7 novembre 2009

Déchets , le cauchemar du nucléaire


La face cachée du nucléaire et son déficit démocratique à travers son point faible : les déchets radioactifs. Une vérité qui dérange.

En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, les industriels et certains politiques nous présentent l’énergie nucléaire comme la solution d’avenir, une énergie propre, maîtrisée, sans impact sur l’environnement et la santé. Parfois même, une énergie qui s’inscrit dans le « développement durable ». Mais l’énergie nucléaire est-elle aussi propre qu’on nous le dit ?
Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar.
Entre les pro et les anti-nucléaires, le débat fait rage. Faut-il oui ou non relancer cette énergie que la plupart des pays européens avaient déjà décidé d’abandonner ? Au cœur des débats, la crainte des déchets nucléaires, partagée par tous. Car les déchets sont le point faible du nucléaire, son talon d’Achille, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Pourtant, les quelques pays européens qui ont ouvert le débat sur la contamination des déchets (radioactifs pendant des milliers d’années), ont décidé de sortir progressivement du nucléaire. C’est le cas de l’Autriche, de la Suède, de la Belgique ou de l’Allemagne. Mais que connaissons-nous exactement ? Comment les populations peuvent-elles avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Pourquoi ce déficit démocratique sur une question politique et environnementale majeure ? Nous partons en quête de « la vérité sur les déchets » en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Russie…

Les scientifiques de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité) nous accompagnent sur les sites nucléaires. À l’aide des mesures et des prélèvements qu’ils effectuent sur le terrain, d’analyses et de rencontres avec des travailleurs du nucléaire et des opposants, nous tentons de répondre aux questions que tout le monde se pose.
• Les déchets sont-ils dangereux ?
• Comment sont-ils gérés depuis l’origine du nucléaire ?
• Existe-t-il une solution pour les déchets ?

Nous allons également à la rencontre des responsables politiques (Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, Robert Alvarez, ancien conseiller énergétique de l’administration Clinton) et industriels (Areva, EDF) pour tenter de résoudre d’autres interrogations.
• Les populations sont-elles informées des dangers des déchets ?
• Le nucléaire peut-il être démocratique ?
• Qui détient réellement le pouvoir ?
• Quels sont les vrais enjeux politiques et industriels ?
• Les déchets menacent-ils l’avenir du nucléaire ?

En partant à la quête de « la vérité sur les déchets », nous abordons le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Ce film a l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité.

________
DÉCHETS : LE CAUCHEMAR DU NUCLÉAIRE
Réalisateur : Eric Guéret
Auteurs : Laure Noualhat et Eric Guéret
Avec la participation de Michèle Rivasi et Jean-Luc Thierry
Production : ARTE France, Bonne pioche, en association avec Sundance Channel
France (2009, 97’ mn)

Déchets, le cauchemar du nucléaire (Interview-vidéo des auteurs)



Les auteurs du documentaire « Déchets, le cauchemar du nucléaire », Éric Guéret – qui en est également le réalisateur – et Laure Noualhat, reviennent sur les difficultés à traiter des déchets radioactifs et sur la façon dont ils les ont résolues.

Comment faire un film sur quelque chose qui ne se voit pas, qui ne s'entend pas et pour laquelle on manque d'information ?“

1 novembre 2009

Qui veut gagner des milliards ?

Qui veut gagner des milliards ?
(France, 2009, 45mn)
ARTE F
Réalisateur: Antoine Vitkine

Un an après la chute de Lehman Brothers, la vie quotidienne de la City de Londres, où la crise n'a strictement rien changé.

Sur quelques kilomètres carrés au bord de la Tamise, la City de Londres représente la plus grande concentration de banques au monde, employant 300 000 personnes de toutes nationalités et brassant, chaque jour, des centaines de milliards de livres sterling. Bien que les excès des banques aient entraîné une crise économique majeure, et en dépit des pressions internationales, la City refuse d'être soumise à quelque régulation que ce soit. Tout semble y avoir recommencé comme avant : banquiers surpayés, fonds spéculatifs, pratiques risquées... Plongée au coeur d'un univers aussi feutré que cynique, ce film cherche à comprendre pourquoi. Il raconte comment ce petit bout d'Angleterre est devenu, au fil des décennies, la capitale du système bancaire mondial et pourquoi il a fini par oublier sa mission première : financer l'économie.



Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Côte d'Ivoire - déchets toxiques à Abidjan : silence, on pollue !

Valérie FONTAINE

Trois ans après le scandaleux dépôt de déchets toxiques par le cargo Probo Koala dans plusieurs sites d'Abidjan, la société pétrolière Trafigura, affréteur du cargo, multiplie les efforts pour échapper aux poursuites et pour dissimuler l'ampleur des dégâts.

En 2007, elle avait payé 152 millions d'euros à l'État ivoirien pour éviter les poursuites judiciaires en Côte d'Ivoire. Ces dernières semaines, elle a de nouveau échappé à un procès, cette fois en Grande-Bretagne (où se situe le siège de cette multinationale), en versant 50 millions d'euros supplémentaires aux 30 000 victimes ivoiriennes qui avaient porté plainte devant la justice britannique.

