins le mandat impératif qui permettrait de contrôler que les élus ont bien respecté leurs promesses électorales.
- Ils vont autoriser le cumul des mandats et leur renouvellement indéfini, alors qu’on sait que le pouvoir corrompt et qu’il faut donc le faire tourner souvent, comme une indispensable hygiène démocratique.
- Etc.
Pour que peuple puisse écrire sa constitution, il devra confier cette tâche à une Assemblée Constituante. Pour désigner les membres de cette assemblée il ne faudra pas passer par l’élection qui est anti-démocratique (voir chapitre précédent), mais par le tirage au sort. C’est par cette étape primordiale que passe le combat contre tous les abus de pouvoir, et c’est pourquoi tout est dit dans ce message :
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les limites de leurs propres pouvoirs
“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
Pour tirer au sort cette Assemblée Constituante on peut imaginer plusieurs techniques. Voici dans le chapitre suivant une proposition de processus qui aboutirait en une année à l’écriture d’une constitution protectrice de l’intérêt général.“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
Voici donc une proposition parmi d’autres de processus constituant qui aboutirait sans aucun doute à l’écriture d’une meilleure constitution. On peut sûrement faire encore mieux, si vous voulez en débattre rejoignez le Forum du Plan C
Phase 1 : Sélection citoyenne.
- Chaque citoyen à partir de 18 ans (?) désigne parmi ses connaissances 3 personnes (?) aux qualités compatibles avec l’intérêt général. Il ne s’agit pas forcement de compétence.
Les qualités recherchées seraient par exemple : honnêteté, bravoure, désintéressement, patience, ouverture au débat, capacité d’analyse etc. Nous en connaissons tous autour de nous. - Contrairement à une élection, personne n’est candidat.
- Toute personne peut être désignée à l’exclusion des parlementaires, ministres ou juges actuels.
- Important : ceux qui auront écrit et voté la Constitution seront par conséquent inéligibles pour longtemps.
- A l’issue de cette première étape, des personnes auront été de nombreuses fois désignées, d’autres peu, d’autres jamais.
Nous aurons alors une liste de 500.000, 1 million ou peut être 2 millions de personnes, composée de femmes et d’hommes de toutes origines et de tout statut social et qui ne sont candidats à rien.
- De cette liste on retire les extrémités hautes et basses : ceux qui ont été très peu désignés et ceux qui auront été désignés de très nombreuses fois, ce qui évitera la désignation de figures médiatiques, de trop brillants orateurs, et la tentation de faire « campagne ».
- Dans cette liste réduite (des centaines de milliers de personnes tout de même) sont tirés au sort ceux qui formeront l’Assemblée Constituante, 577 personnes par exemple.
- Une personne tirée au sort peut refuser cette charge, on en tire alors une autre au sort jusqu’à ce que l’Assemblée soit constituée.
- Vous obtenez ainsi l’Assemblée Constituante la plus désintéressée, et la plus représentative du peuple qui soit grâce au tirage au sort : beaucoup de pauvres, peu de riches, des femmes des hommes, des croyants, des athées, des chefs d’entreprise, des chômeurs, des agriculteurs, des intellectuels…
- L’assemblée Constituante ainsi formée aura plusieurs mois pour écrire le texte, entendre des experts de tous domaines pour éclairer ses débats. Par son travail chacun développera la compétence nécessaire pour participer aux discussions et faire ses propositions.
- Chaque article est soumis aux vote de l’assemblée.
- A l’issue du processus d’écriture, le texte de la nouvelle Constitution est soumis au peuple par référendum.
En résumé :
Pourquoi une nouvelle constitution ?
Voir chapitre 4.
Pourquoi une Assemblée Constituante tirée au sort ?
Voir chapitre 2.
Comment imposer l’écriture d’une nouvelle constitution ?
- Dans le cadre des institutions : par l’élection d’un candidat à la présidence dont le seul programme serait d’initier le changement de constitution, en respectant les grands principes démocratique (ceux qui protègent les citoyens), et de partir ensuite.
- Hors du cadre des institutions : par la pression populaire, la mobilisation du nombre autour de cette demande.
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir

Ce message s’il rassemble des millions de personnes derrière lui peut tout changer.
- Parce qu’il peut être compris par tous (si vous leur expliquez)
- Parce qu’il s’attaque à la cause de tous les problèmes
- Parce qu’il ne défend les intérêts de personne en particulier, donc de tous
Et surtout, vous l’avez maintenant compris, la seule possibilité de changement c’est de sortir d’un cadre institutionnel qui organise l’impuissance du peuple.
La plus grande qualité de ce message est peut être aussi son défaut : il est original.
Il contredit des évidences ancrées en nous par toute notre éducation (mythe de l’élection, oubli du tirage au sort, sens du mot démocratie) et sera donc refusé par certains par simple réflexe. Mais ce message fait appel à l’intelligence de chacun pour comprendre sa logique. Vous êtes désormais responsable de sa diffusion.
Pour des idées d’action efficace rendez-vous sur la page « Diffuser Le Message » !
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