28 novembre 2009

Chomsky & Cie





http://www.lesmutins.org/chomskyetcompagnie/

Chomsky & Cie est un film documentaire français d'Olivier Azam et Daniel Mermet, réalisé d'après une série de reportages de Là-bas si j'y suis consacrés à la personne et à la pensée de Noam Chomsky .

Chomsky est un négationiste, Chomsky a soutenu Pol Pot, Chomsky c’est la théorie du complot, Chomsky est anti américain et donc antisémite. Pour la crème des penseurs français, c’est clair, Chomsky a les pieds fourchus. C’est ce que nous avons voulu vérifier...

Un premier film, « Chomsky et Cie », qui a pu se faire grâce à vous, Souscripteurs Modestes et Géniaux, et avec le soutien du CNC (Centre National du Cinéma) et de France Inter, est sorti en salle en novembre 2008.

Un accueil chaleureux de la presse et plus de 55 000 entrées, un vrai succès pour un documentaire !

Aussi, en passant par Boston en avril 2009, nous sommes retournés voir Noam Chomsky, avec l’essentiel de ces questions... Voilà ce qui a donné un deuxième document, « Chomsky et le pouvoir »

Entretien avec Noam Chomsky, avec Giv Anquetil et Olivier Azam

27 novembre 2009

L’uranium en Irak, l’héritage empoisonné de la guerre

Articles de David MacGregor publiés par Mondialisation.ca

Hegel fait remarquer l'apparition du « mal concret » dans l'histoire, du déchaînement par intermittence de la malveillance humaine à une échelle colossale, capable de détruire des sociétés entières. Hegel note que les auteurs de crimes planétaires historiques sont poussés uniquement par la passion, l’amour-propre, l’avidité et la haine, et ignorent complètement « l'ordre et la modération, la justice et la moralité. » [1] L'agression impérialiste contre l'Irak, entamée par la première guerre du Golfe, qui atteignit son paroxysme lors des attaques « Choc et Effroi, » lancées par les armées étasuniennes et britanniques en 2003, et se poursuit toujours aujourd'hui presque vingt ans après, montre un horrible exemple de manifestation d’extrême malveillance dans un schéma dantesque.

Le livre incontournable d’Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker [*], décrit une entreprise criminelle effroyable, qui se réalise désormais toute seule en Irak : la contamination préméditée de la nation irakienne, de sa population et de l'environnement naturel, par les radiations jusqu'alors inconnues d’une arme de destruction de masse, d’un instrument de guerre implacable, confectionné à partir d'une décharge mondiale pratiquement inépuisable d'uranium appauvri.

Fin février 1991, les sinistres photographies de presse et les images télévisées de l'« Autoroute de la Mort » révélèrent des vues du désert avec des véhicules irakiens civils et militaires carbonisés et tordus, détruits de sang froid par les frappes aériennes étasuniennes lors de la sortie précipitée de Saddam Hussein du Koweït. Beaucoup pensaient à l'époque que le monde sera sûrement dégoûté par une telle barbarie. Ces images seules conforteront sans doute le sentiment populaire contre la guerre, et inciteront les combattants à la paix ? Mais le cortège de cruauté sur la route du Koweït à Bassorah était juste le signal du début d’une croisade qui allait se dérouler pendant la majorité des deux prochaines décennies. Et aucune photo, aucune vidéo de télévision, ni même le sens de la vue, du goût, la sensibilité et l’odorat des témoins sur le terrain, ne pourrait révéler la perversité secrète de ces virulentes images de détritus mortels radioactifs et toxiques, émis en nuages de vapeur invisible par les missiles, les obus et les autres armes à l’uranium appauvri, qui contamineront la région du Golfe pendant un millénaire.

En 1988, en déclarant que Saddam Hussein était « pire qu’Hitler, » George HW Bush instaura une offensive de propagande diffamante qui a eu du succès contre le peuple irakien. La calomnie contre l'Irak se prolonge aujourd’hui dans son incapacité à solliciter une protection contre l’empoisonnement radioactif et chimique de l'uranium appauvri, ou même à effectuer et à faire connaître au public les recherches scientifiques sur le danger pour les humains et les animaux de la contamination à l'uranium appauvri. Comme le décrit ce livre, les gouvernements étasunien et britannique se préoccupent sérieusement des dépôts d’uranium appauvri, mais seulement à l’égard de leur propre territoire et citoyens [**]. La nation irakienne est devenue une colonie d’expérimentation géante servant à mesurer le danger des rayonnements ionisants et la toxicité associée à la dispersion irresponsable d'uranium appauvri.

D'un point de vue purement militaire, l'uranium appauvri est un très bon rapport coût-efficacité. [2] C’est un déchet radioactif des réacteurs nucléaires et des fabriques d'armes nucléaires. Les fournisseurs sont impatients de s’en débarrasser, puisque sa cession gratuite aux militaires est une alternative attrayante au coût prohibitif de l'élimination sans danger des « déchets nucléaires. » Précisément aussi toxique chimiquement que le plomb, l'uranium appauvri est presque deux fois plus dense et beaucoup plus dur. L'uranium appauvri se profile de lui-même : il transperce les matériaux très durs tout en gagnant en capacité de pénétration. À grande vitesse, l’uranium appauvri brûle en traversant les cibles compactes comme le blindage des tanks, et émerge de l'autre côté dans un intense jaillissement de feu et de gaz mortels. Comme le relate ce livre, depuis 1991, plus de 2000 tonnes d’uranium appauvri brûlé, pulvérisé et explosé, ont été dispersées en Iraq par les armées étasuniennes et britanniques.