Parallèlement, elle a obtenu de cette même justice qu'elle interdise la publication dans le quotidien The Guardian d'un rapport datant de septembre 2006, qui détaillait les graves dommages provoqués par les déchets toxiques. Et quand un député a eu l'outrecuidance de poser au ministre de la Justice une question sur la liberté de la presse à propos de cette affaire, cette société a obtenu que le Guardian ne soit autorisé à publier ni la question posée, ni le lieu où elle avait été posée, ni le nom de celui qui l'avait posée !

Cette affaire ainsi que le contenu du fameux rapport ont finalement été révélés à l'opinion publique par l'intermédiaire d'Internet, malgré l'acharnement de Trafigura à les maintenir sous silence. Elle montre une fois de plus comment ces grandes sociétés régnant sur l'économie de la planète se dérobent à leurs responsabilités et trouvent des complices - en l'occurrence la justice anglaise - pour les aider à camoufler leurs forfaits.

PERMALINK



Royaume-Uni, Côte d'Ivoire : Le Guardian contraint au silence dans l'affaire des déchets toxiques du Probo Koala à Abidjan
publié par Judith Townend

Trafigura [en français], le troisième plus grand courtier indépendant de pétrole au monde, vient enfin de libérer le quotidien britannique The Guardian d'une “‘injuction” ( interdiction secrète de publier) qui l'empêchait de publier la moindre ligne sur ce qui a été appelé le rapport Minton [PDF via ce lien, en anglais, comme tous les liens suivants, sauf mention contraire].

Après une semaine étrange de batailles juridiques entre les avocats de Trafigura, du cabinet Carter-Ruck et The Guardian, et une semaine de publicité extrêmement négative pour la compagnie, Trafigura a finalement cédé et concédé que le rapport préliminaire pouvait être rendu public.

Le rapport contient des informations sur les déchets toxiques déversés à Abidjian [en français ] en Côte d'Ivoire par le navire Probo Koala, en 2006, des preuves sur la composition des déchets chimiques déversés et leurs conséquences potentielles.

L'interdiction de publier contraignait The Guardian a ne rien publier et à ne faire aucune allusion au rapport Minton, qui était déjà disponible sur le site d'indiscrétions Wikileaks.org et dans la presse norvégienne (et peut-être dans celle d'autres pays). L'interdiction avait été obtenue par les avocats du cabinet Carter-Ruck au nom de leur client Trafigura.

“ Aucun journal ne peut révéler le contenu de ce rapport, mais au moins, maintenant, nous pouvons dire qu'il existe et qu'il a été rendu secret. L'option du “Publions, et on verra bien” n'est pas envisageable” [The Guardian, 14.10.09]

Jusqu'à la semaine dernière, personne - à l'exception des personnes impliquées - ne savait que cette interdiction existait et que le Guardian ne pouvait pas y contrevenir. Pourquoi ? C'est l'un des nombreux aspects mystérieux des injuctions toujours en cours [au Royaume-Uni], qui interdisent non seulement de publier un article, mais aussi d'évoquer l'interdiction elle même.

L'unique raison pour laquelle nous en avons été informés est l'intervention d'un député du parlement britannique, Paul Farrelly. Comme l'a écrit cette semaine sur son site le magazine britannique Private Eye, célèbre pour ses enquêtes d'investigation et son dédain envers le cabinet d'avocats Carter-Ruck - un des cabinets les plus en vue pour les affaires de diffamation -, Paul Farrelly “avait l'intention de mettre à l'épreuve cette conspiration du silence en posant une question lors des séances de questions au parlement”.

Pourquoi ? Parce que les députés ont l'immunité aux termes d'une loi datant de 1689, qui déclare que “la liberté d'expression, de débats ou d'initiatives au parlement ne devrait pas être empêchée ou remise en question dans quelque lieu ou tribunal que ce soit en dehors du parlement.”

Ainsi, les commentaires d'un député peuvent être publiés sans craindre de représailles juridiques (pour plus d'informations, suivre ce lien). Mais le Guardian savait qu'en publiant la question de Paul Farelly (voir l'alinéa ii dans le journal officiel), il contrevenait à l'injonction de secret. Le journal a donc contacté le cabinet Carter-Ruck pour savoir s'il était possible de modifier les termes de l'interdiction. “Nous avons été informé par Carter-Ruck que la publication serait interprétée comme une injure à la cour [qui a ordonné l'interdiction] ” relate le Guardian.

Le cabinet Carter-Ruck a néanmoins maintenu que l'article du Guardian ‘semait la confusion'. L'intégralité de son communiqué peut être lu (en PDF) ici. Les avocats, agissant au nom de Trafigura y signalent qu'ils attendaient des instructions de leurs clients mais le Guardian a pris les devants et publié l'article.

