Horizons et Débats
Le fait que les guerres soient utilisées pour tester de nouvelles armes est une réalité bien connue mais cruelle. Et chacun peut imaginer que les nombreux scientifiques et ingénieurs au service de l’industrie d’armement ne gagnent pas leur vie uniquement en rééditant d’anciennes armes, même si le secret qui règne dans ce domaine est bien gardé, que les débats publics ne sont pas souhaités, et sont même en partie étouffés par tous les moyens. Mais maintenant, on ne peut plus cacher le fait qu’en Irak, en Somalie, en Serbie, au Kosovo, en Afghanistan, au Liban et à Gaza, partout où les Etats-Unis et leurs alliés ont mené des guerres ou livré des armes, ceux-ci n’ont pas laissé derrière eux que des morts et des destructions. De tous ces pays nous proviennent des informations alarmantes sur des blessures ou maladies inconnues et sur l’augmentation inédite des cas de cancers, des dommages génétiques et des malformations chez les nouveau-nés.
Dans certaines régions d’ex-Yougoslavie, on a été frappé par le fait que certaines maladies sont apparues peu après l’utilisation des armes. On est également frappé par l’augmentation considérable des cancers multiples: les victimes ne souffrent pas d’un seul type de cancer mais de deux ou trois.
Depuis, on a acquis un certain nombre de connaissances, notamment en ce qui concerne l’uranium dit «appauvri». La poussière d’uranium dégagée par la combustion suivant l’explosion d’une bombe est faite de nanoparticules qui passent les barrières hémato-encéphalique et placentaire et peuvent pénétrer dans les cellules, ce qui entraîne une toxicité radiologique et chimique.
Les études d’échantillons de sol serbe viennent de livrer de nouveaux résultats. On n’y a pas seulement trouvé de l’uranium et de ses sous-produits de désintégration mais d’autres éléments radioactifs. Ces découvertes posent de graves questions. Ainsi la composition isotopique du potassium apparaît différente de celle mesurée dans le potassium naturel et n’a aucun rapport avec les sous-produits de désintégration de l’uranium mais on la connaît en tant que conséquence des essais d’armes nucléaires. Qu’est-ce que cela signifie? Quels types d’armes a-t-on utilisés ici? Après le bombardement du bâtiment de la télévision, dans le centre de Belgrade, deux des cadavres des 16 employés tués n’ont pas été retrouvés. Le film Yugoslavia: the avoidable war*, nous apprend qu’ils se sont littéralement «volatilisés». La chaleur a dû être si intense qu’elle ne peut avoir été produite que par des munitions radioactives, par une explosion nucléaire en réduction. A-t-on testé ici une nouvelle génération d’armes nucléaires?
Au vu des problèmes sanitaires constatés dans les pays concernés et également chez les anciens combattants des armées des Etats-Unis et de l’OTAN, les pays qui ont utilisé ces armes se doivent, au regard du droit international, de faire enfin toute la lumière sur la question. L’humanité a le droit de savoir rapidement ce qui s’est passé et ce que cela signifie pour sa survie. Sinon tous les discours sur le droit, les droits de l’homme, la démocratie, l’écologie et la protection de l’environnement ne seront plus qu’une sinistre mystification.
Il s’agit ici manifestement de crimes de guerre. Ceux qui contribuent à les dissimuler s’en rendent complices. C’est une conséquence que la communauté internationale avait tirée de la Seconde Guerre mondiale et qu’elle avait inscrite dans les règles du droit international. Tous les responsables gouvernementaux et parlementaires des pays de l’Alliance de guerre sont concernés.
Active Denial System, consiste à employer des micro-ondes à 95Ghz et à les projeter sur une zone donnée. La portée de l’antenne que vous pouvez observer sur la vidéo, en l’occurrence montée sur un véhicule, est de 650 mètres environ. En deux secondes la surface de la peau atteint 65°C, ce qui déclenche un réflexe de fuite. Il faudrait environ 25 secondes pour que la peau commence à bruler.
Lire également l’article Effets potentiels d’une absorption accrue de potassium, qui évoque les effets du potassium-40 radioactif sur l’organisme humain. Il montre notamment comment sont détruits les mécanismes de réparation, c’est-à-dire d’importantes fonctions de défense du corps contre la formation de cellules cancéreuses. Il laisse deviner les effets de cet isotope sur la vie terrestre.
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