À partir de 1991, devant le monde indifférent, l'impérialisme occidental imposa un embargo total contre l'Irak : c'est la première fois dans l'histoire moderne qu’une nation fut complètement isolée du commerce extérieur et des communications. Seuls les sièges barbares du Moyen Age ont une certaine ressemblance avec le spectacle de souffrance en Irak. Même le discours savant et scientifique a succombé. Sans un murmure de la dissidence de la communauté mondiale, pour les chercheurs et écrivains irakiens, l'impérialisme a non seulement proscrit les éléments vitaux nécessaires à leurs recherches, mais aussi les sources internationales de recherche scientifique et de diffusion.

Abdul-Haq Al-Ani et Joanne Baker avancent dans cet ouvrage un calcul scientifique initial de spoliations à l’uranium appauvri derrière le rideau de l'uranium. [3] Les auteurs ne suggèrent pas que le mauvais état de santé de la population irakienne résulte entièrement de la contamination à l'uranium appauvri. Beaucoup de raisons sont derrière l’énorme montée des maladies, notamment du cancer et des malformations de naissance, chez les Irakiens. L’impérialisme étasunien et britannique a détruit l'infrastructure sociale du pays, en particulier les installations de traitement des eaux [***], les centrales électriques, les marchés à provisions, les hôpitaux et les écoles. Les feux incontrôlés de pétrole ont pollué l'air. Victime de la malnutrition et des sources d'eau contaminées, le système immunitaire de nombreux enfants s’est effondré. Même la parodie de procès et l’assassinat atroce de Saddam Hussein n’ont pas satisfait l’envahisseur occidental. Après l’élimination du dirigeant irakien, l'embargo est resté et l'infrastructure s'est détériorée alors même qu’avant guerre, l’Irak bénéficiait du service professionnel de 34.000 médecins enregistrés. En 2006, 20.000 médecins avaient fui ; 2000, des restants ont été tués et 250 enlevés. En 2007, 8 millions d'Irakiens avaient besoin d'une aide d'urgence et plus de la moitié des 22 millions d’habitants était dans une pauvreté absolue. La Croix-Rouge a signalé l'an dernier que la situation humanitaire là-bas est parmi les plus critiques du globe.

Les apologistes parlent d’un « échec » de la politique étasunienne et britannique en Irak, de l'impuissance de l'occupant à construire un système démocratique stable pour remplacer l'ordre du parti Baas sous Saddam Hussein. [4] Mais la paix et la sécurité n'ont jamais été sur l’agenda du militarisme étasunien et britannique. Son travail consistait à piller, diviser, avilir et paralyser l'Irak pour assurer que ce pays ne bafoue plus jamais la domination du pouvoir suprême de l’Occident.

Selon la Convention de 1948 sur la prévention du génocide, le crime de génocide englobe les actes commis dans l'intention de détruire un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ces actes incluent le massacre des membres du groupe, l’atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale des membres du groupe, et l’action d’infliger des conditions délibérées destinées à détruire le groupe en totalité ou en partie. Les auteurs présentent des preuves convaincantes sur le fait que l’usage sans discernement de l'uranium appauvri en Irak par la puissance occupante, ainsi que les répercussions de l’embargo et de l'invasion, sont conforment à ces rudiments de la définition du génocide.

Ce livre inclue des résultats d'études contrôlées par des scientifiques irakiens, sur la relation entre la présence de l'uranium appauvri, les radiations ionisantes, et le taux de maladies malignes assumé dans des conditions extrêmement défavorables 7 à 10 ans après l’agression de 1991. Ces études épidémiologiques et les mesures de rayonnements élevés sont forcément rudimentaires et incomplètes. Pourtant, associées aux rapports documentés sur les malformations de naissance et les cancers liés à l'exposition aux rayonnements depuis l'invasion de 2003 (dont une augmentation marquée du cancer du sein chez les Irakiennes), ces études sont les premières à présenter un tableau extrêmement troublant. Des preuves alarmantes révélées par les auteurs de ce livre constituent un dossier solide de génocide en Irak, commis par les envahisseurs étasuniens et britanniques grâce au recours sans discernement à des armes renforcées à l’uranium appauvri.



Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=16098, publié le 15 novembre 2009.



Traduction : Pétrus Lombard

Notes


1. Lectures on the Philosophy of World History. Introduction: Reason in History. Trans. H.B. Nisbet. Cambridge: Cambridge University Press, 1975, p. 21.

2. Pour un résumé utile des questions entourant l’uranium appauvri, voir Rob White, « Depleted Uranium, state crime and the politics of knowing. » Theoretical Criminology. Vol. 12(1):31-54, 2008.