Un très bon compte-rendu de l'extraordinaire activité en ligne [qu'a provoqué cette affaire] peut être lu sur le Online Journalism Blog, mais en voici un résumé :

  • Après la parution dans le Guardian d'une déclaration selon laquelle il ne pouvait publier une question au parlement, par ailleurs publique, sans mentionner le moindre détail, la fièvre s'est répandue en ligne, et plusieurs blogueurs ont essayé de deviner quelle était la question en question. Le fait que les journalistes ne puissent pas couvrir l'actualité du parlement a choqué les lecteurs du Guardian - qu'ils soient fans ou critiques du journal.
  • Les utilisateurs de Twitter et les blogueurs ont carrément ignoré l'injonction - s'il est possible “d'ignorer” une injonction secrète - et ont diffusé des liens et des mots clés liant Trafigura et le cabinet Carter-Ruck à la question au parlement de Paul Farrelly, et même au rapport Minton. A un moment donné, par exemple, le mot clé #Trafigura est devenu le mot le plus cité sur la plateforme Twitter, au niveau mondial.
  • Même si le Guardian n'a toujours pas publié la question ou contrevenu à l'interdiction de publier, toutes les informations contenues dans la question de Paul Farrelly sont sur la place publique. Le Guardian avait l'intention de faire appel de l'interdiction devant un tribunal, mais le cabinet Carter-Ruck a annoncé qu'il ne s'opposait plus à la publication de la question au parlement du député Paul Farrelly sur Trafigura. “Les parties ont maintenant accepté un amendement à l'interdiction initiale pour refléter cette situation,” signale le communiqué de Carter-Ruck.
  • Le rédacteur en chef du Guardian, Alan Rusbridger, qui a mis à jour son compte Twitter de loin en loin, a signalé que le cabinet d'avocats avait “cédé” et que le journal pouvait finalement imprimer la question du député Paul Farrelly. The Guardian, ainsi que d'autres médias traditionnels, ont loué le rôle joué par les médias en ligne, qui ont maintenu la pression tout au long de la journée.

En termes simple - indépendamment du fait que le défi des utilisateurs d'internet ait poussé ou non Carter-Ruck a modifier l'injonction de secret - la question au parlement de Paul Farrelly n'a pas pu être supprimée en ligne. De plus, des milliers de personnes qui n'avaient jamais entendu parler de Trafigura connaissent maintenant ce nom et ses liens avec un scandale environnemental, l'épandage de déchets toxiques.

Plus tard dans la semaine, le cabinet Carter-Ruck a suggéré que le débat au parlement pourrait être bloqué en invoquant le fait que l'injonction de secret qu'il a obtenu est “sub judice,” , autrement dit, toujours en cours d'activité juridique. Si cela avait été prouvé, il n'aurait plus été possible de poursuivre le moindre débat, aux termes du règlement de Westminster.

Le lendemain, l'interdiction de publication attachée au rapport Minton était levée dans la presse britannique.

Auparavant, les journalistes pouvaient seulement dire qu'il existait, rien de plus. Et c'est ce qui prête vraiment à controverse, dans cette affaire.

Car ce rapport est entièrement consacré au deversement de déchets toxiques en Afrique de l'ouest.

Pour plus d'informations sur l'affaire du Probo Koala et les déchets toxiques déversés en Côte d'Ivoire en 2006, on peut lire ce commentaire (en anglais) sur le site Journalism.co.uk: ‘The journalist and NGO collaboration to expose Ivory Coast toxic waste dump' (La collaboration entre ONG et journaliste révèle l'affaire de déchets toxiques en Côte d'Ivoire) . Pour consulter les articles du Guardian sur les faits eux-même, visitez les archives du Guardian sur Trafigura et le Probo Koala.

D'autres informations sur l'affaire qui oppose Trafigura et le Guardian peuvent être trouvées sur le blog Journalism.co.uk .

PERMALINK


Washington met en place ses réseaux Twitter - Facebook pour réaliser des coups d’Etat “soft”

Eva Golinger

Le Département d’Etat sponsorise un sommet consacré à l’utilisation des nouvelles technologies dans le but de changer des régimes anti-impérialistes. Les 15 et 16 octobre 2009, la ville de Mexico accueillait le sommet de l’Alliance of Youth Movements (AYM).

Sponsorisé par le Département d’Etat, l’événement comprend l’intervention, par internet, d’une oratrice de luxe : la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Par ailleurs, plusieurs « délégués » ont été invités par la diplomatie des Etats-Unis, parmi lesquels des personnes liées à des mouvements de déstabilisation actifs en Amérique latine. La liste des participants inclut les Vénézuéliens Yon Goicochea, du parti Primero Justicia, Rafael Delgado, le chef de l’organisation Venezuela de Primera (un groupe fondé par Goicochea), et Geraldine Álvarez, l’ancienne leader estudiantine actuellement membre de la Fundación Futuro Presente, aussi créée par Goicochea, avec le financement du Cato Institute (USA). Participent également Marc Wachtenheim de la Cuba Development Initiative, un projet financé par le Département d’Etat et l’USAID à travers la Pan American Development Foundation (PADF), Maryra Cedeño Proaño, de la Corporación Foro de la Juventud Guayaquil, entité équatorienne financée par l’USAID, et Eduardo Ávila de Voces Bolivianas, organisation soutenue par l’ambassade des Etats-Unis en Bolivie et financée par l’USAID. Au total, 43 délégués sont venus du monde entier (Sri Lanka, Inde, Canada, Royaume Uni, Colombie, Pérou, Brésil, Liban, Arabie Saoudite, Jamaïque, Irlande, Turquie, Moldavie, Malaisie, Etats-Unis et Mexique).