3. La Commission sur l’énergie atomique étasunienne a fait éclater la première bombe à hydrogène délivrable (jetable par avion) en 1954 dans les Îles Marshall, sous le nom de code « Bravo. » Les radiations mortelles de l’énorme boule de feu nucléaire s’abattirent sur les habitants des îles et sur les scientifiques et le personnel de l’armée étasunienne. L'administration d’Eisenhower tenta vainement d’étouffer l’information de la catastrophe. La dissimulation des États-Unis fut surnommée the uranium curtain (le rideau de l’uranium) par les censeurs. Cité par Shane Maddock dans « The Fourth Country Problem: Eisenhower's Nuclear Nonproliferation Policy, » publication trimestrielle des Études Présidentielles ; été 1998 ; 28, 3, p. 555.

4. Par exemple, Daniel Byman, « An Autopsy of the Iraq Debacle: Policy Failure or Bridge Too Far? » Security Studies, 17: 599–643, 2008.

Notes du traducteur :

* Le titre anglais de cet article est celui du livre qu’il commente : Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


Uranium in Iraq: The Poisonous Legacy of the Iraq Wars


**
En 1979, à Albany, capitale de l’État de New York, une usine fut fermée suite à la découverte de particules d’uranium appauvri dans un filtre à air de laboratoire à 42 kilomètres de là.

*** Après 1991, en Occident, les grands médias parlaient fréquemment de la mortalité élevée en Irak, l’attribuant au manque de médicaments dû à l’embargo. C’était un mensonge, peut-être une publicité cachée de Big Pharma, du même tonneau que l’attribution de la « longévité » de l’Occidental à la médecine moderne.


Comme le savent très bien les responsables étasuniens, qui se sont acharnés à faire bombarder les installations civiles irakiennes pendant 10 ans, avant le coup de grâce en 2003, la santé des populations dépend essentiellement de la salubrité de l’environnement : accès à l’eau potable, évacuation des eaux usées et voirie dans les villes, air et nourriture sains, et aussi vie à l’écart des cadavres, humains et animaux, à cause de leur décomposition par des micro-organismes endogènes, dangereux pour les gens à la santé imparfaite (pas de contact avec les morts est d’ailleurs un vieux précepte religieux).


23 novembre 2009

Explosion d’une bombe dans le landernau réchauffiste. Vers un Climategate ?

par Vincent Benard (son site)

La BBC confirme cette information qui a mis la blogosphère anglophone en ébullition, et commence à toucher la grande presse. Un pirate aurait réussi à pénétrer les ordinateurs du Hadley Center (parfois désigné sous le vocable de CRU, Climate Research Unit), le centre d’études climatologiques de référence du GIEC, vertement critiqué par Vincent Courtillot dans ses vidéos pour refus de communiquer ses données brutes, et dont je vous entretenais des soupçons de fraude scientifiques qui accompagnaient son directeur, un certain Phil Jones.

Tout acte de piratage actif d’un ordinateur dont l’utilisateur n’a pas souhaité ouvrir l’accès est un acte répréhensible, mais en l’occurence, j’ai du mal à en vouloir au(x) Hacker(s), malgré l’illégalité de son acte. Le butin, de 61Mo une fois zippé, comporte 72 documents et 1073 e-mails.

Véracité : probable

Le pirate a mis les fichiers en libre accès sur plusieurs serveurs de "dump", que vous trouverez facilement. Naturellement, il est possible que le pirate ait "rajouté des truffes" au produit de sa rapine, et que les révélations "croustillantes" qui commencent à fleurir ça et là ne soient que des hoax.

Mais, comme le fait remarquer Lubos Motl, le pirate aurait alors réussi à insérer des fichiers d’une vraisemblance incroyable en quelques heures, entre son forfait et la mise à disposition. De nombreux commentateurs notent que trop de détails sont trop vrais pour avoir été fabriqués. Soit nous sommes en présence d’une véritable guerre informatique déclenchée par une organisation anti-réchauffiste aux puissants moyens (mais vous savez, moi, les théories du complot...), soit, plus probablement, les fichiers sont authentiques. D’ailleurs, Phil Jones lui même semble avoir reconnu que le Hack était réel et les mels sans doute authentiques.

Dernière minute avant bouclage : Real Climate reconnait que les messages sont authentiques et tente maladroitement de les minimiser en arguant que leur contenu, qui n’était pas destiné à être publié (vrai) est "normal", et que les phrases gênantes, une fois replacées dans leur contexte, ne le sont plus. Ah ?

Contenus : décapants

J’ai pu moi même télécharger le dossier "FOI2009". J’ai donc pu vérifier moi même la présence des mels cités par Watts, Motl, McIntyre (dont le site est en panne, record de trafic oblige). Le Herald Sun australien reprend l’histoire à son compte et livre des détails. Ce site met en ligne les fichiers txt sous forme de portail cherchable (belle réactivité). Selon les réchauffistes sur Twitter, le buzz est hors de tout contrôle.

Ces mels, s’ils sont authentiques, révèlent des pratiques frauduleuses, il n’y a pas d’autre mot, de certaines personnes très influentes dans les cercles réchauffistes, dont les travaux sont la base des rapports du GIEC. C’est la plus grande affaire de fraude scientifique depuis Lyssenko.

Quelques exemples

Ce tableau Excel, que des internautes se sont empressés de publier sur google docs, montre les sommes considérables que Jones a collectées depuis les années 90. Plus de 13 Millions de livres sterling au total.