Orateurs et sponsors forment un étrange mélange de représentants des nouvelles technologies et d’employés des agences spécialisées dans la subversion et la déstabilisation de gouvernements qui refusent de se soumettre à l’agenda de Washington. Les orateurs proviennent notamment de Freedom House, International Republican Institute (IRI), du Département d’Etat et de la Banque mondiale, mais on compte également de jeunes créateurs de technologies telles que Twitter, Facebook, Google, Gen Next, Meetup et Youtube. Les seuls médias traditionnels invités par le Département d’Etat sont CNN en espagnol et CNN en anglais, un fait insolite prouvant les liens étroits existant entre ces différentes entités.

Il ne fait aucun doute que le mariage des agences de Washington, des nouvelles technologies et des jeunes dirigeants politiques sélectionnés par le Département d’Etat représente une nouvelle stratégie pour « changer des régimes ». En outre, le sommet confirme le soutien politique et financier apporté par les Etats-Unis au mouvement estudiantin de l’opposition vénézuelienne et fournit à l’opinion publique la preuve irréfutable de la sinistre alliance entre Washington et les nouvelles technologies.

Centre pour la diplomatie numérique


Selon sa propre définition, l’AYM est né en 2008 en réponse à l’apparition «sur la scène mondiale, d’une série de personnes pratiquement inconnues, généralement jeunes, qui maîtrisent les technologies les plus récentes et ont fait des choses incroyables. Ces personnes ont provoqué de grandes transformations du monde réel dans des pays comme la Colombie, l’Iran et la Moldavie, en se servant de ces techniques courantes pour atteindre les jeunes. Et ce n’est qu’un début. »

Les agences de Washington ne pouvaient pas manquer de se positionner sur une scène attractive où les jeunes, déjà accros aux nouvelles technologies comme internet, notamment Facebook, Twitter et MySpace, pouvaient devenir les dirigeants et les promoteurs de mouvements sociaux au service des intérêts de l’Empire. Selon les fondateurs de l’AYM, il y avait toutefois un problème. « Ces mouvements du XXIe siècle sont l’avenir de la société civile, mais ils ne disposent pas encore d’un mécanisme permettant de soutenir, de former et d’octroyer du pouvoir à ces dirigeants qui n’ont pour tout bureau qu’une adresse électronique. Ils ne disposent pas non plus d’une entité qui puisse apprendre aux mouvements traditionnels du XXe siècle à utiliser efficacement les instruments et les médias du XXIe siècle pour atteindre leurs objectifs. »


Leurs objectifs ou les objectifs Washington?

L’une des premières opérations menées avec succès par la Central Intelligence Agency (CIA) dans les années cinquante et soixante a été la création en Europe du Congrès pour la liberté de la culture (Congress for Cultural Freedom), conçu pour pénétrer et utiliser les espaces occupés par l’art, les universités, les intellectuels et les mouvements sociaux afin de neutraliser l’expansion du communisme. Le recours à la culture pour promouvoir l’agenda impérial s’est prolongé au-delà de la guerre froide. Alors que le phénomène de la dépendance à la technologie prend de plus en plus d’ampleur, il est exploité de manière de plus en plus raffinée. Des nouvelles technologies – comme Facebook et Twitter, mises au point avec le financement d’entreprises de la CIA, par exemple In-Q-Tel, spécialisée dans l’"exploitation des mines de données" – fonctionnent aujourd’hui comme réseaux de recrutement des "agents" disposés à promouvoir les intérêts de l’Empire. Le potentiel que recèlent ces technologies pour mener des opérations psychologiques et diffuser de la propagande est illimité : elles permettent de diffuser des messages en un temps record à l’échelle planétaire.

Il ne manquait qu’une stratégie pour exploiter ce potentiel.

Le modèle suivi : la campagne d’Obama


« L’Alliance of Youth Movements a comblé ce manque. Elle a commencé en 2008 par un sommet au cours duquel le Département d’Etat s’est associé à MTV, Google, YouTube, Facebook, Howcast, AT&T, JetBlue, GenNext, Access360Media et la Faculté de droit le la Columbia University afin de reconnaître et de convoquer les mouvements du XXIe siècle, et, pour la première fois dans l’histoire, de dialoguer avec eux par internet ».