Des extraits intéressants (cités par Watts, Motls, The Examiner, et bien d’autres) ont été traduits par "domip" sur lepost. fr :

From : Phil Jones
To : ray bradley ,mann@virginia.edu, mhughes@ltrr.arizona.edu
Subject : Diagram for WMO Statement
Date : Tue, 16 Nov 1999 13:31:15 +0000
Cc : k.briffa@uea.ac.uk,t.osborn@uea.ac.uk

Dear Ray, Mike and Malcolm,
Once Tim’s got a diagram here we’ll send that either later today or first thing tomorrow. I’ve just completed Mike’s Nature trick of adding in the real temps to each series for the last 20 years (ie from 1981 onwards) amd from 1961 for Keith’s to hide the decline. Mike’s series got the annual land and marine values while the other two got April-Sept for NH land N of 20N. The latter two are real for 1999, while the estimate for 1999 for NH combined is +0.44C wrt 61-90. The Global estimate for 1999 with data through Oct is +0.35C cf. 0.57 for 1998. Thanks for the comments, Ray.

Cheers
Phil

Prof. Phil Jones
Climatic Research Unit Telephone +44 (0) 1603 592090
School of Environmental Sciences Fax +44 (0) 1603 507784
University of East Anglia
Norwich Email p.jones@uea.ac.uk
NR4 7TJ
UK

(...)

Je viens de terminer d’utiliser l’astuce Nature (ndt : la revue scientifique) de Mike (ndt : Michael Mann ??) qui consiste à incorporer les vraies températures à chaque série depuis les 20 dernières années (çad depuis 1981) et depuis 1961 pour celles de Keith’s (ndt : probalement Briffa) afin de masquer le déclin.

A noter que le déclin dont il est question est probablement celui des températures, mais Phil Jones affirme que ce n’est sûrement pas cela mais qu’il ne se souvient plus de quoi il parlait à l’époque, ce qui n’a rien d’étonnant d’ailleurs. L’astuce "Nature" est décrite ici par St. McIntyre, qui est statisticien de formation.

D’autres font part de leurs propres doutes quant à la réalité du réchauffement :

The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming : but the data are surely wrong. Our observing system is inadequate.

Le fait est que nous ne savons pas expliquer l’absence de réchauffement actuellement et c’est ridicule. Les données du CERES publiées dans le supplément d’Août BAMS 09 en 2008 montre qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement : mais les données sont certainement fausses. Notre système d’observation est déficient.

D’autres évoquent la suppression de preuves, au moment de l’affaire du Freedom of Information Act qui exigeait que leurs données brutes et leurs algorithmes soient révélés :

Can you delete any emails you may have had with Keith re AR4 ? Keith will do likewise. He’s not in at the moment – minor family crisis.Can you also email Gene and get him to do the same ? I don’t have his new email address.We will be getting Caspar to do likewise.

Peux-tu effacer tous les emails que tu as échangés avec Keith re AR4 ? Keith fera pareil.Peux-tu également écrire à Gene et lui dire de faire de même ?On va demander à Caspar de faire pareil.

Ici est évoquée la tentative de masquer la période de l’Optimum Médiéval (pédiode médiévale pendant laquelle il faisait plus chaud qu’actuellement) :

I think that trying to adopt a timeframe of 2K, rather than the usual 1K, addresses a good earlier point that Peck made w/ regard to the memo, that it would be nice to try to “contain” the putative “MWP”,

...Je pense que le fait d’utiliser une période de 2000 ans plutôt que 1000 répond au problème soulevé précédemment par Peck par rapport au mémo, et que ce serait bien pour essayer de "contenir" le soi-disant "OM" (ndt : Optimum Médiéval)

On y apprend également les pressions exercées sur les revues scientifiques afin que les études réfutant le réchauffement climatique ne soient pas publiées...

I think we have to stop considering “Climate Research” as a legitimate peer-reviewed journal. Perhaps we should encourage our colleagues in the climate research community to no longer submit to, or cite papers in, this journal. We would also need to consider what we tell or request of our more reasonable colleagues who currently sit on the editorial board…What do others think ?

Je pense qu’il va falloir cesser de considérer "Climate Research" comme une revue à comité de lecture légitime. Peut-être devrions-nous encourager nos collègues de la communauté de la recherche climatique de ne plus soumettre d’article à ce journal ni citer d’articles de ce journal. Nous devrions aussi penser à en parler à nos collègues plus raisonnables qui siègent au comité éditorial... Qu’en pensez-vous ?

Et d’ici demain, de nombreux autres secrets devraient être livrés par "the Jones files". Si c’est authentifié, et même real climate semble le reconnaître, c’est un gigantesque climategate qui se profile. Les protagonistes avouent sans ambage dans leurs échanges qu’ils "retravaillent" les données pour les faire coller à leurs hypothèses, et recommandent la destruction de documents alors qu’ils sont sous le coup d’une investigation au titre du "Freedom of Information act" du royaume uni, ce qui est illégal, et tend à indiquer qu’il y aurait "quelque chose à cacher".

Rappelons que les données de températures du présent et du passé fournies par le Hadley center, qui s’est déjà rendu célèbre en refusant de communiquer ses données brutes à des gens comme Courtillot ou McIntyre, sont réutilisées (et sans doute de bonne foi) par des milliers de scientifiques dans le monde, dans des travaux étudiant la relation entre températures et toutes sortes de phénomènes, géologique, zoologiques, historiques, etc...

Une fraude aussi importante sur les données de températures récentes obligerait des centaines d’équipes de travail dans le monde à reprendre leurs résultats de recherche : les dégâts de cette possible fraude dépasseraient sans doute le cadre du changement climatique. Les coupables de telles manipulations doivent être jugés.

Suites politiques

Au plan international, voilà qui scelle certainement le dernier clou sur le cercueil d’un accord lors de la conférence de Copenhague.

Il est urgent qu’à la lumière de ces découvertes, une action forte soit entreprise auprès de nos parlementaires pour forcer une suspension de TOUTES les lois votées au nom de la "lutte contre le réchauffement climatique anthropique", le temps que cette affaire soit tirée au clair. LA TAXE CARBONE doit être ABANDONNEE et les lois "Grenelle" abrogées de toute urgence.

Nous ne pouvons plus nous permettre de voter des lois et taxes liberticides et anti-économiques au nom d’une science aussi ouvertement biaisée.

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Incidemment : L’article témoignage de X.Driancourt sur le site de l’institut Hayek il y a quatre jours prend une toute autre dimension...

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Pour se tenir au courant : le fil de commentaires sur Skyfal

Union européenne : un président pour quoi faire ?

par Anne-Cécile Robert
vendredi 20 novembre 2009
PERMALINK

Le Conseil européen a désigné, jeudi 19 novembre, son président pour deux ans et demi. Il s’agit du Belge Herman Van Rompuy. Les Vingt-sept ont nommé, en outre, le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. C’est la Britannique Catherine Ashton qui a été choisie. Elle succède à M. Javier Solana, ancien secrétaire général de l’OTAN qui occupait un poste équivalent à Bruxelles. Cette décision confirme le choix atlantiste de l’Union européenne. Or, comme l’a souligné l’ancien ministre français des affaires étrangères, Hubert Vedrine, l’Europe peut-elle affirmer une identité propre si elle se fond dans le bloc occidental ?

Beaucoup déplorent l’absence de transparence des désignations qui viennent d’avoir lieu et le manque d’envergure des personnalités nommées. Si cela correspond à la volonté des grands Etats, notamment l’Allemagne, de conserver le contrôle sur l’évolution des événements, on peut aussi s’interroger sur le sens même de ces innovations institutionnelles.

Initialement, les Vingt-Sept voulaient donner un visage à l’Union et coordonner son action internationale. Cependant, la présidence permanente du Conseil européen, qui vient d’être lancée, ne supprime pas l’actuelle présidence tournante de six mois ; elle s’y ajoute. La répartition des tâches entre les deux reste à fixer. En outre, les rapports entre ces instances, le Haut représentant, et le président de la Commission, qui conserve ses compétences en matière d’aide au développement et de coopération, sont encore flous. En l’absence d’une hiérarchie claire entre ces quatre fonctions, la direction de l’action extérieure de l’Union est potentiellement quadricéphale…

Facteur aggravant : tout cela se développe loin des peuples. Depuis que les chefs d’Etat et de gouvernement ont choisi de faire ratifier le traité de Lisbonne en écartant la tenue de référendums – à l’exception de l’Irlande, obligée d’y recourir par sa Constitution –, l’Union européenne semble renoncer sciemment à combler le fameux « déficit démocratique » dénoncé par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe.

La sophistication du mécano institutionnel européen ressemble à une fuite en avant devant la nécessité de penser une Europe politique et démocratique. Moins les Vingt-Sept ont de vision commune du monde, plus ils multiplient les procédures, se donnant ainsi l’air d’agir sans résoudre les problèmes de fond, et en particulier celui de la légitimité démocratique de la construction européenne.

Dans le Monde diplomatique :

  • « Où l’on reparle du “déficit démocratique” », par Anne-Cécile Robert, septembre 2009.
    Marqué par le péché originel — le dédain du suffrage universel —, le traité de Lisbonne a essuyé un nouveau revers inattendu. Après le « non » irlandais du 12 juin 2008, c’est la Cour constitutionnelle allemande qui tire la sonnette d’alarme, dans un arrêt rendu le 30 juin dernier.
  • « Le Parlement européen revient de loin mais va-t-il quelque part ? » (A.-C. R.), La valise diplomatique, 29 mai 2009.
    Les prérogatives du Parlement européen ne suffisent pas à en faire une véritable assemblée législative. Parent pauvre de la construction européenne, tous ses pouvoirs lui sont chichement comptés. En effet, depuis l’origine, sa légitimité est contestée.
  • « Anniversaire en demi-teinte pour l’euro », par Laurent Jacque, février 2009.
    La crise financière révèle tout autant les faiblesses que les atouts de cette devise née il y a dix ans. Secouée dans ses fondements économiques, l’union monétaire se lézarde.
  • « Gentils étudiants sous influence », par Ornella Guyet, Maxime Sauvêtre et Eric Scavennec, octobre 2008.
    Soutenu par les pouvoirs publics, des personnalités politiques et des entreprises, le Parlement européen des jeunes professe une curieuse vision du monde, entre business et bons sentiments.
  • « Si tu veux l’Europe, prépare la guerre », par Pierre Rimbert, octobre 2008.
    Un demi-siècle après le traité de Rome, il ne s’agirait plus de faire l’Europe pour faire la paix. Mais de faire la guerre pour faire l’Europe.
  • « Irlande », par Serge Halimi, juillet 2008.
    Peu après le rejet par une large majorité d’Irlandais du traité de Lisbonne, la plupart des dirigeants européens firent savoir que le processus de ratification continuait... Que ses élites attentent à la souveraineté populaire, l’« Europe » en a l’habitude ; cela devient sa marque de fabrique.
  • « L’Union européenne d’une crise à l’autre » (A.-C. R.), la valise diplomatique, juin 2008.
    Après le « non » irlandais au traité de Lisbonne, l’embarras règne dans les capitales européennes. Réunis à Bruxelles, le 16 juin, les ministres des affaires étrangères ont suggéré… d’attendre.