Ont participé à ce premier sommet de l’AYM des membres de l’organisation vénézuélienne d’opposition Súmate (financée par la NED et l’USAID) et les initiateurs colombiens des marches No más Chávez et Un millón de voces contra las FARC. Les principaux orateurs étaient trois architectes de la campagne présidentielle de Barack Obama, à savoir Joe Rospars, directeur pour les nouveaux médias lors de la campagne, Scott Goldstein, directeur en ligne de Obama for America et Sam Graham-Felson, directeur de blog pour la campagne d’Obama en 2008. Ont également répondu présents Sherif Mansour, de Freedom House, Shaarik Zafar, du Département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis (Homeland Security), et huit hauts fonctionnaires du Département d’Etat ainsi que les représentants de diverses multinationales actives dans le domaine de la communication et des nouvelles technologies.

Les concepteurs de la campagne « super-technologique » qui allait mener Obama vers la victoire ont travaillé main dans la main avec les agences de Washington pour élaborer la stratégie parfaite en combinant deux forces novatrices en politique : la jeunesse et les nouvelles technologies. Cette combinaison doit permettre d’obtenir ce que la CIA n’avait pas réussi en plusieurs années d’effort : le changement de régime dans des pays non soumis aux intérêts des Etats-Unis, sans qu’apparaisse la main de Washington.

Le mouvement d’étudiants manos blancas, au Venezuela, financé et formé par les agences américaines, les protestations anti-communistes en Moldavie, les manifestations contre le gouvernement iranien et les dernières manifestations virtuelles contre le président Chávez constituent des exemples de cette nouvelle stratégie. Les principales armes utilisées sont les nouvelles technologies –Twitter, Facebook, YouTube, entre autres. Quant aux médias traditionnels, comme CNN et ses unités affiliées, ils contribuent à exacerber l’effet réel de ces mouvements en diffusant des matrices d’opinion faussées et dont l’importance et la légitimité ont été déformées.

L’Alliance of Youth Movements n’est qu’un chapitre des plans de déstabilisation contre des pays anti-impérialistes souverains qui refusent toute domination. La double morale de Washington confirme la chose suivante : alors que le Département d’Etat soutient, finance et sponsorise la formation de jeunes d’autres pays à l’utilisation des nouvelles technologies pour déstabiliser leur gouvernement, il criminalise le recours à Twitter et à Facebook pour convoquer des manifestations contre les politiques de Washington aux Etats-Unis. On en a eu la preuve il y a trois semaines, lorsque des citoyens américains ont été arrêtés pour avoir utilisé Twitter afin d’informer les personnes manifestant contre le sommet du G-20 à Pittsburgh sur les actions répressives menées par la police.

Site officiel de l’Alliance of Youth Movements:

http://info.howcast.com/youthmovements/summit09/delegates

NdT

Primero Justicia : Bien que les leaders du parti se décrivent comme étant des humanistes de tendance centriste, les partisans du président Chavez prétendent que le parti Primero Justicia est un parti d'extrême droite d'inspiration fasciste. (Wikipedia)