  • « Le meilleur de l’Europe pour les femmes », par Violaine Lucas et Barbara Vilain et une carte de Philippe Rekacewicz, mai 2008.
    L’association française Choisir la cause des femmes s’est lancée depuis 2005 dans un pari : ébaucher une Europe où l’harmonisation se ferait par le haut plutôt que par le bas, et qui accroîtrait le bien-être de ses citoyens — ou, en l’occurrence, de ses citoyennes.
  • « Résurrection de la « Constitution » européenne » (B. C.), décembre 2007.
    En optant pour la ratification parlementaire d’un traité pratiquement identique à celui qui avait été rejeté par référendum en 2005, Nicolas Sarkozy élargit la fracture entre les citoyens et l’appareil institutionnel de l’Union européenne.
  • « Quelles frontières et quel projet pour l’Union ? », par Michel Foucher, mai 2007.
    Comment s’affirmer comme sujet politique, via l’approbation d’un texte présenté comme constituant, dans une situation marquée par l’insécurité économique et géopolitique ?
  • « Un Parlement trop sensible aux pressions », par Françoise Castex, janvier 2007.
    Peu d’analyses remettent en cause le fonctionnement de l’Union européenne et, par voie de conséquence, peu de propositions émergent pour combler ledit déficit.
  • « Pour une Europe de l’innovation démocratique » (B. C.), juillet 2005.
    Loin d’être accidentel, le rejet de l’Europe libérale traduit une coupure philosophique entre dirigeants et citoyens. C’est seulement de ces derniers que pourra naître une refondation démocratique de l’Union.
  • « De la rébellion à la reconstruction » (A.-C. R.), juin 2005.
    En disant « non » au traité constitutionnel, la majorité des Français ont aussi dit « oui » à des changements profonds, dans leur pays comme à l’échelle de toute l’Europe.
  • « Rêve américain, rêve européen », par Jeremy Rifkin, avril 2005.
    Vue d’outre-Atlantique, l’Europe apparaît à une partie de la gauche américaine comme un immense espoir. Face au rêve mortifère du gouvernement des Etats-Unis, le Vieux Continent aurait tracé une carte routière visionnaire pour rejoindre une nouvelle terre promise, vouée à la réaffirmation de l’instinct de vie et de l’indivisibilité de la planète. Un point de vue surprenant...

Internet, une mémoire dangereuse ?

par Olivier Bailly (son site)

Emmanuel Hoog est président-directeur-général de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) depuis 2001. Il répond ici aux questions d’Olivier Bailly.
Peu avant son arrivée l’Institut a entamé un programme intense de numérisation son fonds audio-visuel. A l’heure actuelle 3 millions 500 000 heures issues de notre patrimoine sont numériquement sauvegardées. En 2015 835 000 heures analogiques en danger le seront.
La question de la mémoire, de l’histoire, de l’archivage est donc centrale pour Emmanuel Hoog qui vient de faire paraître Mémoire année zéro (éditions du Seuil), un ouvrage dans lequel il met en relation le devoir, voire l’injonction mémorielle, en gros le passé recomposé, soumis tant à la fiction nationale qu’aux diktats communautaristes, et le présent éternel que représenterait le Net (d’où le récurrent « droit à l’oubli », fameuse tarte à la crème du moment).
La France serait donc bloquée. Elle se réfugie dans son passé », « ne parvient plus à se situer ni dans l’espace (le monde) ni dans le temps (l’histoire) », écrit Emmanuel Hoog.
Est-ce un problème réel ? S’il est, est-il passager ? S’il ne l’est pas est-il inventé de toute pièce ? Selon Emmanuel Hoog « La crise actuelle est avant tout culturelle, le défi est alors simple : saurons-nous créer cette République culturelle si porteuse d’espoir, capable de nous remettre dans les chemins de l’histoire ». Un problème de représentation. Peut-être, sûrement, faut-il sortir des sempiternels oppositions simplistes dont on a le secret. Ni Marie Ndiaye ni Eric Raoult ?

Olivier Bailly : Vous citez Claudel en exergue de votre livre : « ...Ce qui a existé une fois fait partie pour toujours des archives indestructibles ». Comment comprendre cette citation au regard du droit à l’oubli ?
Emmanuel Hoog : L’oubli ce n’est pas la destruction, mais la capacité à trier, et à mettre de la distance et de l’ordre. L’oubli c’est aussi la possibilité donnée à chacun d’entre nous d’avoir un droit de regard sur son existence et de ne pas être en permanence sous la lumière de tous, dans le présent mais surtout dans le passé.
C’est permettre l’émergence, à l’ère du numérique, d’une forme de citoyenneté. L’Internet est un espace magnifique de consommation et de communication, de débats aussi, mais où le droit s’exerce beaucoup moins que dans la vie non virtuelle. Je pense que le droit à l’oubli, mais plus généralement un habeas corpus numérique, c’est-à-dire quelque chose qui autorise à exister en tant qu’être humain et citoyen sur le net et à y avoir une véritable personnalité morale, me paraît être essentiel. Sur Internet il y a selon moi un phénomène insupportable qui est la forte présence de l’anonymat, des surnoms, etc. C’est une contrepartie qui vient du fait que, comme l’oubli ou le tri n’existe pas, on avance masqué.

OB : Il faut donc organiser ou cartographier Internet. Mais qui devra selon vous s’en charger ? Est-ce que cela doit venir d’en haut ?
EH : Il faut qu’il y ait une langue commune ou plutôt un normalisation. Il existe déjà des normes sur l’Internet. L’Icann par exemple. Il existe toute une série de dispositifs qui créent des points, qui organisent. Faire croire ou croire qu’Internet est un phénomène de génération spontanée ce n’est pas vrai, il y a des sociétés derrière, il y a des entreprises, des économies, il y a de l’échange, de la valeur donc déjà beaucoup de normes techniques existent. Il y a déjà beaucoup de travaux qui vont dans ce sens de la cartographie d’Internet.
Je pense qu’il est absolument indispensable d’offrir une forme de représentation – et une forme de représentation d’un objet invisible c’est par définition une norme communément admise, un langage commun. Dans le livre j’évoque les navigateurs qui partaient en mer vers des terra incognita. Le travail des hommes a tout simplement été de cartographier. Ils ont pu aussi s’organiser et maîtriser l’inconnu. Le fait de ne pas pouvoir donner à Internet une représentation visible contribue à tous les fantasmes comme celui de la liberté ou de l’horreur et du monstre froid. C’est comme la forêt sauvage, c’est parfait pour les contes de fée. Cela contribue à maintenir tout ça dans un âge infantile. Ce média ou cet espace va passer à l’âge adulte et l’âge adulte c’est, à un moment, une capacité à se représenter.

OB : Quand vous dites qu’il y a des entreprises derrière le net, on le sait bien, mais on sait aussi qu’il y a des citoyens qui échangent. C’est aussi ça le Net...
EH : Ce n’est pas le président de l’INA qui a mis ses archives en ligne en essayant d’avoir une vraie stratégie sur le Net qui va le critiquer. Néanmoins dans la vie réelle je ne vois pas les gens se masquer et donner un faux nom quand on leur demande comment ils s’appellent. Ça me dérange. Je pense aussi, sur toute la partie offre légale en ligne ou éducation qu’on est à des niveaux de balbutiement. Il y a à la fois un niveau de partage avec des gens qui offrent quelque chose, mais en même temps toute source d’information ne se vaut pas, il y a des questions de hiérarchie et d’organisation du savoir qui se posent. Ce n’est pas contradictoire avec l’idée de liberté. Un point d’équilibre n’est pas encore trouvé.

OB : Pour en revenir au droit à l’oubli il y a des moments dans la vie sociale et politique ou il ne vaut mieux pas oublier... Dans le débat démocratique Internet permet de ressortir des affaires opportunément oubliées par les politiques, notamment, ce que ne permet pas la presse.
EH : Oui et non. Tous les jours vous avez des procès qui arrivent dans la vie réelle et la justice n’oublie pas. Et d’ailleurs elle est plutôt lente. Il y a quand même quelque chose aujourd’hui qui m’interroge, c’est-à-dire le niveau d’éruptivité très forte. D’un seul coup vous êtes face à une espèce de scandale qui monte avec d’un 150 000 connections, des blogs partout, des hurlements, etc. l’ensemble très largement nourri de l’idée qu’il y a un complot, qu’on nous cache tout, qu’heureusement qu’Internet est là...
Ce sont d’ailleurs des affirmations assez largement peu démontrées qui appartiennent plus à une forme de croyance qu’à une forme de réalité technique. Passés par l’écrit les gens ne se régulent pas. Est-ce une bonne chose ? Je n’en suis pas sûr. Quand on est face à quelqu’un on essaye de se tenir, on tient son langage, on se discipline.
Je suis optimiste de nature. Je ne critique pas Internet - cela n’aurait aucun sens, ce serait comme de critiquer l’eau ou la pluie. Cela appartient à notre société et une partie de notre développement économique, individuel, social, amical, culturel passera par Internet, mais ce que je constate c’est qu’aujourd’hui nous avons un média qui a à peine une dizaine d’années dans sa version de masse, la vidéo est là depuis à peine quatre, cinq ans et de manière massive depuis deux, trois ans. Tout cela est très frais, très neuf.
On a encore à apporter collectivement à cet espace de la réflexion, de l’organisation, des éléments de contrepoids et de contre-pouvoir, des phénomènes de modération, des questions autour de la pérennité effectivement de l’information, le droit de chaque individu à reprendre la main sur un certain nombre de données qui lui appartiennent, le droit à connaître la personne qu’on a en face de soi afin de ne pas avoir affaire à des anonymes.