Traduit par Chloé Meier pour Investig'Action

PERMALINK

Libellés

Politique (381) social (341) actualité (279) corporation (265) loi (227) Corruption (208) geopolitique (201) Documentaire (155) documentary (143) Propaganda (129) Etats (128) Guerre (126) France (124) Internet (98) Reflexion (95) Pollution (94) crise (94) USA (93) Economie (89) Europe (85) Nouvelles Technologies (82) Santé (75) Arté (59) Argent (57) Etats-Unis (53) environnement (53) reportage (53) administration US (52) Nucléaire (51) Armement (48) Surveillance (46) Nucleaire (45) Chine (44) Armées (43) Mort (42) histoire (42) Japon (40) Japan (36) Police (34) le dessous des cartes (34) rapport (33) Banque (30) Petrole (30) censure (30) Energie (29) Agriculture (27) Eau (27) Afrique (25) Conflits (24) Fukushima (24) LOBBYS (24) Russie (22) gouvernements (22) Medias (21) Sécurité (21) Frontières (20) International (20) Agro Alimentaire (19) Catastrophe (19) Revolution (19) Armes (18) Pauvreté (18) Repression (18) geographie (18) China (17) OTAN (17) Libye (16) cybersécurité (16) gouvernance (16) Army (15) Carte (15) cyberspace (15) ARTE Reportage (14) Allemagne (14) Facebook (14) Inde (14) Moyen Orient (14) Cyber-activisme (13) FMI (13) Google (13) Royaume-Uni (13) cyberespionnage (13) sciences (13) Mali (12) Manipulations (12) commerce (12) enfant (12) philosophie (12) Israël (11) Violence (11) Web 2.0 (11) capitalisme (11) Afghanistan (10) CIA (10) Immigration (10) Journaliste (10) Livres (10) Syrie (10) finance (10) religion (10) traité (10) Bresil (9) Dictature (9) Drones (9) Pakistan (9) Radioactif (9) US (9) Vietnam (9) business (9) desinformation (9) election (9) militaires (9) secret (9) travail (9) 2011 (8) Climat (8) Droit de l'Homme (8) Démocratie (8) Gaz (8) Informations (8) Irak (8) Mexique (8) Reflextion (8) Somalie (8) conspiration (8) exploitation (8) mondialisation (8) terrorisme (8) Bolivie (7) Canada (7) Democratie (7) Discrimination (7) Filtrage (7) Presse (7) controle (7) crimes (7) manifestations (7) multinationales (7) trafic (7) 2012 (6) ACTA (6) Areva (6) Asie (6) Crise sociale (6) Droit (6) Gaza (6) Grande Bretagne (6) Haïti (6) Italie (6) Madagascar (6) Netizen Report (6) Nigeria (6) O.N.U (6) Oligarchie (6) RDC (6) Société (6) UE (6) changement climatique (6) danger (6) justice (6) mines (6) ocean (6) pirates (6) projet (6) Africa (5) Algerie (5) Arabie Saoudite (5) Bahreïn (5) Brésil (5) Chimique (5) Chomsky (5) Colonisation (5) Congo (5) Crise politique (5) Debat (5) Egypte (5) Indigènes (5) Inégalités (5) Liberté (5) Loppsi (5) NSA (5) ONG (5) Palestine (5) Pharmaceutique (5) Tunisie (5) Union Européene (5) Veolia (5) agrocarburants (5) big brother (5) contamination (5) ecologie (5) emploi (5) esclavage (5) hadopi (5) informatique (5) interview (5) menace (5) prison (5) AIEA (4) Accident (4) Agent (4) Bombes (4) Chili (4) Colombie (4) Contaminés (4) Grèce (4) Honduras (4) Iran (4) Microsoft (4) Migration (4) OMC (4) Occident (4) Perou (4) Racisme (4) Tchernobyl (4) Venezuela (4) Webdocumentaire (4) Wikileaks (4) brevet (4) dette (4) fichage (4) frontex (4) industrie (4) maladie (4) nanotechnologies (4) plastic (4) plastique (4) privatisation (4) privée (4) public (4) réfugiés (4) 2013 (3) Apple (3) Australie (3) Azerbaïdjan (3) Bangkok (3) Banque mondiale (3) Banques (3) Bosnie (3) Corée (3) Dechets (3) Espagne (3) Faim (3) Islande (3) Kazakhstan (3) Kenya (3) Liban (3) Maroc (3) Monde (3) NATO (3) Nature (3) Niger (3) OGM (3) OMS (3) Politics (3) Proche-Orient (3) Riz (3) Roms (3) Sahel (3) Sarkozy (3) Totalitaire (3) Turquie (3) Twitter (3) Ukraine (3) Uranium (3) Urbanisation (3) accords (3) art (3) cancers (3) charbon (3) culture (3) cyber-censure (3) drogue (3) ethnie (3) extreme droite (3) futur (3) gouvernement (3) minerais (3) piraterie (3) ressources (3) réseau (3) sondage (3) stratégie (3) télévision (3) écologie (3) 2014 (2) 2030 (2) Abus (2) Affaire (2) Africom (2) Afrique du Sud (2) Agent Orange (2) Amerique du Sud (2) Arabes (2) Argentine (2) Arménie (2) Articque (2) Atlas (2) Attentat (2) Australia (2) Balkans (2) Bangladesh (2) Belgique (2) Bio Carburants (2) Bioethique (2) Birmanie (2) Biélorussie (2) CRIIRAD (2) Cambodge (2) Cancer (2) Caucase (2) Centrafrique (2) Cloud (2) Coltan (2) Correa (2) Corée du nord (2) Coup d’Etat (2) Crise