OB : Vous consacrez un chapitre entier à l’identité nationale. Le titre de votre chapitre, l’Impasse identitaire, en dit assez sur vos convictions sur le sujet Vous avez écrit ce livre quelques mois avant le débat organisé par le ministre Eric Besson. Pensez-vous qu’il prenne la question par le bon bout ?
EH : Il y a un problème de manière. Je crois que la vraie réponse aux questions identitaires n’est pas normative ou sécuritaire, mais culturelle et sociale. La remise de mon manuscrit remonte au mois de juin donc il n’y est pas question du débat actuel, mais je pense que ne pas s’interroger ou dire qu’à l’heure de la mondialisation (le débat sur l’Europe l’a montré), la quête parfois un peu vaine et maladroite de la nostalgie montre qu’il y a un rapport des Français au présent, à la mondialisation.
C’est une société qui a été impacté de manière très forte, qui a connu plusieurs chocs de mémoire, plusieurs chocs culturels assez régulièrement et comme ce sujet-là on considère qu’il est tabou, pas juste ou dangereux ou anxiogène on le met de côté. A force on a du refoulé. Après ça sort dans tous les sens, n’importe comment, avec éventuellement des effets collatéraux non désirés. Peut-être que cela mérite un débat plus calme et serein, mais comme on aime bien ce qui choque, on aime bien l’emporte-pièce, on aime bien aller vite et faire des effets d’annonce...

Pour moi l’identité c’est de la modernité. L’identité de la France c’est aussi Internet. Si l’identité se confond avec l’histoire, la mémoire ou la nostalgie alors effectivement là on a un côté très franchouillard. C’est une évidence, mais la soif d’avenir, d’aller de l’avant, de s’inventer une aventure personnelle ou collective est un signe de force. Si demain est un sujet d’inquiétude permanent, si l’autre est un sujet d’inquiétude permanent, si sortir de sa frontière ou de chez soi est un sujet d’inquiétude permanent alors on a des phénomènes de repli identitaire ou de repli vers le passé, sur la nostalgie. Être bien dans son identité c’est une force. Ces phénomènes de repli sont plutôt des expressions d’une identité qui va mal.

OB : Vous écrivez dans votre livre que tout fait mémoire. Tout en revanche ne fait pas histoire. Comment travaille l’historien, aujourd’hui, avec Internet ?

EH : C’est un vrai défi. Je pense qu’au fur et à mesure qu’on stocke, qu’on fait mémoire, qu’on appréhende de plus en plus d’objets, il faut en contrepartie augmenter le niveau, le financement, le besoin d’éducation et d’université, etc. Parce qu’il faut qu’en même temps la société de l’Internet, du virtuel, de la mémoire partagée ne se déconnecte pas de la société de la convivialité, du partage et de la connaissance, sinon on va partir dans une virtualisation de plus en plus forte. Il faut que le réel continue à grandir aussi rapidement que le virtuel en tous les cas dans sa capacité à trier, à médiatiser, à rendre nos sociétés intelligentes ou intelligibles à nous-mêmes.
Paradoxalement on aura de plus en plus besoin d’historiens. Mais alors l’historien qui autrefois avait pour reconstituer le XIIIème siècle les cathédrales, quelques parchemins va se retrouver, pour décrypter le XXIème sicèle avec des sources documentaires invraisemblables. D’où la nécessité du tri et de l’organisation. Là où on avait besoin de quelques centaines d’historiens nouveaux par an, il en faudra encore plus pour rendre le monde intelligible.

OB : Cela annonce-t-il l’émergence de nouveaux métiers liés à la connaissance ?

EH : Je pense. Bientôt, le moteur de recherches ne suffira plus à être une forme de tri et d’organisation du savoir et que l’on aura des gens ou même des sociétés qui vont se créer pour organise, trier, compulser. Ce seront des formes d’archivistes de l’Internet, des archivistes dans le sens moderne, des « recherchistes », des gens qui possèdent une vision documentaire et organisée. Aujourd’hui, vous, vous êtes tout le temps dessus. Vous avez probablement une cartographie de l’Internet ou d’une partie de l’Internet qui vous intéresse le plus, mais qui est une vraie richesse en soi. Vous avez un formidable capital dans le cerveau.
Ce savoir-là va se démocratiser parce qu’une partie de votre connaissance va pouvoir être rendue accessible, mais néanmoins c’est un besoin. Plus l’information va arriver, plus il y aura de gens qui vont gagner du temps. Et le moteur de recherches ne fera plus gagner. Quand vous tapez une requête et que Google affiche qu’il y a 100 000 occurrences et 36 pages, par définition vous regardez les trois premières, il y a un moment des gens vont se dire peut-être qu’à partir de la 3ème page il y a des choses formidables, mais je n’ai pas le temps donc il va falloir que je trouve quelqu’un ou un autre moteur de recherches... Tout cela va venir.

Crédit image : Miss Tic/stockbanddonne

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