financière (2) Côte d'Ivoire (2) DARPA (2) Defense (2) Drone (2) Défense (2) EDF (2) EFSA (2) Emirats (2) Equateur (2) Espace (2) G8 (2) Gaz de Schiste (2) Gazoduc (2) Genocide (2) Germany (2) Ghana (2) Goldman Sachs (2) Guatemala (2) Géorgie (2) IKEA (2) India (2) Indiens (2) Irlande (2) Kirghizistan (2) Kosovo (2) Les infos dont on parle peu (2) Liberté d'expression (2) Mafia (2) Maghreb (2) Mosanto (2) Médias (2) Nation (2) Nouvel Ordre Mondial (2) Obama (2) Oppression (2) Paragay (2) Parlement (2) Patriot Act (2) Petropolis (2) Quatar (2) RFID (2) Retraites (2) Royaume Uni (2) Rwanda (2) Révolte (2) Sahara (2) Science (2) Serbie (2) Sexe (2) Space (2) Swift (2) Taiwan (2) Taïwan (2) Tepco (2) Thailande (2) U.R.S.S (2) Video (2) Viol (2) WTO (2) Yemen (2) aide alimentaire (2) aluminium (2) animaux (2) bilan (2) biotechnologie (2) chimie (2) civil (2) coup d’État (2) debt (2) dessous des cartes (2) developpement (2) diaspora (2) diplomatie (2) débat (2) délation (2) education (2) ex-Yougoslavie (2) famine (2) fonds d'investissement (2) graphisme (2) hack (2) humain (2) loi Internet et Création loi Hadopi (2) medecine (2) metal (2) misère (2) mondial (2) mur (2) news (2) paradis fiscaux (2) pesticides (2) piratage (2) poison (2) populisme (2) previsions (2) prostitution (2) président (2) sensure (2) telephonie (2) terre rare (2) territoire (2) textile (2) transport (2) villes (2) war (2) 11/9 (1) 1918 (1) 1945 (1) 2 (1) 2009 (1) 2010 (1) 23andMe (1) 9/11 (1) A TelecomTV Campaign (1) AFP (1) ALENA (1) APT (1) ASN (1) Abidjan (1) Agences de notation (1) Alimentarius (1) Almentaire (1) Amazonie (1) Amérindiens (1) Angola (1) Anonymous (1) ArmeFrance (1) Asile (1) Autodialogue à propos de New Babylon (1) Awards (1) B.R.I.C (1) BASM Conférence de Dublin Le texte du futur Traité adopté (1) BCE (1) Babylon District (1) Bayer (1) Berlin 1885 la ruée sur l'Afrique (1) Berlusconi (1) Bhoutan (1) Bilderberg 2008 (1) Bill Gates Rockefeller Svalbard (1) Black Hat (1) Blackwater (1) Botnet (1) Brazil (1) Burkina Faso (1) CEA (1) CETA (1) CFR (1) CNT (1) COMMENT) SUPREMATIE DE L'INFORMATION (1) CONSPIRATION - LE BRESIL DE LULA (1) CONTROLE TOTAL (1) CPI (1) CRU (1) CUG (1) Cachemire (1) Camera City (1) Child miners (1) Chypre (1) Cisjordanie (1) Citoyenneté (1) City (1) Clearstream (1) Club de Paris (1) Cnil (1) Codex (1) Collapse (1) Colombia (1) Combattre les mines et les BASM (1) Commission (1) Contrôle maximum sur tout le spectre électromagnétique (1) Corruption des syndicats l’enquête qui dérange (1) Costa Rica (1) Criminalité (1) Crise à la Banque mondiale et au FMI (1) Cuba (1) Côte d’Ivoire (1) C’est quoi une bonne nouvelle (1) Dadaab (1) Darfour (1) Davos (1) De l’explosion urbaine au bidonville global (1) Destabilisation (1) Documentaire : No es un Joc ( Ce n'est pas un Jeu ) (1) Doha (1) Dubaï (1) Déchets (1) EADS (1) ELENA (1) Ecole (1) Ecoterrorisme (1) Ecuador - The Rumble in the Jungle (1) Eglise (1) Embargo (1) End (1) Enquête en forêt tropicale (1) Erreurs statistiques de la Banque mondiale en Chine : 200 millions de pauvres en plus (1) Eurosatory (1) Exposé sur le nouveau mode actuel de répression politique en France (1) F.M.I Finances Mondiale Immorale (1) FAO (1) FARC (1) FEMA (1) FSC (1) Finlande (1) Foret (1) Forum social mondial FSM Belém (1) Foxconn (1) Franc Maçon (1) France-Afrique (1) Fujitsu (1) G20 (1) Gabon (1) Game (1) Gasland (1) Gazprom (1) Golfe Du Mexique (1) Google Cisco HP Ericsson et Verizon (1) Greenpeace (1) Gréce (1) Guantánamo (1) Guaraní (1) Guerre d’Algérie 1954-1962 (1) Guinée (1) Génocide (1) Génome (1) Géographies des alimentations (1) Géoingénierie (1) H1N1 (1) H2Oil (1) HAARP (1) HP (1) Hackers ni dieu ni maître (1) High-Tech (1) Hiroshima (1) Hollande (1) Hotel Sahara (1) I Am The Media (1) IBM (1) IMF (1) INTERNET (QUI (1) IPRED (1) Iceland (1) Icesave (1) Imiter (1) Indonesia (1) Indonesie (1) Insertion (1) Island (1) Italia (1) J.O (1) Jean Ziegler (1) Jesus Camp (1) KYSEA (1) Karachi (1) Kurdistan (1) L'Or bleu (1) LE HOLD-UP DU SIÈCLE (1) La Commission européenne lance un programme de propagande radio (1) La Démocratie en France 2008 (1) La Fin du Pétrole (1) La Paz (1) La Stratégie du choc (1) La Trahison des médias le dessous des cartes (1) La fin de la propriété de soi (1) La guerre de l'information utilise des opérations psychologiques agressives (1) La guerre invisible (1) La guerre pétrolière oubliée du Soudan (1) La menace iranienne (1) La quatrième révolution (1) Lakmi et Boomy (1) Laos (1) Le Secret des Sept Soeurs (1) Le club des incorruptibles (1) Le grand Monopoly du gaz (1) Le grand marché des cobayes humains (1) Le nuage (1) Le temps des mensonges (1) Le ventre de Tokyo (1) Les Armées Privées dans la Cible (1) Les Occidentaux dénient que la Géorgie a procédé à un génocide (1) Les enfants des rues de Mumbai (1) Les insurgés de la terre (1) Les nouveaux chiens de gardes (1) Les secrets de la forteresse Europe (1) Leviev (1) Littérature (1) Livre (1) Londres (1) MSF (1) Malaisie (1) Malediction (1) Manille (1) Mauritanie (1) Mayotte (1) Medcament (1) Mexico (1) Minorité nationale (1) Mogadiscio (1) Money (1) Mongolie (1) Monsanto (1) Moving forward (1) Mozambique (1) Mururoa (1) Music (1) Musique (1) Médias citoyens (1) NED (1) Nazis (1) Nazisme (1) Neo Conservateurs (1) Nepal (1) Nes (1) Nestlé (1) Nicaragua (1) Nigéria (1) Noam (1) Norvège (1) Notre poison quotidien (1) Nouvelle Zelande (1) Nuage Mortel (1) O.G.M ?? Vous avez dit O.G.M : Organisation Générale du Mensonge (1) O.M.S (1) OFCE (1) Oil (1) Oman (1) Orange (1) Ormuz (1) Ouganda (1) Ouïgours (1) P2 (1) PIPA (1) PRISM (1) Pacifique (1) Papouasie (1) Paraguay (1) Pays Bas (1) Paysans (1) Pentagone (1) Pentagone: Nous devons combattre le Net (1) Perhttp://www.blogger.com/img/blank.gifte (1) Perte (1) Philippines (1) Phtographe (1) Planète à vendre (1) Pologne (1) Polynésie (1) Portugal (1) President (1) Prison Valley (1) Prix agricoles les véritables raisons de l’inflation (1) Prévisions (1) Prêt à jeter (1) Publicité (1) Pêche (1) QUOI (1) Quelle devrait être la politique européenne de l'immigration (1) RATP (1) Rapport Angelides (1) Reflection sur : Le monde de l'image (1) Regis Debray (1) Ruhnama (1) Révolution (1) SOPA (1) STIC (1) Samsung (1) Sans lutte pas de victoire possible (1) Savoir (1) Schiste (1) Scoop (1) Senegal (1) Shanghaï (1) Singapour (1) Skype (1) Sociologie (1) Soudan (1) Sri Lanka Tsunami tourisme banque mondiale (1) Station (1) Stratfor (1) Suisse (1) Sénégal (1) TAFTA (1) TPP (1) TSCG (1) TTIP (1) Tchad (1) The Shock Doctrine (1) Tibet (1) Tienanmen (1) Tokyo Freeters (1) Total (1) Touaregs (1) Turkménistan (1) U.A (1) U.S.A (1) UMP (1) Une livraison de Nouvelles questions féministes (1) Union Africaine (1) Union Européenne (1) United Kingdom (1) Vaccin (1) Vatican (1) Vie Privée (1) Viellesse (1) Viêtnam (1) VoIP (1) Voies de navigations (1) Volcan (1) Vu du ciel (1) Wackenhut (1) Water makes money (1) Windows (1) Yahoo (1) Yakutsk (1) Yaoundé by night (1) Zambie (1) Zeitgeist (1) accord (1) activisme (1) alex (1) anonymat (1) archives (1) article (1) assassinat (1) avocat (1) bactériologique (1) barrage (1) bauxite (1) bildenberg (1) biomimétisme (1) biotech (1) blocus (1) bourse (1) boycott (1) caméra (1) centrale (1) change (1) citizen berlusconi (1) coke (1) congrès (1) contamine (1) crime (1) c’est innover (1) dead (1) discours (1) domination (1) droits de l'homme (1) déchets toxiques (1) démographie (1) département (1) désinformation (1) d’Amnesty (1) e (1) electronique (1) enseignement (1) entreprises (1) estonie (1) etude (1) européen (1) eurosur (1) experience (1) explosifs (1) falsifiabilité et modèle standard de l'évolution stellaire (1) fanatism (1) femmes (1) fiscal (1) fête (1) grève (1) hackers (1) harmaceutique (1) hydrates de méthane (1) iPhone (1) information (1) ingérance (1) inondations (1) irradiés (1) jeu (1) jeux video (1) jones (1) journalisme (1) jugement (1) l'Oreal (1) la tyrannie du cool (1) lithium (1) main basse sur le riz (1) mandat (1) mer (1) methane (1) meu (1) monarchie (1) monnaie (1) obsolescence (1) opinion (1) or (1) parti de droite (1) patriotisme (1) protection des viols de brevets Google Cisco HP Ericsson Verizon (1) psychologie (1) rafale (1) rebellion (1) recherche (1) ressources naturelles (1) réunions secrètes UE OGM (1) sables bitumineux (1) salaires (1) saumon (1) sous-marin (1) speculation (1) structure (1) sureté (1) taxe (1) tourisme (1) toxique (1) transgenic (1) tribunal (1) victimes (1) vidéo (1) virus (1) vote (1) vêtements (1) ÉVASION FISCALE (1) Élections (1) États-Unis (affaires extérieures) (1) Étienne Chouard (1)